James Bond Girl xD [ Innocence ]

Au départ je n'y avais guère prêté attention. Ce n'était qu'un murmure innocent entre les rues de Los Angeles, qui passait de bouche en bouche dans une harmonie étrange. Comme si s'eut été l'événement le plus attendu de tout les temps. J'aurais pourtant dû être au courant si c'était le cas. Vraiment, n'avais je pas droit à un droit d'être mise au courant des derniers lieux à la mode, en tant que vieille vampire. Quoi, que, je devrais peut être plus me considérer comme une femme magnifique à ce moment. C'est alors que, tel un coup du destin, je me retrouvais mise au courant bien malgré moi.

Je marchais tranquillement dans l'avenue marchande de L.A. Les magasins étaient bondés en cette belle journée, et j'avais du mal à ne pas sauter sur tout ce qui bouge. Mais j'avais tout de même pas mal de retenu, et qui plus est, j'adorais faire les magasins. Et j'avais trouvé la journée idéal. En faite, lorsque je désignais cette journée de "belle" c'était plus de mon point de vue, que de celui des humains qui courraient presque sur les trottoirs inondés. La pluie battait sur les hauts immeubles de la ville, et ce n'était pas pour me déplaire. J'adorais lorsque le temps se montrait aussi capricieux. Tout alors resplendissait dans un chaos totale. Les gens qui courraient à droite et à gauche sans vraiment savoir où aller pour échapper à ses gouttes, étaient tout bonnement trop nombreux pour ne pas se foncer dedans. J'avais moi même du mal à les éviter.

C'est pour cela que je suis entrée dans ce magasin. Il vendait des robes tout simplement sublime, et extrêmement chère, mais qu'importait pour moi. J'avais eu le plaisir de rencontrer un jeune riche, qui était tout à moi. Et évidement, il m'avait gracieusement offert une carte de crédit. Aussi, j'en profitais un maximum avant de le tuer et de disparaitre. C'est la conversation des deux vendeuses qui m'interpella, je n'eus pas même besoin de tendre l'oreille pour les entendre. J'avais hérité d'une ouïe surdéveloppée.

- Oui je te jure, le Casino donne une réception ce soir et l'élite de L.A est très attendue.
- Ca veut dire qu'il y aura des STARS !!
- TouT a fait... Pfff... Mais je ne pourrai pas m'y rendre. J'ai beau vendre ces robes, je ne peux pas me les offrir malheureusement. Et c'est une soirée habillé... Impossible de s'y rendre dans cet accoutrement.
- ... ouais, c'est triste...

Je souris, l'idée de me rendre à cette fête me semblait attrayante. Je décidais de choisir une belle robe, et de chercher un cavalier sur place, ne souhaitant pas jouer les cruches avec mon nouveau jouet. J'optais pour une robe courte, noire, dont le tissue était parsemé de taches flamboyantes de couleurs. Des diamants, certainement, petits, très petits, qui brillaient de milles feu. Sans bretelles, le bustier s'ajustait parfaitement à ma poitrine et le volant s'arrêtait à mi-cuisse. Très courte, affriolante, parfaite. Heureuse de mon choix, j'attendis que le soir vienne.

Maintenant, je me trouvais devant le Casino, et m'apprêtait à y entrer lorsque je vis Sa silhouette. Cela ne m'étonna guère de la voir ici, je pouvais deviner qu'elle adorait ce genre de soirée. C'est pourquoi je m'approchais d'elle, et prit son bras, comme si j'eus été un cavalier.

- Mais qu'elle Beauté ! Chère Rosalie vous êtes tout simplement parfaite ainsi...

Rosalie sembla instinctivement sur ses gardes lorsque je la saisi par son bras. Je souris face à son regard méchant et outrée. C'était une femme magnifique, je l'admettais sans honte, peut être parce que je savais que je n'étais pas loin derrière sur l'échelle des canons de cette soirée. Si j'en croyais les regards envieux qui nous auscultaient de toute part, je ne passerai pas la soirée seule. Loin de la même. Sa question me fit sourire par sa simplicité. Elle n'était pas naïve, loin de la, et se doutait certainement que j'étais venue ici dans un but précis. Pourtant, j'avais déjà mangé ce soir, et j'avouais que pour le moment aucun parfum ne me donnait envie, ou soif plutôt, puisque c'était le terme le plus approprié à la situation. C'est ainsi que je le vis approcher, lui, dans toute sa spleudeur enfantine.

Emmett Cullen. Je me souvenais de notre entrevue dans Echos parc, qui remontait à un certain temps déjà. Je ne pourrai dire depuis combien de temps exactement, beaucoup trop de choses c'étaient passées depuis. Mais cela, je préférais ne pas y penser ce soir. Je voulais m'amuser, pour une fois, sans créer de réel carnage. Certes, il y aura certainement quelques cadavres, et le sang coulera. Mais dans l'ombre, caché des yeux des innocents qui se trouveront en masse dans la salle du Casino de Los Angeles. La masse autour de nous était néanmoins pas si compacte que cela. Les humains savaient instinctivement que nous étions dangereux, mais cela n'en empêchait pas quelques uns de nous approcher quand même.

Le géant arriva sur nous, et parla de sa voix brutale qui résonna dans ma tête dans un échos assourdissant. Je fermais les yeux un instant, et sentis que Rosalie était arrachée à mon étreinte. Je regardais alors le "Balourd" parler avec une sorte de tendresse niaise à sa "Femme" puisque apparemment c'était ce qu'elle était. Le titre lui revenait de part cette anneaux qu'ils portaient mutuellement à leur doigts. Un symbole humain, que je trouvais tout bonnement déplacé quand elle était utilisé par notre espèce. De mon coté, je n'avais pas eu besoin de ces babioles pour que mon amour reste intacte et éternel. De plus, le voir ainsi, en une sorte de prince charmant grotesque, me fit rire moqueuse, et d'autant plus lorsque sa femme lui répondit. Qu'ils étaient mignons.

C'était tout simplement écœurant

- Je vois que je dérange alors je ne vais pas rester ici plus longtemps...

Je fis volte face, et partie dans la foule. Je ne sais pas si ils tentèrent de me rattraper, mais je savais que, pour un temps du moins, les humains qui m'entouraient formerait une couche assez épaisse pour ne pas qu'ils m'atteigne. Je marchais vers la porte, bousculant quelques hommes trop heureux d'avoir eu un quelconque contact avec mon corps de rêve, mais je ne leur prêtais aucune attention, cherchant une sorte de distraction qui m'occuperait pendant les quelques prochaines heures.

J'arrivais alors dans la salle, après avoir fait de l'oeil au portier qui n'avait eu d'autre choix que de me laisser passer. Je n'avais pas même eu besoin de montrer ce carton d'invitation que tenait fièrement chacun des convives. Carton que je n'avais pas d'ailleurs. Si j'avais su que c'était une fête privée, j'aurai certainement cherché un gentleman prés à m'y accompagner. Mais pour le coup, c'était ratée, j'étais pour le moment seule. Je soupirai d'une lassitude extravagante, et non justifiée surtout.

Le bruits des multiples machines en fond sonore donnaient à cette pièce pourtant somptueusement décorée, une dimension de salle de jeu abjectes. Je m'y engouffrais pourtant, et décidé de chercher une table de jeu de cartes ou je pourrai trouver mon bonheur. C'est alors que je la sentis. Je m'arrêtais net, sous l'intention du désir que cette flagrance créa en moi. Mes yeux écarquillaient cherchés l'origine de ce parfum voluptueux. Je ne le voyais pas encore, car je savais que c'était un homme. Je marchais, comme hypnotisée, entre les joueurs, et les dames de la soirées. Aucun ne fit attention à moi, et je ne sentais que ce parfum. Rien d'autre. Tout disparaissait pour ne laisser place qu'à cela. J'aimais sans contexte cette douce odeur parfumée. Le sang qui battait dans le corps de cette homme finira dans ma gorge d'ici la fin de la soirée. Je me fis cette promesse. Je le vis alors, et j'étais obsédée par son odeur. Je ne pensais pas que ce fut "mon chanteur" car si je le voulais je pourrai certainement me défaire de cette emprise. Mais je n'en avais tout simplement pas l'envie. Et je m'approchais de lui, prête à le tuer ici, sur le champs.

C'était sans compter sur la présence de deux Cullen dans la salle ce soir la...