| | | Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] |  |
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Lysiane Emily
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|  Sujet: Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] ![Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) 22.11.09 23:36 | |
| Ce matins je me réveillais assez tôt bizarrement.Même si le soleil déjà nimbait ma petite maison de bois.Ma maison ..non pas la mienne celle de ma mère défunte.Après une nuit passée à cauchemarder et à crier,comme à mes habitudes,depuis que je dormais ici,je me levais d' humeur maussade.Mon lit était toujours là,à la même place,rien n' avait changé depuis mon absence.Je m' assis sur mon lit et scruta le petit living .. Cette maison réveillait tant de souvenirs en moi.Je soupirais et observa quelques instants le collier de perle qui avait appartenu à ma mère,médaillon d' argent,finement ciselé,avec son nom écrit au dos.
" Naomy Evans "
Rien que ce souvenir,me ramena brusquement à ma réalité.Elle était morte,il y a cinq ans.J' avais cru que c' était un cauchemar au début.Je me souviens de mon innocence enfantine et de mon déni.Mais j' avais bien du m' y faire.Je n' avais plus personne,après que mon lâche de père ait pris la fuite.Je me levais chancelante et encore ensommeillée.Je chercha de quoi manger dans mon sac.Luna et Maack dormaient au pied de mon petit lit,et déjà Maack levait la tête,curieux.Je lui répondis par un croassement de voix horrible.
- Vas chasser si tu le souhaite ..
Je fouillais frénétiquement mon sa à dos à la recherche de nourriture.
Le problème étant que j' étais ici depuis un petit temps déjà et que la nourriture commencerait à se raréfier d' ici peu.Je grognais pas maintenant,j' irais chasser cette après-midi,mais là je devais bien me nourrir.Après dix bonne minutes de recherches je dénichais enfin quelques sandwichs.Je les plaça bien en évidence au dessus du sac et en pris un pour maintenant.Je souris et chercha de quoi me changer dans la petite garde-robe près de mon lit.J' enfila vite fait un haut,un pull bien chaud et un pantalon.Ainsi qu' un bonnet.Quand j' eus fini mon etit train-train quotidien,je conseilla à Luna et à Maack d' aller chasser.Moi aujourd'hui je devais chasser absolument pour avoir de quoi me nourir.
Après avoir fermé la petite porte de la maison j' étais partie dans la forêt en sautillant et en chantonnant.Même si ma situation d' orpheline me déprimait au plus haut point,j' adorais chantonner et ça me réconfortait.
- Promenons-nous dans les bois pendant que les loup n' y sont paas ..
Soudain je sentis un présence non loin de moi.Je m' arrêta et vis une grande personne juste là devant moi.Aussi blanche qu' un cachet d' aspirine.Il a des cheveux blonds très pâles et des yeux ' un couleur bizarre.Curieuse je m' approchais encore de cette personne pour le moins étrange.J' avais une drôle d' impression.Il était dos à moi à présent et je remarquais derrière lui,un animal immobile.Que lui avait-il fait.Je poussa un gémissement.Pas les animaux .. Eux qui sont tout pour moi.Je le fixa de mes pupilles marrons intriguées,même si la peur me saisit avec une extrême violence.Je sentis mon cœur accélérer sa cadence.Je le fixais sans rien ajouter.Dépitée. | |
| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] 25.11.09 4:41 | |
| ![Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] Topiiic](https://2img.net/r/ihimizer/img405/954/topiiic.png) ![Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] Topiiic0](https://2img.net/r/ihimizer/img410/3883/topiiic0.png) La peur est ce qui rend méchant ;
la méchanceté est ce qui fait peur.Depuis mon arrivée à Los Angeles, je chassais de plus en plus souvent, presque tous les jours. Depuis que j’avais retrouvé mon travail à l’hôpital, je prenais soin d’atténuer quotidiennement ma soif, puisque je me retrouvais de nouveau dans une position où l’odeur du sang humain parvenait toujours à mes narines. Je ne voulais en aucun cas blesser un humain par ma faute, ou pire encore ; le tuer. Je n’avais jamais touché à une seule goutte de sang humain et ce n’était pas aujourd’hui que j’allais commencer. Moi, prévenant ? Absolument. Pas question de tuer quiconque, qu’il soit humain ou vampire.
Je partis donc ce matin là dans un esprit calme et reposé. J’avais tout d’abord pris une douche chaude comme je les aimais, puis avait enfilé un pantalon simple et une chemise et passé du gel dans mes cheveux. Puis j’avais ouvert la porte arrière et m’étais élancé à travers la brume matinale en direction de la forêt. Aujourd’hui, j’avais besoin de dépenser de l’énergie, de courir à une vitesse folle à travers les arbres comme j’aimais bien le faire à l’occasion. Je m’’éloignais alors de la maison à des centaines de kilomètres, découvrant un territoire inutilisé par d’autres vampires, découvrant de nouvelles odeurs, de nouvelles proies, plus fraîches. J’avais du temps aujourd’hui pour faire une randonnée de la sorte. J’aimais aussi me retrouver seul à l’occasion, savourant une chasse méritée. J’avais besoin de sentir le bruit de mes pas dans les feuilles, de sentir chacune de mes foulées résonner sur le sol encore frais.
J’avais commencé par monter à un chêne sur la branche la plus basse. Puis, sans un bruit, j’avais attendu qu’un animal vienne s’y positionner. J’ai attendu pendant des minutes, des heures, je ne savais pas ;; je n’avais pas la notion du temps en ce moment. Mais mon attente fut finalement récompensée lorsqu’un cerf arriva au petit trot, s’arrêta sous l’arbre en broutant quelques feuilles qui poussaient à un arbuste. Il ne m’en fallu pas plus pour mettre tous mes sens en éveil et mon instinct de vampire se réveiller brutalement. Je me mis debout sur la branche et, prenant mon élan, je sautais sur le dos de ma proie, lui cassant les pattes au passage. M’assoyant par terre par la suite, je pris le corps inerte de ma victime, sa tête entre mes mains et planta mes crocs dans son cou. Le sang était frais et délicieux, laiteux. Je me délectais du liquide quand une voix pure et cristalline –celle d’un enfant à coup sûr- brisa le silence de la nature.
« Promenons-nous dans les bois pendant que les loups n’y sont pas ... »
Je me relevais légèrement la tête, essayant de discerner quelconque mouvement à travers les arbres. Enfin, ce ne fut que lorsqu’un craquement de branche résonna derrière moi que je me retournais vivement, essuyant au passage le sang qui perlait sur mes lèvres. Le spectacle me laissa sans voix. Une petite fille se tenait devant moi, tremblante et apeurée, ses grands yeux enfantins me fixant avec horreur. Je levais les sourcils, surpris. Mais une fois l’étonnement passé, je baissais les yeux vers elle et mes lèvres s’étirèrent dans un sourire chaleureux.
Réussis-je à dire dans un murmure. | |
| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] 25.11.09 17:56 | |
| ![Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] Carlic10](https://i.servimg.com/u/f99/13/49/23/16/carlic10.png) ![Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] Lysi_10](https://i.servimg.com/u/f99/13/49/23/16/lysi_10.png) La peur est la pire des armes que quelqu' un
puisse utiliser contre vous..Alors ami ou ennemi ?
Un,deux,trois ..
● Je restais figée devant cette homme,bizarre,il avait l' air malade.J'
avoue je suis tétanisée et cette réflexion n' était qu' un moyen
pour tenter de ma faire oublier cette vision.Un cerf gisait exsangue
derrière lui.Il avait encore du sang sur les lèvres.Un frisson me
secoua de la tête aux pieds.Non ça ne se pouvait pas.J' avais
beau essayer de trouver une explication logique à cet évènement
étrange je n' en trouvais pas.Je frissonna de plus belle quand il
posa ses yeux d' or liquide sur moi.Allais-je subir le même sort
que ce malheureux cerf.Je n' osa y penser,tant j' avais peur déjà.
Je respirais difficilement et tremblait comme une feuille morte.Je
dus me retenir pour ne pas fondre en larme.C' est horrible.Je le fixa
de mes yeux apeurés. Je n' arrivais vraiment à comprendre.C' est ..
c' est un rêve je vais me réveiller.Ces choses là n' existent pas.
Pas dans la vie réelle.Je soupira,ferma mes petites paupières et
essaya de me calmer.Mais naturellement ce fut vain.Je tremblais
vraiment et à vrai dire moi qui était si courageuse d' ordinaire je me faisait pitié.raah ou était passé ce courage légendaire? J' en pestais
cet inconnu était arrivé à me démonter en moins d' une minute.
Je poussa un petit grognement agacé à peine audible.Me calmais
enfin en apparence et ajouta d' une voix tremblante et curieuse.
- Pourquoi je ne devrais pas avoir peur .. Alors que ce que je vois, me paraît purement irréel..Qui .. qui .. qui êtes vous monsieur ?
Je ne voulais plus trembler et pourtant je n' avais pas le choix.La peur,la pire des armes qu' un ennemi puisse utiliser contre vous.Elle vous paralyse,vous affaiblit au plus haut point,autant physiquement que mentalement.Moi qui avais un contrôle de moi inoui et une maturité que je m' étais forgée pas à pas.J' avais l' air bien bête à trembloter comme une pauvre feuille morte.Ca me dégoutait tant de travail à la poubelle.Je m' étais constituée pendant toutes ces années une carapace,sur laquelle ricochaient moqueries,méchancetés.Une carapace solide pour que personne ne me perçoive faible et incapable de me défendre comme en cet instant.J' étais incapable de ma battre contre lui.Et le pie c' est que je ne savais toujours pas ce qu' il est.Un dangereux meurtrier,un méchant comme dans les films.Pourtant il me souriait.Il n' avait pas l' air méchant,mais le noir de ses yeux et les quelques tâches de sang présentes sur lui,ansi que le cerf egorgé me criaient de m' en fuir à toute jambe.Et pourtant je demeurais là,incapable de bouger.Si il décidait de s' en prendre à moi je serais innévitablement et définitivement foutue.Je m' entendis gémir.Je lui dit aussi à voix très basse.
- Ne .. ne me tuez .. pas je vous en prie ..
Et ce que j' avais redouté arriva.Les larmes tant redoutées,l' essouflement du aux battement effreinés de mon coeur.C' en était trop.Je ne pouvais comprendre et ça m' énervait d' autant plus.Je pleurais à présent à chaudes larmes.Ma curiosité me fixait au sol,tel d' énormes câbles d' aciers.Je vis ma vie défiler devant moi.En fait que des évènements insipides.Voilà comment se résumait ma vie.Insipide et dénudée de tout intérêt.Soudain tout se mélangea das mon cerveau,trop de choses s' y bousculent.Je sentis le sol se dérober sous moi et je tomba sur le sol.J' eus le temps de souffler avant de sombrer dans l' inconscience.
- Tuez moi monsieur .. je ne mérite plus de vivre.
Je revis le corps ensanglanté de ma mère,immobil.Le visage de mon père,sadique et les visage de Luna de Maack et enfin de schynzo .Ils tournoyaient dans ma tête,comme des fantômes.Ou alors c' était eux qui étaient vivants et moi morte.La mort est tellement plus facile que la vie ..Je n' en sus pas plus,le noir s' installa.
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| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Promenons nous dans les bois ..[ Carlisle ] 28.11.09 16:34 | |
| La peur est ce qui rend méchant ;
la méchanceté est ce qui fait peur. La peur prenait souvent plusieurs aspects ; elle pouvait se présenter sous forme de larmes, de pleurs, de soupirs, de bégaiements, d’une fuite à toute jambe, d’une indifférence totale –pour les plus courageux- ou pour les plus émotifs ; sous l’apparence d’une crise d’hystérie ou même d’un délire. La peur était un sentiment visant à créer de la confusion, de l’insécurité et de la faiblesse dans l’esprit de quelqu’un. Mais elle pouvait aussi être une merveilleuse source d’adrénaline ; être capable de se surpasser et de faire quelque chose dont on ne se croyait jamais capable en sa présence. Elle avait un pouvoir de distorsion énorme, le pouvoir de transformer quelqu’un en quelques secondes à peine. Voilà pourquoi elle était si crainte de tous. Je m’en voulais à présent d’être involontairement la source de ce sentiment injuste et si oppressant. C’était la pire des armes, la pire chose à faire subir à quelqu’un. En ce moment, je me sentais cruel de terroriser une petite fille de la sorte.
Cependant, sa question me prit au dépourvu. Je me figeai, mon visage de marbre paralysé dans une expression de surprise totale. Je mis longtemps à trouver les mots à dire. Je ne voulais pas la traumatiser et la faire souffrir d’avantage ni lui mentir en même temps. Il me semblait qu’elle avait déjà assez souffert jusqu’à présent. Mon cerveau analysait la situation à une vitesse incroyablement vite, mes méninges travaillaient très rapidement. Enfin, lorsque je trouvai exactement la bonne chose à dire, elle prit à nouveau la parole, d’une voix beaucoup moins confiante maintenant. Elle était si fragile que ses mots semblaient trembler sous l’effet de la peur.
« Ne ... ne me tuez ... pas je vous en prie … »
Maintenant, les larmes arrivaient. J’avais complètement détruit ses défenses à présent. Elle n’était plus qu’une petite fille en pleurs devant moi. Je pouvais en une seconde la tuer, mais elle restait là pourtant immobile, attendant que le destin intervienne. Elle avait l’air si fragile que c’était à peine si elle réussissait à se tenir debout. On aurait dit une enfant chétive qui allait se faire manger par le loup de la chanson qu’elle fredonnait plus tôt. Le loup, c’était moi. Et ses larmes se déversaient par terre, se perdant dans les feuilles comme un torrent continu de sanglots.
« Je ne te ferai aucun mal, c’est promis. »
Lui dis-je, essayant en mal de la consoler. Mais il sembla que mes paroles n’eurent aucun effet sur elle, car ses larmes ne cessèrent pas. Au contraire, elles continuèrent de plus bel à couler sans que je ne puisse rien faire pour les arrêter. Elle sembla sombrer dans un profond désespoir. Puis, ses jambes tanguèrent et elle s’effondra par terre, inconsciente. J’aurais voulu l’aider, mais il était trop tard. Je la pris dans mes bras délicatement, elle pesait une plume ! Je pris mon élan et commençais à courir dans la direction de la villa des Cullens à une vitesse folle. | |
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