Edward sourit lorsque Bella rit à sa demande, et elle se plongea ensuite dans ses pensées pour quelques secondes qui parurent à Edward une éternité. Il supportait mal quand même les instants ou elle s'enfermait dans ses pensées, le laissant perplexe. Il ne pouvait s'empêcher toutes fois de la regarder avec incompréhension, voulant à tout prit comprendre ce qu'elle pensait, le savoir, quoi. Il fut du coup surprit mais vraiment heureux lorsque sa femme libéra ses pensées de son bouclier et il put alors voir ce qu'elle songeait.
Elle revoyait la scène ou ils étaient tous les deux dans la Volvo argentée d'Edward. Celui-ci venait de la sauver de quatre voyous rôdant dans les rues sombres de Port Angeles, qui voulait faire du mal à sa bien-aimée. Il était en colère, et voulait à tout prix les tuer pour ce qu'ils avaient en tête, ce qu'ils voulaient faire à Bella. Alors, Edward avait demandé à celle qui était assise à côté de lui, siège-passager, de lui changer les idées, de le distraire. Certes, Bella lui avait dit de mettre sa ceinture, ce qui dans la vie d'aujourd'hui, en revoyant cette scène, fit rire le jeune vampire. Il roulait à une vitesse épatante qui effrayait son épouse. Ce souvenir-là aussi le fit rire.
Il attrappa les clés que Bella lui tendait, et alla s'installer avec hâte au volant, tandis que sa femme s'installait côté passager. Aussitôt qu'elle fut assise, il partit la voiture, sans même attacher sa ceinture. Il n'en avait pas besoin, car un accident ne le tuerait pas, de toute façon. Il n'y aurait que la voiture qui subirait des domages. Mais pourquoi y aurait-il un accident, hein ? Pour des vampires, c'était insensé.
Il conduisit jusqu'à la librairie la plus proche, qui était en fait une très grande boutique dotée de mille et un livres de toute sortes. Il y en avait des années 1800, du 20e siècle et même des années d'aujourd'hui. Tout pour leur plaire ; il n'y avait pas d'autres places comme ça à L.A.
Les deux amoureux étaient venus deux ou trois fois à cet endroit depuis leur arrivée en Californie. Ils n'avaient pas eut beaucoup de temps - évidemment, les magasins étaient fermés la nuit et valait mieux ne pas risquer une infraction de nuit -, à cause des événements étranges des derniers moments.
Edward sortit en vitesse de la Ferrari après l'avoir arrêtée et courut vers la portière de sa femme pour lui ouvrir.
[Est-ce qu'on continue le sujet ailleurs ou restons-nous ici ?]
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Sujet: Re: Pleine lune en amoureux ( Edward C. ) 
31.12.08 8:32
