Douce Nuit... [Megan]

Invité

{{Douce Nuit
Où l'Echo des vagues
Se répercutent sans état d'âmes
Dans mon être tout entier

La Chasse.. La chasse avait occupé une grande partie de ma soirée... Une... Puis deux... Puis trois biches... Je les avais goûté avec volonté. Le sang animal pour seule nourriture mais tellement de paix intérieur en retour.
J'avais donc occupé pour une fois ma soirée à la chasse comme je l'avais promis et dis à ma douce et belle Alice.

Moi qui m'égarais tellement souvent ces derniers temps. Moi qui lui mentais, qui lui dissimulais tellement de choses. Et pourtant, ce n'étais pas choses facile de lui mentir, de lui cacher autant de choses. Mais ma folie obsessionelle des "Nouveaux Nés" la blessait, la dérangeait. Alice avait peur pour moi et je savais que je ne lui facilitais en rien la tâche.

Mais ces " Nouveaux Nés" étaient si inconscient. Je ne voulais pas fuire. Je ne voulais plus fuire. J'avais assez fuis durant mon existence. Semant le chaos autour de moi. Semant la mort. Je trouvais désormais un peu plus de paix intérieur chaque jour et je ne voulais plus fuire et vivre simplement une douce vie avec Alice et ma famille.

Mais ces "Nouveaux Nés" semaient le trouble et d'ici peu les Volturi agiraient. Le trouble viendrait alors s'abattre sur nous et à nouveau nous devrions nous confronter à ce clan.
Les Volturi ne me faisaient pas autant peur que je voulais l'admettre mais leur froideur et leur noirceur étaient sûrement un des points qui ne me donnais nullement envie de les revoir.

J'avais fini de chasser depuis un moment et je me décidais sans vraiment me décider à partir me promener le long de la plage en cette nuit éclairée.

Il n'y aurait pas grand monde et Alice ne saurais pas exactement où je serais. Elle saurais juste que j'étais rassasié ce qui était l'essentiel. Et j'avais besoin de ces moments rien qu'à moi où je me reconcentrai sur ma vie et ce que je voulais réellement obtenir de moi même. Cette lutte insécente pour être une personne de qualité.

La plage était déserte. Normal, les Humains préféraient de loin être en sécurité dans leur maison au coin de la cheminée. Leur sécurité si futile et absurde. Ils ne savaient pas à quel point la nuit était devenue noire depuis quelques temps.

Les vagues se répercutaient avec force sur le sable et ce bruit m'invitait pleinement à faire le point. J'avançais dans un rythme calme, chose qui ne m'étais plus si dure à réaliser. Je mimais de mieux en mieux les attitudes humaines et cela me confortais pleinement.

J'avançais sans prêter la moindre attention à l'environnement qui m'entourait... Pourtant je pu distinguer rapidement qu'une autre âme était présente, tourmentée, assoifée, exitée par sa nouvelle vie.

Je me stoppa et scruta les alentours, voyant comme au grand jour. Comme si la nuit n'existait pas.

Cette rencontre serait-elle judicieuse... Moi, le vampire encore si écorché, encore si impulsif...
Nous le serions déjà assez vite...

Invité

Encore une journée de terminée. Une journée longue, triste et sans saveur. Une journée à ne rien faire, à resté seule. Est-ce donc à ça que ce résumait la vie de Megan désormais ? Elle qui était bien souvent absente, elle qui aimait s'amuser, elle était obliger de rester enfermé. Surtout en ce moment. Avec le beau temps, les humains étaient beaucoup trop nombreux à mettre le nez dehors, du coup, pour ne pas commettre l'irréparable, la jolie brune restait confiné dans sa chambre. Le plus souvent, elle arrivait à se retenir, ce qui était plus qu'étrange pour un « nouveau né », mais certains soirs, c'était trop difficile. Ce soir en fait partie, et Megan devient folle à resté sans cesse enfermé, il faut qu'elle bouge. Sa vie est déjà assez difficile, il faut qu'en plus elle perde deux des personnes qui lui sont le plus chère. Mais c'est comme ça, elle ne peut rien y faire et ne pourra rien y changer.

Quand la nuit tombe, n'y tenant plus, elle sort. Tant pis pour les conséquences. La solitude et la soif lui font beaucoup plus de mal que de bien. Elle se dirige vers la plage, le seul endroit ou elle se sent bien, à sa place. Par chance, aucun humain ne s'y trouve, elle est seule, désespérément seule. Comme à son habitude, elle enlève ses chaussures et laisse ses pieds nues trempés dans l'eau. Puis, elle finit par s'asseoir dans le sable. Après quelques instant, elle sent une présence. Elle se retourne. Sur le coup, elle ne distingue pas les traits de la personne qui s'approche, mais elle sent qu'il est comme elle.

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