Il y a longtemps que je t'aime || Jacob || HOT

La nuit était douce. Allongé aux côtés de ma chère et tendre Nessie ... Chose inespérée, j'allais mieux. Beaucoup mieux. Depuis quelques jours Nessie semblait se rendre à l'évidence. Comme si soudainement elle avait compris ce qui avait engagé sa mère sur le chemin de la cruauté et du sang. J'en étais soulagé. Lié à elle pour l'éternité, par un amour que je ne savais pas même décrire avec cohérence, la voir ainsi sourire ce nouveau me mettait du baume au coeur, et j'oubliais même un instant que de mon côté rien n'était aussi simple. Je me résignais au fait que je ne pouvais rien faire contre cette fatalité qui voulait à tout prix que Bella y passe, ou sinon comment expliquer tout ce qui lui était arrivée dans sa vie ? Elle avait rencontré un vampire, pour qui son sang était plus attirant qu'un autre. Lorsqu'il la quitta, ne serait-ce que quelques mois, ce fut avec un loup-garou qui au début de sa transformation avait du mal à se contrôler. Rajoutez à cela le fait qu'une vampire sadique voulait alors sa peau, lorsque son vampire revint elle lança l'offensive, et pour une raison ignoble, Bella se retrouva face à la mort. Une nouvelle fois. Suite à quoi, sauvée, elle se maria et le soir de sa nuit de noce consuma son amour, et tomba enceinte. Elle aurait pu en mourir aussi à ce moment là. Elle est morte en quelque sorte, transformée en vampire dés lors son coeur ne battait plus. Et lorsque j'avais cru qu'elle était hors de danger, elle se décida à bouleverser le destin en rejoignant le clan d'une vampire mangeuse d'Hommes. C'est le traité avec mon clan qu'elle à alors bafoué. Elle devait dés à présent mourir. Les miens criaient vengeance mais je ne pouvais me résoudre à faire ce que mes pères attendaient de moi que je fasse. La tuer. La démembrer, bruler les morceau séparément pour éviter qu'elle se reconstitue. Lorsque Nessie la haïssait encore cette idée m'avait presque semblait alléchante. Maintenant qu'elle lui avait pardonné, j'en souffrais. Meurtrie entre mon devoir de loup de massacrer une meurtrière, et entre mon amour immuable pour Ness' qui refusait que l'on fasse du mal aux siens. Parce qu'elle l'aimait encore, c'était évident, et j'aurais aimé que ce ne soit plus mon cas. Mais Bella restera probablement à jamais ma meilleure amie.

J'étais dans une impasse, et dieu seul sait que je ne supportais pas ce genre de situation pour les avoir connu beaucoup trop souvent ces dernières années. Après tout c'est dans ce genre de situations que je m'étais émancipé de ma meute pour créer la mienne. Avec Seth et Leah. Mais aujourd'hui tout me semblait flou. La seule certitude à laquelle je pouvais m'accrocher rester mon amour pour Nessie. Et pour Jake aussi, mon fils. Qui d'ailleurs était parti la veille avec ses tantes pour aller passer quelques jours à Forks. Enfin, du moins il était parti avec Blondie, et cela me rassurait presque. Presque. J'avais beau la connaitre depuis assez longtemps j'avais tout de même peur qu'elle ne revienne pas et garde Jake pour elle toute seule. Elle aimait tellement les gamins ... Enfin ... Je me faisais du souci pour rien. Mais par simple mesure de précaution je l'appellerais ce soir, pour savoir si tout allait pour le mieux. Et je me sentirais alors moins sur les nerfs que je ne l'étais à présent. Je soupirais. Depuis combien de temps étais-je dans ses draps à penser sans m'arrêter à des choses de plus en plus étranges et illogiques. Mon esprit divaguait littéralement, comme toute conscience entre le réveil et le rêve. Malheureusement pour moi le rêve m'était dés à présent hors d'attente, bien que j'aurais voulu me changer les idées une fois de plus. Je me réveillais donc, proche de Nessie. Elle dormait à point fermé. Rien d'étonnant à cela, elle avait toujours moins de mal que moi le matin, et les grasses mâtinés c'était son rayon pas le mien. Je quittais le lit en jetant un coup d'oeil au réveil sur la table de chevet : 1O h 34. On ne pouvait pas dire qu'il était très tôt ...

Je me douchais en vitesse, et ne pris qu'un short avant de descendre pour avaler quelque chose. Je sentais déjà la bonne odeur du café - ou tout du moins je l'imaginais avec beaucoup de méticulosité. Je fis chauffer la cafetière, mis du pain à griller, et des oeufs dans une casserole. Je ne sais combien de temps je restais ainsi à table, à manger encore et encore. Mais franchement j'aimais beaucoup trop cela. La maison était jusqu'à présent silencieuse, jusqu'à ce que j'entendes un grognement à l'étage. Tiens, la belle au bois dormant sort de son doux sommeil, pensais-je en relevant le regard vers les escaliers. J'entendis ma douce aller dans la salle de bain et l'eau se mettre à couler. J'avais encore du temps devant moi avant de la rejoindre. Je montais tout de même, dix minutes après ces tendres pensés, pour me retrouver devant la porte de notre chambre, ébahit devant le spectacle qu'elle m'offrait.

En sous-vêtement, elle se trouvait devant Notre penderie, dans Notre chambre, où elle cherchait de quoi probablement s'habiller. Mais si vous voulez mon avis, je ne souhaitais absolument pas qu'elle change quoi que ce soit à la tenue qu'elle avait pour le moment. Si je voulais me changer les idées c'était réussi, je m'approchais de ma douce, qui perdu dans ses pensés n'avait pas même senti ma présence, jusqu'à ce que j'arrive derrière elle, pris sa taille entre mes bras, et plongeais mon visage dans son cou pour en déguster le doux parfum ... Hum ... Succulent ! Un grognement de plaisir m'échappa.

- On peut savoir ce que tu cherche ? Demandais-je la voix rendu plus suave par le désir qui m'habitait alors.

J'embrassais son cou gracile, et remontait sur sa joue, avant de retourner le regard pour croiser le sien dans le miroir qui nous faisait face.

- T'ai-je déjà dit que ... J'adorais cette ensemble sur toi ? Demandais-je en la déshabillant de mon regard de braise. Tu es bien trop sexy pour que je t'autorise à quitter cette chambre ... Continuais-je en la tournant vers moi.

Le désir était une de ces émotions qui vous prenez tout à fait par surprise, mais qui en général vous ravisse, et je mentirais si j'annonçais qu'en ce moment même cela ne me ravissais pas de me voir soudainement aveuglé par un désir démentiel de faire l'amour à Nessie, tout en sachant pertinemment qu'aujourd'hui, exceptionnellement, il n'y avait personne dans la villa à part nous. Aussi, je me laissais aller lorsque la soudaine chaleur prit mon corps et me fit sourire de façon tout à fait étrange alors que je pris possession des lèvres sucrés de ma douce, dans une étreinte qui ce voulut tout d'abord plus que douce. Après tout je ne pouvais pas être un animal en rut tout le temps, et nos caresses étaient parfois mêlée de ce désir sage, presque tendre mais tout de même passionnelle, et aujourd'hui plus que tout je voulais lui faire plaisir. La violence de nos ébats nous laissaient parfois dans marques, des bleus ou des morsures qui ne s'effaçaient qu'avec le temps mais qui nous restait crucial souvent pour ressentir tout bonnement que la vie valait la peine d'être vécu. Cela avait souvent était le cas ces dernières années, et je devais admettre qu'aujourd'hui j'avais besoin plus que l'envie , de changement. Je voulais simplement profiter d'un moment idyllique avec celle qui représentait mon tout. Sans elle plus rien ne saurait me donner l'envie de vivre, et de cela j'en étais bien plus que certain. Je la sentais dans chaque fibre de mon être, emplissant mon coeur de joie et de dépendance, et mon âme de sa chaleur. Plus que du désir, c'est de l'imprégnation dont il s'agissait. J'avais encore du mal à le décrire, cette appartenance immuable à un seul être. Même l'idée que j'aurais pu être amoureux d'une autre m'était absurde. Il n'y avait qu'elle. Elle seule pouvait me donner tout l'amour et l'attention dont j'avais besoin, et je ne voulais que son sourire pour mon bonheur.

Et son sourire je l'avais à coup sur aujourd'hui. Elle qui cherchait un jean dans son placard, elle aurait peut-être du penser plus tôt à ma réaction en la découvrant ainsi vétue, et je pourrais presque me permettre de la décrire avec précision si cela ne me donnerait pas l'envie de rougir férocement. Elle portait cet ensemble noir avec lequel elle était revenue dans la semaine de son shopping avec Alice. Il faudra véritablement qu'un jour ou l'autre je parle avec la vampire. Si Emmett n'arrêtait de me charrier sur mes instincts animals en clignant de l'oeil c'était uniquement à cause d'elle. Elle seule savait mettre Nessie dans des ensembles osés mais qui restaient chics, et qui dévoilaient uniquement ce qu'il fallait de son intimité. Que moi seul aura le droit d'explorer, je vous le rappel. Car il était évident que si je lui appartenais il en était de même pour elle, et je n'avais pas pour principe de partager. Je me retiendrais donc de vous faire tout autre description de la beauté séductrice qui se trouvait sous mon regard, et vous ne pouvez - croyez moi - pas m'en blâmer.

Mais assez de pensés inutiles, je préférais agir, mordillant soudainement ses lèvres je l'entendis gémir, et descendis pour trouver la peau de son cou, alors qu'elle m'arracha littéralement ce qui me servait à moi de pantalon, me laissant dans mon unique sous-vêtement.

- Serais-tu impatience aujourd'hui, amour ? Demandais-je en continuant de grappiller sa peau de mille caresses.

Je la dirigeais alors vers le lit que nous venions uniquement de quitter cependant. Et il est vrai que de mon côté aussi j'avais du mal à me retenir, sentant sa peau frémir sous mes attentions, il fut très vite impossible de contenir ma passion, et c'est nue qu'elle se retrouva sous mon corps massif. L'embrassant de nouveau, dans nos tenue d'Adam et d'Eve, je ne sus faire qu'une chose alors, l'aimer de tout mon être. De mes caresses j'échauffais son corps, et il en fut de même pour moi. J'aimais tant la sentir vivace et forte, enfin elle avait retrouvé le sourire de part la rencontre avec sa mère quelques jours plus tôt. Je ne pus m'empêcher de sourire. Il n'y eut rien de bestiale dans cette étreinte qui ne dura pas plus d'une heure. Et encore. Elle fut assez rapide pour me permettre d'évacuer le désir qui m'avait enlacé alors, et je profitais de chaque instant d'intimité. Lorsqu'elle lécha mon cou, lorsque j'embrassais sa poitrine, ou qu'elle caressa mon dos, ou encore lorsque dans un dernier effort, c'est nos deux corps qui se rejoignirent pour ne faire qu'un, et presque immédiatement, après des préliminaires qui m'avaient presque frustrés, c'est l'extase qui vint me prendre. Et je n'avais pas su parler durant ces moments, préférant entendre le doux murmures des gémissements et des assentiments qu'elle prononçait en encouragements. Lorsqu'enfin les battements de mon coeur furent calmés, j'en profitais pour m'allonger sur son ventre, alors qu'encore nous nous trouvions sur les draps de sois défaits. Et moi qui avait commencé la journée dans une humeur sombre, c'était à présent passé. Un instant passa ...

- Je pense que tu devrais mettre ta camisole orange mon coeur, avec ce jean délavé qu'Esmée t'a ramené de New York. Dis-je finalement avec un sourire taquin sur les lèvres en la regardant dans les yeux.

Je me levais finalement, ne pris pas la peine de mettre un sous vêtement et prit un jean pour unique habit.

- Je te propose une journée au soleil ... Profitons de la tranquillité des lieux, je te fais un brunch spécial Quilleute mon coeur ! Prépare - toi ! Tu m'as mis dans une humeur d'enfer ( xP ) !

Sur ce, je sortis de la chambre, descendis les escaliers et me retrouver devant la cuisine où j'entrais pour lui préparer de quoi se restaurer. Parce que même cette petite séance m'avait donné faim en fait ...