A tu peur de la mort Innocence ?! || I.Blood

La soirée venait de commencer, une soirée devant la télévision ?, Non merci. Ella avait une envie de s'amuser, de pensé a autre chose, de danser et de chanter tout la nuit; ou du moins une bonne partie. Ella avait sa soirée de libre puisque Josh était de sorti avec son meilleur ami, soirée entre homme avait il dit. Après un coup de fils avec Clya pour savoir si elle voulait sortir, réponse qui fut négative puisqu'elle allait chasser, la jeune femme décida de sortir seule et elle allait surement trouver un ami, ou faire une rencontre. Johnson était assez sociable mais depuis son retour, son don lui permettait de voir l'avenir et donc ce qui ce passerais avec certaines personnes.IL est 20 heures au clochet de la ville (-..-); Ella était dans le centre, une soirée dite privée avait lieu au captain. Les gens connus ou assez riche pour y entrer.

Se faire voir ? Non merci mais Ella voulait profiter de son ancien notoriéte pour s'amuser et pour peut être rencontrer un producteur qui pourrait être interessé par sa voix. La jeune femme vetu d'une robe rouge assez sexy mais pas pour autant vulgaire entra sans probléme des que le vigile entendit son nom. Il fallait avouer que c'était assez agréable d'etre connu, d'avoir ce regard posé sur vous quand vous entrez dans une piéce. Un sourire et elle était dans la piéce bondé de monde, de petit riche et de chanteur. Il y avait au centre, Brian; c'était un jeune homme de dix neuf ans, qui avait sorti il ya quelques semaines un CD; Son image : le PlayBoy que tout les filles s'arranché, beau goss celà suffisait emplement. Le jeune homme la salua quand son regard s'arrêta sur une jeune femme au fond de la salle, Blonde, trés belle; elle regardait le monde avec tant que force. C'était impressionnant. Ella salua Brian et parti en direction de la jeune femme. Une fois devant elle, elle sourit

Innocence ... C'est un plaisir

Ironique bien sur. Leur derniere rencontre remonté a quelques semaines. Ella avait assisté a la mort du patron du StarBuck. La jolie Blonde l'avait bien sur tué.

Qui est ta nouvelle victime ?

La nuit, un vrai plaisir. Je ne dirais pas que je la préfère au jour mais elle avait un coté très attirant. A la fois magique et innocente, douce et sombre, calme et folle. Contrairement au jour, elle avait quelques choses d’inconnu. Tout pouvez changeaient en une nuit. Et Ella en était assez folle. Enfin surtout avant, étant plus jeune elle dormait chez elle peut souvent et passé beaucoup de moment avec Ana ou ses autres amis en boîte de nuit. Cette nuit là semblait être plein de surprise. La première raison était surtout un ennui profond, et regardez un de ses films bidons a la télévision, non merci. Le captain est un club très réputé de la ville, bon ou mauvaise cela dépend complètement de l’opinion. Ce n’était pas ma première sortie dans ce club, j’y avais passé de bon moment. Il faut dire que je m’y étais fait des amis, enfin plutôt des connaissances.

La salle était pleine mais alors vraiment pleine, la surface était bondée et il était vraiment difficile de voir le sol de la pièce. La plupart des gens étaient des jeunes mais il y avait un grand pourcentage de « petite fille à papa », en général de belle blonde aux corps de rêve, perché sur des talons aiguilles de dix centimètres, accompagné d’une mini robe pour être sur d’attirer tout les hommes sur elle. Ella trouvait ça tellement pitoyable, mais bon elle ne pouvait pas faire autrement que de les voir. Les playboys étaient en grand nombre ce soir, à peine arriver, que miss Johnson se fit abordée par deux hommes, plus jeunes qu’elle. Sans doute encore au lycée. Elle se contenta d’un sourire et parti. En entrant la jeune femme salua le DJ, qu’elle connaissait un peu. En effet pendant plusieurs soirées, il avait mixé et Ella avait parlé un peu avec lui. Très sympathique en plus de très mignon. Il avait précisément 22 ans, il allait ce marié dans quelques mois et avait d’ailleurs demandé à Ella de chanter pour ce mariage. Il y a d’ailleurs deux semaines, sa futur femme avait mit au monde, une petite fille, magnifique. Les yeux bleus et un visage d’ange. Le petit trésor s’appelait « Pauline », Ella Rosalie l’avait d’ailleurs rencontré, elle était magnifique.

De sa place, elle ne pu rater, Innocence, passa devant de DJ, lui caressant la peau, suite à un sourire parfait et un regard dont elle avait le secret. Son regard la suivit, dans le moindre de ses gestes puis Ella le vit, enfin vit son intention de tuer cette jeune femme, perdu dans ce monde, triste. Elle n’eu le temps de se lever que le geste fatidique fut accomplie, elle était morte, cette vision était toujours en horreur dans le cœur d’Ella. Pourquoi tant de cruauté. Ella resta un moment sans rien, dire ce demandant ce qui allait ce passer quand le vigile la verrait, son visage pale et sa marque. Ella en tremblait rien qu’a l’idée de voir le visage de ses parents lorsqu’il apprendrait la nouvelle. Essayant de penser à autre chose, elle la vit passé devant elle, toujours autant de grâce et de classe dans sa démarche, et encore une fois elle attira tous les regards sur elle. D’un geste rapide, la jeune femme se leva et s’approcha d’elle en la saluant. Les souvenirs de la première rencontre étaient encore frais dans sa tête mais surtout l’image de l’homme allongé sur le sol. Vide, mort.

« Toujours aussi ravissante ». Elle ne savait pas pourquoi elle lui disait cela mais bon c’était fait.

Le regard d’Ella alla directement se posé sur le DJ après la remarque d’Innocence, c’était ordre de question qu’elle le touche. Mais bon au fond comment l’en empêchée, elle était plus forte qu’elle.

« Le DJ ? Ella prit sa respiration afin de se calmer. Oui je vais t’en empêcher, ne le touche pas c’est un jeune père et il va se marier dans pas longtemps. Tu ne peux être si cruelle. »

Elle le regarda une seconde fois, espérant que ce ne soit pas la dernières.

« Je peux te garantir que sa ne marcheras pas cette fois. Et si ce soir c’était ton tour ? »

Je laissais mon regard se posait sur la silhouette gracieuse de la jeune et douce Ella Jonhson. Cette jeune femme, si vivante ne pouvait décemment pas être totalement humaine. Peut être que les changements opérés en elle lors de sa disparitions, car j'avais appris il y a peu qu'elle faisait effectivement partie des stars disparues comme je m'y étais attendue, étaient en parties responsables des différences que je trouvais en elle. Je laissais mon regard se portait sur sa tenue, si pétillante et en même temps quelque peu retenue. Comme si elle était venue pour s'amuser tout en gardant un certains recule, une certaine contenance que je ne voyais chez aucuns autres humains dans cette pièce.

Très rapidement, comme pour me persuader que j'avais raison, mon regard fit le tour de la salle, et je regardais attentivement chaque personnes dans la pièce. Il y avait trop d'adolescents. Quoi qu'en y réfléchissant un temps soi peu, cela était logique. Les jeunes, dans la société humaines, étaient ceux qui aimaient le plus s'amuser, prendre des risques, et les seuls qui semblaient complètement vivants. Peut être un peu trop d'ailleurs, par moment. Ils étaient aussi ceux qui périssaient en premiers, tant le mélange entre amusement et insouciance se trouvait être dangereux. Il était ainsi évident de constater que les vampires étaient pour la majorité de jeunes gens. Je n'en connaissais que peu qui avait dépassé la bar de la vingtaine et encore moins qui avaient réussi à atteindre 3o ans de vie humaine. C'était ainsi, les jeunes étaient incapable de reconnaitre le danger qui les entouraient, et aimaient à jouer au plus forts. Sauf qu'ils ne l'étaient pas vraiment.

Cependant, alors que je fixais la chère Ella une fois de plus, je constatais qu'elle était différente. Elle venait d'entrer dans un monde dont elle ne devait pas connaitre grand chose, mais y avait pris gout comme de bien entendu. Qui n'aimerait pas notre monde ténébreux et éternelle ? Personne de censé en tout les cas. Je lui avais d'ailleurs montré à quel point les vampires pouvaient être dépourvus d'âme et de raison. D'humanité. D'ailleurs nous n'étions nullement humain, celui qui dirait le contraire était soi fou, soi ignorant. Et pourtant, elle continuait à penser qu'elle pourrait m'empêcher d'être ce que je suis. Une buveuse de sang. Un monstre. Un prédateur pour ceux qu'elle voulait protéger. Et ca encore, c'était le plus étonnant. Elle voulait protégé des gens qu'elle ne connaissait pas. Qui ferait ca ? Que je sache les humains étaient des créatures égoïstes et peureuses. Combien de couples humains avais-je brisé, car l'homme avait laissé sa petite amie dans mes bras, ou alors parce que la fille s'était laissé convaincre de laisser son homme s'en sortir tout seul. Combien aujourd'hui pleurait encore son compagnon d'alors ? Probablement aucun. Et pourtant, cette fille voulait les sauver. C'était si courageux et stupide comme décision.

Dans un même temps je la trouvais fascinante dans sa manière de faire. Je la vis se mettre entre le DJ et moi. Elle afficha un masque d'assurance que je trouvais troublante venant d'une humaine si faible. Peut être avait-elle une force dont j'ignorais l'existence, mais de toute manière elle serait si infime par rapport à la mienne. Elle se décida, pour me dissuader de le tuer, de me dire qu'il allait se marier, qu'il était père et que de toute évidences elle ne pensait pas que je puisse le tuer en sachant cela. N'avait-elle pas vue à quel point je me fichais des humains de leur vie si minable. Ne savait-elle donc pas que la seule raison pour laquelle elle était encore en vie c'est parce que je l'avais décidé ? Je pourrais la tuer, maintenant, mais elle était bien trop intéressante pour que je ne me décide à lui briser les cervicales.

- Et moi je peux te garantir que même si sa femme était dans la salle ce soir je n'hésiterais pas à le tuer. Peut être même devrais-je le ramenais chez lui pour que la famille entière profite du ... spectacle. Dis-je dans un murmure cruelle et assuré.

Ella regarda l'homme une fois encore. J'avais d'autant plus envie de le tuer maintenant qu'elle s'était mise sur mon chemin. Savait-elle qu'elle venait de condamner cette homme ? A sa remarque je la fixais avec plus d'interrogation.

- Comment cela à mon tour ? Demandais-je ne voyant pas de quoi elle voulait parler.

Elle ne pouvait être si cruelle, si méchante et sans cœur. Je regardais autour de moi tout ses gens, tout ses gamins, toutes ses filles qui donnaient leur corps à des crétins, pourtant si jeune et pleine de vie. Je voyais la jeunesse d’aujourd’hui ou les principaux mots d’autre étaient l’alcool, la drogue et le sexe. Je repensais aux vraies valeurs de ma jeunesse. Les filles de nos jours étaient si étrange, je ne comprenais pas ce genre de comportement et les hommes n’en parlons pas mais de là a souhaité leur mort, revoir une personne mourir devant mes yeux vidait de son sang par la belle blonde, était devenu insupportable. Mais étrangement j’étais sur de pouvoir trouver quelqu’un de bien en elle. Illusion ou Réalité.

Mon regard passa dans tout les coins de la pièce mais il s’arrêta sur une jeune femme ou plutôt fille. Je me demandais d’ailleurs comment était elle rentrer ici, Elle avait à peine 16 ans mais elle était si belle, on aurait dit une jeune femme. De longs cheveux bruns légèrement ondulées. Une silhouette parfaite sans aucun défaut. Elle avait des yeux d’un bleu persan, un teint allé, elle ne passait pas inaperçu. Cependant elle semblait avoir bu, énormément bu. Elle marchait tout juste droit, un homme la suivait ; Il devait avoir 20 ans de plus qu’elle. Elle avait bu, elle ne rendait pas compte de ce qu’elle faisait. Quand elle passa devant, elle. Ella vit Carter, c’était le prénom de l’homme la forcer à coucher avec lui. La vision la refroidi, elle attrapa la jeune femme par le bras et dit à l’homme de déguerpir très vite. Il fuit après avoir croisé le regard de sa partenaire Blood. Décidément elle avait quelques chose qui effrayé les gens, à la fois si belle et si noir au fond d’elle. Carter jeta un dernier coup d’œil aux deux femmes et parti en direction de la sortie. Quand à la petite Leila, Ella lui prêta sa veste, et appela un taxi lui demandant de venir la cherchait jusqu’ici. Il arriva, elle paye et il la raccompagna, elle avait une confiance total en ce chauffeur qu’elle comptait dans ses amis. Elle senti le regard d’innocence sur elle, elle devait trop sa si stupide mais sa générosité prenait toujours le dessus.

RRR ; la rage monta en elle, elle savait très bien qu’elle n’arriverait pas à la tuer mais faire en sorte de qu’elle ne tue personne elle voulait y croire. Elle regarda sa camarade avec une force de caractère dans son regard. Elle s’approcha d’elle, leur corps séparé de quelques centimètres à peine, elle la regardait dans les yeux comme pour lui dire qu’elle était là.

« Tu as oublié dans ton Plan très cher que je suis là. Je ne te laisserais pas faire et si tu veux le tuer. Tue moi d’abord enfin si tu en es capable. »

Elle ne savait pas à quoi elle jouait mais bon

« Et si c’était ton tour de mourir ? Bonne chance, Que le jeu commence. »

Le jeu, l’avoir tout simplement et l’empêcher de le tuer. Elle s’approcha du DJ et lui dit de ne pas partir avec elle, elle avait fait de la prison. Une fois confirmer, elle lui fit un signe de la main.

La vie était depuis longtemps pour moi tel qu'un plateau d'échec. Chaque personne avait un rôle, chaque décision compté et se répercuter sur tout le reste du jeu. Certains appelaient ca le destin, de mon coté j'appelais cela le talent ou la manipulation. Je pensais ainsi que très peu d'humain prenaient conscience qu'ils n'étaient que de simples pions. Certes, pas mal le disaient, criant sur les toits qu'ils ne se laisseraient pas faire aussi facilement, qu'ils avaient du caractères et qu'ils étaient les seuls maitres de leur destinée. Mais ils avaient beau réussir à se persuader de leur puissance superficielle, ils n'en étaient pas moins toujours aussi inutiles et faibles. Je ne comprenais pas pourquoi ils s'évertuaient à se chercher une place dans le monde ou une identité qui ne leur correspondaient pas. Ils aimaient apparemment être malheureux, mais je m'en moquais bien de ces êtres si insignifiants. Ils étaient tous des marionnettes entre mes mains, des pantins que moi seule pouvait décider de briser ...

Il arrivait cependant à ce que je sois moi aussi prise dans les filés du destin, cette invention humaine que certains associaient même à un dieu suprême ou je ne sais quoi, et que je ne puisse aller contre, comme en cette instant. Alors qu'une humaine, puisque je ne pouvais décemment pas la considérer autrement, avait comme but de me contrer. Une décision dangereuse, et bien stupide, mais qui traduisait un courage rare chez un être inférieur. Ella prenait alors une sorte de beauté grandiose qui me fascinait. Je sus à cette instant que je ne serais pas celle qui la tuerait. Je ne pouvais pas ôter la vie à un être si sublime en un sens. Peut être même sera-t-elle une sorte d'expérience. Se ne serait pas la première fois que je suivrais, protègerais même une humaine dans le but de la comprendre. J'aimais les nouveaux spécimen, aussi complexe que cette jeune femme. J'aimais les observer, dans leur milieu naturelle, comme certains le faisais avec des animaux. J'aimais traduire chacun de leur geste, chacune de leur paroles, pour comprendre un peu mieux les hommes et pour ainsi mieux comprendre ce que je ressentais au finale. Car bien que je sois une vampire, il y avait toujours pas mal de choses qui me rapprochaient d'eux, et bien que cela me répugne de l'avouer, je ne pouvais aller contre. Je devais comprendre les Humains, pour comprendre ce que j'étais moi, au final.

Je vis Ella me quitter, un instant, pour observer une jeune fille, humaine, pommée et droguée, qui marchait bien malgré elle jusqu'à une sortie. Elle trébuchait, se rattrapait tant bien que mal au chaises, et aux corps qui l'entouraient. Je la vis plutôt jolie, je l'admettais, j'avais rarement vu de tel beauté chez les humains, presque parfaite, mais tout de même moins flamboyante que la notre. Et je remarquais alors un homme, vieux, comme de bien entendu, qui la suivait tel une ombre. Je vis son regard flamber d'une étincelle perfide qui me mit hors de moi. C'était une chose que je ne supportais pas, et je tuais en général d'un coup de dent les Hommes de son genre. Des pervers, des tueurs, des violeurs, je haïssais littéralement les hommes qui profitaient de leur "supériorité" physionomique pour s'accaparer le corps de femmes belles et désirables tel que cette jeune femme. Je n'aimais pas la mentalité ainsi salis des humains modernes. Du temps de ma transformation, à Londres à l'aube du 18ieme siècle, l'amour et le sexe étaient deux choses indissociables. Il fallait aimer pour toucher. Il fallait épouser pour partager. Il fallait être fidèle pour vivre heureux. Alors qu'aujourd'hui la morale n'était plus de mise, et plus personne n'en était doté.

Lorsque cette homme répugnant croisa mon regard, je le fixais d'un yeux de prédateur, noir et sans pitié, meurtrier. Je savais que les humains, n'importe quel humain se trouvaient effrayer par un tel regard de ma part, ou de n'importe qu'elle autre membre de mon espèce. Ils comprenaient alors que nous étions dangereux. Ils comprenaient qu'ils étaient faibles. L'homme tourna la tête et s'enfuit, sa respiration se coupa, je l'entendis très nettement, et j'eus durant un instant l'envie de le suivre pour le tuer, le torturait, lui faire avouer qu'il était une ordure de la pire espèce. Mais Ella reprit mon attention. Elle se montra d'une compassion morbide, de mon point de vue, envers la jeune femme. Elle l'aida à mettre sa veste, lui appela un taxi et l'aida à marcher jusqu'à la voiture. Je la suivais du regard, étonnée, fascinée, amusée par sa gentillesse que je ne comprenais décidément pas.

Fascinante, oui, elle l'était.

Elle revint alors vers moi, me regarda avec un air de mépris qui me fit frémir. Tout cela devenait très intéressant. Elle parla, d'une voix forte, bien que je devinais qu'elle était en réalité prise dans un torrent d'adrénaline qui la manipulait. Elle était donc tout aussi faible que les autres, mais peut être qu'elle en avait véritablement consciente, elle. C'était fascinant, vraiment. Elle me mit au défis de la tuer, et je perdis mon sourire moqueur. Je grognais, frustrée, sachant pertinemment que je ne pourrais pas la tuer. Je devrais faire autrement pour me nourrir ce soir. Pour approcher le DJ, pour le mettre en pièce. Elle répondit ensuite à ma question. Pensait - elle réellement que ce puisse être à mon tour de mourir ? Me souhaitant bonne chance elle s'éloigna, décrétant le début du jeu, et alla parler à son ami DJ, le mettant en garde contre moi.

Mais savait-elle que j'avais une chose qui dépassait toute promesse pouvant être faite ? J'attendis, tournant dans la pièce pendant un moment. Je regardais Ella, parfois, qui elle aussi essayé de me suivre, sans grand résultat. J'étais dure à trouver. Alors, lorsque 23h34 sonna, le DJ changea, prenant une pause pour aller boire un verre. Et comme je mis attendais, alors que je croisais sa route, le regardant d'un yeux attrayant, le coinçant sous le charme de mes attributs vampirique, alors qu'il perdait son souffle, et que les battements s'accéléraient, je vis la jeune femme derrière lui, au bar, qui comptait ne pas me laisser gagner aussi facilement. Je passais derrière elle, sentant encore le regard brulant de ma proie derrière moi.

- Oublis-tu que contrairement à toi, je suis déjà morte. Tu as bien plus à perdre en l'aidant qu'en me laissant le tuer ... Pourquoi prendre un tel risque Ella ? N'as-tu rien que ne te raccroche à la vie ? Demandais-je en fixant la bague à son doigt, puis son ventre.

C’était une perfection à l’état pure, elle était d’une beauté à coupler le souffle. Innocence était sans doute la plus belle femme de la soirée, une femme fatale à qui personne ne pouvait résister. Dés son arriver tout les regards furent projeté sur elle. Même moi j’envier sa beauté, son charisme et son charme ravageur. Mais quand Carter croisa son regard je vis dans le sien, une cruauté encore plus forte que d’habitude, les souvenirs virent d’eux-mêmes, au starbuck quand elle tua de sang froid le patron, elle m’expliqua qu’il violé son employer et aujourd’hui je retrouvais son dégout pour ce genre d’homme. Son regard traduisait la colère, la haine rêvant des violeurs, finalement nous avions un point commun. Faire souffrir l’autre était plus qu’affreux à imaginer mais ce dire que dans le monde actuelle, des hommes violent, torturent mais surtout prennent la liberté de certaines femmes pour leur plaisir personnel me répugnait. Je fus même étonné qu’elle ne le tue pas sur le champ mais elle le ferait sans doute plus tard et étrangement j’avais une boule au ventre rien que d’y pensais.

Mon regard se concentra sur elle, elle était si parfaite et si intrigante, mais il y avait un fond de cœur dans ce corps de déesse et je le trouverais forcement. Le défi de cette soirée était de lui laisser la vie sauve. Il allait être père comme Josh dans pas longtemps et la vérité c’est que je l’imaginais à sa place, à n’importe qu’elle moment il pourrait tomber sur elle et peut être périr même si je ne la laisserais pas le toucher. En m’approchant de lui, je lui dis tout simplement de faire attention à elle, je lui racontais qu’elle avait fait de la prison il y a longtemps, tout simplement d’être prudent. Il avait confiance en moi et j’avais confiance en lui. Pour être sur, j’allai me placé derrière le bar, pas trop loin mais pas trop prés. Juste assez pour la regarder. A mes cotés se trouvait un jeune adolescent, a vu d’œil … dix-sept ans. Blood s’approcha doucement, d’un pas modère jusqu’au bar, les lumières de la boîte la rendez encore plus éblouissante, plus belle que jamais. Le jeune homme dont j’ignorais le prénom, se mit à parler, à ses amis, tous d’un même âge, une bande de jeune prés à tout pour la fameuse relation d’une nuit. « Elle, je vais me la faire », il parlait d’innocence je sentais dans sa voix une insolence, et une façon que je détestais quand il désignait la femme. Il but son verre d’une traite et s’approcha d’elle, je savais déjà comme cela allait finir. Il essayant de la brancher avec une phrase du type « Salut poupée ».

La situation était vraiment ironique et intéressante, je restais là sans bouger la contemplant. Puis elle fut devant moi sans même que je puisse voir ou le jeune homme était passé, elle passa derrière moi. Le DJ n’étais la loin, il prenait sa pause et je savais que le sang allait couler. Etrangement je senti dans ses mots une sorte de compassion, elle ne voulait donc pas me tuer.

« C’est vrai que j’ai beaucoup à perdre mais lui aussi. Il est sur le point de crée une famille, il n’a jamais rien fait de mal. J’aurais préfère que tu tue l’homme de tout à l’heure. Je ne te le demanderais qu’une fois. Laisse-le vivre ses rêves. »

A mon tour mon regard se posa sur ma bague, mon mariage, ma vie et ce petit être qui allait naître.

« Et toi Innocence Blood, personne ne mérite que tu l’aide, personne. Tu n’as pas d’amie, de famille … Ya t’il quelqu’un qui mériterais que tu lui laisse la vie sauve ? »

J’étais sur qu’elle n’était pas si mauvaise que ça.

« Je vais t’empêcher de le tuer, et je sais que tu est incapable de me faire du mal. »

Le temps de parlait et le DJ était revenu, il m’afficha un sourire et me dit qu’il allait retrouver sa femme, c’était l’heure pour lui de devenir père.

« Sa femme va accoucher, veut tu vraiment qu’un enfant innocent grandisse sans son père ? »

Je lui fis un signe de la main, le regardant partir plein d’émotion. Mes mains se posèrent sur mon ventre. Je serais bientôt à sa place.

Les hommes avaient toujours la sale manie de penser qu'ils étaient irrésistibles. Comme ce gamin, qui m'approchant, un sourire qui se voulait séducteur accrochait à ses lèvres, pensant probablement que je serais encore une de ces filles -qu'il dit facile- qu'il pourra séduire pour la mettre dans son lit ce soir. Mais je me fichais bien de coucher avec cette espèce d'andouille qui se prenait pour un dieu. J'avais certes déjà ouvert mon lit à des Hommes depuis que Lui était enfermé en Italie, mais en général ils ne sortaient pas des draps, ils y restaient pour l'éternité, leur corps refroidissant à mesure du temps. Aucun d'entre eux n'aura eu droit au plaisir charnel avec moi, sans en sortir mort. N'étant plus qu'un souvenir dont j'oublierai l'existence après un moment. Ils n'avaient aucune importance pour moi. Jamais. Alors celui ci qui vint en sortant un ultime "Salut beauté" eut droit à un regard aguicheur de ma part. Peut être un peu trop aguicheur, il perdit le souffle. Me regardant avec soudainement plus d'hésitation mais aussi un désir pervers qui m'énervait profondément, il me toucha, prit ma main entre les siennes afin que nos deux corps se rapprochent. Il le regretta.

- Touche moi encore et je te jure que tu regretteras le jour où tu auras souhaité mettre ton sexe dans n'importe quel greluche... Dis-je à son oreille, alors que mes ongles s'enfonçaient dans la chair tendre de son poignet.

Un cris d'agonie s'échappa de ses lèvres, et il partie en courant vers la sortie. Je trouvais ces types si minables. Après ce cours numéro de charme minables, je me retrouvais au bar, près d'Ella, qui tentait encore de sauver le DJ. M'asseyant à ses cotés, je me laissais convaincre par ses arguments si justes, brillant de logique, me rendant faible et lasse. Pourquoi est ce que soudainement je sentais cette peine s'abattre sur moi ? Je n'avais plus envie de tuer. J'avais juste envie de boire du sang, de rentrer chez moi, ou tout du moins ce qui constituait ma demeure depuis que j'étais arrivée, et attendre que le soleil se lève pour reprendre contenance et me souvenir de se que j'étais venue chercher ici. Il ne m'arrivait que peu souvent d'hésiter ainsi, de douter, mais lorsque c'était le cas je redevais aussi faible qu'une simple fille. Je redevenais triste comme les pierres, et seule. Affreusement seule.

Ella me demanda de tuer l'homme de tout à l'heure, le violeur, et la haine envers ce genre de type me repris lorsqu'elle en fit référence. Je le tuerais certes. Elle me supplia ensuite, de laisser son DJ vivre ses rêves. Vivre ses rêves, dieu comme je rêvais de mon coté aussi pouvoir faire cela aussi. Je voulais tant pouvoir remonter le temps et vivre comme avant, dans ses bras, insouciante et amoureuse. Dévorée par ma passion, meurtrière.

- Bien ... Demain tu verras le visage de cette homme dans le journal, et tu sauras que grâce à toi un homme vis et qu'un autre est mort. Dis-je sans une once d'émotion dans le regard.

Elle observa à son tour sa bague, et son ventre. C'était beau, en un sens, de voir à quel point certain humains pouvaient aimer avec simplicité. J'aurai tant souhaiter aussi connaitre cela. La simplicité en amour. Je ne connaissais pas cela. Je n'avais vécu l'amour qu'avec un homme, auquel j'appartenais. Sans lui j'étais folle. Sans lui je ne savais pas qui j'étais. Sans lui je tuais pour le plaisir de sentir les autres souffrir, me sentir moins seule. Cette sensation de perte constante, de solitude extrême. J'étais bien heureuse lorsque quelqu'un ou quelque chose arrivait à me sortir de la lassitude de ma vie. Les mêmes habitudes meurtrières qui réglaient ma vie. Ella était une de ses choses, et lorsqu'elle me demanda si personne ne méritait que je le laisse en vie, je tournais mon regard vers elle. Elle avait compris que je ne lui ferais rien pour le moment.

- Disons qu'il arrive parfois que la curiosité prenne le pas sur l'envie de sang ... Murmurais-je.

L'homme, le DJ qu'elle considérait comme son ami vint lui dire aurevoir, annonçant qu'il allait être père. Cela me ramena quelques années plus tôt. Un siècle plus tôt. Lorsqu'un jour il était venu me rejoindre sur un lit au drapée de soie noire, et qu'il m'avait annoncé qu'il m'offrirait un enfant. Heureuse, amusée par cette nouvelle idée que je trouvais fort appréciable, je l'avais suivi jusqu'à un orphelina de Prague, où nous vivions alors. J'avais choisi un petit garçon aux cheveux bruns, et au regards bleu océan. Il sentait bon. Le miel, le soleil et l'insouciance. Seulement, alors que mes dents se plantaient dans sa peau douceâtre de jeune bambin je n'avais pu résister à l'appelle de son sang. Je l'avais tué, ne pouvant m'en empêcher. Lui avait vu cette acte avec un air moqueur. Je ne résistais jamais, il le savait. Et jamais plus il ne me demanda de transformer qui que se soit en quelqu'un de notre espèce.

- Probablement pas... Qu'il vive. Chuchotais-je.

Sans parents. De ma vie humaine je n'avais rien retenu, si ce n'est le fait que je n'avais jamais eu de parents. De père, de glaces, de balançoire. Rien de tout cela n'était commun pour moi. Je n'avais commencé à vivre qu'à ma mort. Je vis les mains d'Ella parcourir son ventre. Elle était bel et bien enceinte. C'était donc cela le petit bruit que j'entendais résonner autour d'elle. Son enfant. La vie. Je la haïssais pour ca.

- Une seule personne mérite que je la protège. Avouais-je sans comprendre pourquoi, mais ne pouvant empêcher les mots de sortir. Depuis 7o ans je suis seule. Je ne souhaite que le retrouver, le sauver, le ramener à moi. Je veux de nouveau vivre que pour lui ... J'aurai tout donner pour pouvoir être près de lui maintenant, le protéger. Vivre. Je ne vis que pour lui.

Je me tournais vers elle, mes yeux était d'une rouge profond, brillant de larmes qui ne coulaient plus.

- Tu ne dois probablement pas comprendre. Cette homme est mon créateur, et j'ai plus de deux siècles. Je ne connais que lui, et on me l'a enlevé. Si je tue ainsi, ces hommes que tu dis innocents, c'est parce que c'est plus simple de savoir que je peux faire souffrir. Je me sens moins seule. Je me sens ... forte.

« Je ne suis pas responsable de sa mort ; Je dois avouer que je hais ce type de comportement mais je suis incapable de lui souhaitait la mort. Je suis faible pour ça. Mais je sais que je ne m’en voudrais pas s’il meurt. »

Auparavant je ne m’intéressais pas vraiment à l’histoire de notre monde mais depuis que j’étais rentré des enfers ; je découvrais que le monde était plus beau et plus vaste que je ne l’aurais jamais imaginé. Chaque jour je découvrais les gens, les légendes, les choses surnaturelles mais surtout l’amour. Notre vie est pleine de douleur, de peine et de larmes mais il y avait une chose envident : L’amour. Aimer, sentir, regarder, sourire, c’était la seule chose qui dans une pièce noir, dans le pire des mondes pouvait survivre. Je croyais en l’amour, en l’éternité. Mais le vrai amour c’est lui qui vit, celui qui malgré les souffrances persistent, celui qui vous aiment dés le premier regard, celui qui fait battre votre cœur. Le sommet de votre boom boom. Je restais persuadé qu’il n’y avait pas plus beau au monde. Chaque matin en me levant, qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il neige ma journée était radieuse quand je voyais son regard posé sur moi. Mon amour pour lui était indécidable. Je l’aimais chaque jour plus qu’hier et moins que demain.

Parfois dans certaines situations l’amour est synonyme de tristesse, de peine et de cœur brisés. Plus je l’écoutais parlait plus je capté la profondeur de ses mots mais surtout la peine de son cœur. Cette femme qui me semblait si cruelle, s’ouvrait à moi et j’écoutais chaque moi, chaque parole sans rien dire pour le moment. Je pense surtout qu’elle avait besoin de se confier et les larmes se mirent à couler d’elle-même ; je comprenais sa peine, sa douleur. Elle avait perdu l’homme de sa vie, 70 ans avait passé depuis sa disparition. La voir pleurer, son regard sombre et rouge me firent mal au cœur. Personne ne méritait de souffrir.
Geste de folie ou non, ma main s’approcha de son visage froid et essuya ses larmes.

« Je … Je comprend mieux certaines choses, ta colère et ta haine de l’humanité. Je sais que perdre l’homme de sa vie est la pire souffrance mais n’oublie jamais qu’il reste dans ton cœur. Demande-toi si le venger serait ce qu’il voudrait ? Je crois qu’il te voudrait heureuse, que celle qui a fait vibrer son cœur soit heureuse. »

Je ne cessais de la regarder, je voyais en elle désormais ; Je posais ma main sur la sienne comme pour lui dire que je serais là. Etrange ou non je le fis sans aucune hésitation.

« La solitude … Je me rend compte de certaines choses. Je ne le remplacerais sans doute jamais mais si tu a besoin d’une amie, de quelqu’un a qui parlait. Je serais là. Je suis prête à être ton amie »

Je n’avais nullement peur de sa cruauté et de sa soif de sang.

« Et il est surement quelques part à penser à toi. Et n’oublie jamais de croire en lui, et en votre amour. »

Etrangement je ne savais comment prendre ses gestes et ses paroles. Elle semblait avoir envie de confier mais était toujours si froide dans ses gestes envers moi. Une chose est sur je commençais doucement à apprendre à la connaître mais j’ignorais totalement si c’était une bonne chose pour moi. Je voyais une vraie souffrance dans son regard et sur son visage. Elle avait souffert beaucoup plus que ce que je pensais. Cela m’étonna même d’être capable de ressentir de la compassion à son égard. Elle était si cruelle et je haïssais son attitude, son corps, son souffle, son regard tout en elle me dégoutait, son instinct de mort si fort qu’il prenait le dessus sur tout ses sentiments. J’essayais au mieux de comprendre ses sentiments et tout le reste mais son histoire était tellement compliquée. Son créateur avait fait d’elle un sorte de vampire sadique qui n’existait que pour vivre, il était elle, comme si il contrôler son cerveau et ses gestes. « Je lui appartiens » ces mots provoqués en mois une avalanche de frisson.

« Le sauver. Tout faire pour le ramener jusqu'à moi. Tout faire pour qu'il soit de nouveau mien un jour, c'est le minimum que je puisse faire. Trouver, torturer, et tuer toutes les personnes qui m'empêchent de mener ma mission à bien c'est une obligation. Ma vengeance est ainsi faite. La comprends-tu mieux, maintenant ? » J’eu cette vision d’horreur, toutes ses personnes mortes dans une marre de sang sous le regard noir d’innocence. Etrangement je ne pensais pas être si forte à l’écoute de ses histoires. J’aurais beau essayé de faire n’importe quoi personne ne pourrait la changer, elle resterait toujours comme sa mais en un sens je trouvais sa presque normal.

L’idée me terrifier, je ne savais pas quoi faire quoi lui dire. C’était tellement étrange de se dire que c’était normal. J’avais toujours était généreuse envers les autres, faisant preuve de tellement de compassion envers les autres et cela peut importe la situation mais je détestais la souffrance et la mort. Jamais je n’avais voulu la mort d’une personne ou sa souffrance et elle ne pensait qu’a sa. Nous étions opposés l’une à l’autre. Je commençais à me demander pourquoi je n’étais pas encore morte, si son instinct était si fort que sa, pourquoi vivais-je ? Que voulait-elle faire de moi ? Je ne préférais même pas y penser. Je bus mon cocktail d’une traite. Et mon regard se tourna une nouvelle fois vers elle, l’identité, tout était si claire maintenant. Je jetai un coup d’œil à l’homme derrière nous qui semblait passionné de notre conversation même si il ne devait pas comprendre grand-chose.

« Je la comprend en effet mais jamais je ne pourrais l’accepter. Je suis vraiment désole. Ca mets impossible. »

Je senti dans son regard une vraie rare et douleur qui me fascinait et me terrifier.

« L’homme dont tu parle a oublié un léger détails. Moi je ne te laisserais plus faire. Apprête toi à m’avoir dans ton chemin jusqu'à la fin des temps. »

C’était sans doute stupide mais elle ne voulait pas être complice de sa. Elle ferait n’importe quoi pour sa. Mais elle cherchait à protéger sa famille et ses amis avant tout.

« Tu es Innocence Mary Blood sans doute plus forte et plus sadique que moi mais il est temps que les choses changes. »

Mon passé, ce qui constituait mon être, était à l'image de celle que j'étais aujourd'hui. Je ne savais mentir, ou plutôt, il y avait des sujets sur lesquels je ne pouvais me permettre de mentir. D'omettre le moindre détail permettant de comprendre, explicitement, de quoi il en retournait. Mon passé, ma vie commune avec mon créateur, mon amant, mon âme soeur, en faisait parti. D'ailleurs, peut être était-ce le seul sujet de conversation sur lequel je ne disais jamais que la vérité. Je me refusais à nier, ou encore à oublier de quoi il en retourne. Je voulais encore me souvenir, des bons moments comme des mauvais. Des peines, des reproches, des nuits folles et violentes. De ses regards ténébreux, et les flambants de désirs. Et quoi encore ? Je savais, certes, qu'il était peut être le vampire le plus sadique qu'il m'eut été donné de rencontrer. Mais cela faisait partir de lui, et je l'aimais pour ce qu'il était. C'était d'ailleurs bien plus que de l'amour, et les mots se perdaient dans mon esprits lorsque je tentais de m'expliquer comment je pouvais qualifier notre relation.

C'était fort, effroyable, et violent. C'était la passion pure, qui tuait, qui rendait faible et qui faisait vivre. Parfois. Je ne pouvais vivre sans cela, et la passion, comme le veut son sens premier le veut, signifie :: Qui ne peut vivre sans. C'était tout à fait ca. Je ne pouvais me permettre de vivre sans lui. Je n'étais rien. Je n'étais personne, si ce n'est sienne. Et une tel fidélité, une tel volonté d'appartenir complètement à quelqu'un ne pouvait être compris d'un humain - égoïste. Je l'avais bien compris. Et pourtant, je m'évertuais à parler encore de ca à Ella. Quelque chose chez cette femme me mettait comme en confiance, et c'était dérangeant. Mais il m'avait apprit à ne pas aller à l'encontre de mes instincts, de mes envies, et lorsque je me sentais aussi ... bien, avec quelqu'un, même si ce n'est qu'un femme, alors je devais voir où cela me menait. Je me devais de le faire. Je me devais de comprendre cette humaine, et elle l'avait bien compris. Ella avait compris que je ne pourrais en aucun cas la tuer, avant que ma curiosité ne soit assouvit.

Alors, dans cette salle, où les corps se trémoussaient, et les humains oubliaient leur problèmes dans des verres d'alcools forts, il y avait nous. Toutes assises au bar, nous regardions dans les yeux, tentant d'un coté de comprendre de l'autre de persuader. Elle ne voulut pas que je fasse du mal à qui que ce soit. Et de mon coté, je voulais qu'elle comprenne que je ne pouvais faire autrement. J'étais le chasseur, c'était ainsi que je vivais depuis 2 siècles. Elle ne pouvait pas aller contre. Et pourtant, elle tentait encore, une fois que je me sois ouverte à elle comme jamais encore je ne m'étais ouverte à personne, de me convaincre de laisser tomber. Cela m'amena à me demander ce qu'elle attendait de moi. Voulait-elle, s'attendait-elle, à ce que je finisse comme les autres vampires qui habitaient dans cette ville :: végétariens ? C'était si stupide. Il semblait impossible que je m'assagisse à ce point, et elle devient bien s'en doutait.

Et pourtant, elle me dit encore un fois qu'elle comprenais, semblait plus part ce fait se persuader elle même que de me convaincre moi qu'elle en était capable. Mais Je ne la crus pas. C'était impossible, même si elle disait la vérité, qu'elle ne soit pas scandalisé par de tel comportements. Les vampires, tout du moins ceux qui acceptait ce qu'ils étaient, vivaient l'amour, le sexe, et le mariage de manière tout à fait spéciale et inhumaine en quelque sorte. Il ne s'agissait pas de s'offrir l'un à l'autre, de se dire "je t'aime" et de se faire du mal en oubliant les mots doux et les sentiments amoureux au bout de quelques mois ou années. C'était un engagement éternel et inaliénable. Ce n'était pas un engagement, c'était une promesse d'appartenance éternelle. Lorsque deux vampires s'unissaient, ils s'appartenaient. Aucun viol ne pouvait être commis, les deux êtres étant l'un à l'autre, leur actes, leur envies, et leur désirs pouvaient être assouvis de toute manière qui soit. Une fois que je l'aurais retrouvé, je pourrais bien le tuer si l'envie m'en prenait, de tout manière, il était tout aussi mien que j'étais sienne. Et cette appartenance, ce partage de corps et d'esprit. Ce lien de sang, et de rang. Nous ne formions qu'un tout. Et c'était étrange, et inexplicable.

Ella se promit, me promis, de se trouver sur mon chemin, de m'empêcher de faire du mal de nouveau à un humain. Je ne pouvais pas le permettre, ne souhaitant en aucun cas lui faire du mal à Elle. Mais que pouvais-je bien faire maintenant ? Elle semblait déterminer, plus que de raison, à ne pas avoir peur de moi et à s'élever face à ma folie. Bien qu'elle me connaisse déjà. Bien qu'elle sache de quoi j'étais capable, pour en avoir était témoin, elle se montrait d'un détermination, affichait une assurance qui me troubla un instant. Mais qui, je le savais, devait cacher un masque de peur pure que tout humains ressentait face à nous. Elle avait peur, mais elle combattait son instinct de survit pour protéger ses semblables, je lui trouvais au moins cette qualité. Bien que les actes qui lui permettent d'arriver à ses fins soient stupides. Je souris en la voyant si téméraire, et lorsqu'elle sembla me lancer un défis, je lui répondis d'une voix cordial, laissant ma douleur et ma peine s'effacer de mon visage, je redevins froide et sure de moi. Comme toujours.

- Je ne doute pas, Ella Johnson, que tu ne sois plus téméraire que tes semblables. Tu serais bien capables de te mettre en danger pour ses humains stupides, qui ne mériteraient aucunement un tel sacrifices de ta part. J'apprécie cela. Et de ce fait, je te demande d'accepter un marché. Une entente pour nous satisfaire toutes deux.

Je pris une respiration inutiles avant de croiser son regard.

- Je ne m'approcherais pas de tes amis. Ne chasserais que ceux qui méritent la mort, comme l'homme de tout à l'heure. Les violeurs, les meurtriers. Ceux qui deviennent aussi dangereux que moi pour tes semblables ... La mort leur sera offerte en châtiments à leur pêchers.

Je ne savais pas vraiment ce qui m'avait pris. Je n'avais pourtant pas pour habitude de faire de tel pacte. Ne vivant que pour moi et pour celui qui avait mon coeur, je n'avais jamais eu le besoin de me montrer meilleure face aux autres. Ils m'étaient incroyablement indifférent. Il était étrange de constater comme le regard des Hommes sur moi ne me faisaient rien. Je ne réagissais pas à leur œillades, Me contentant de les ignorer tout bêtement. Je ne répondais pas à leur tentative d'approche, et même lorsqu'ils cherchaient un contact uniquement physique, je jouais avec leur désir avant de leur arracher la vie. Ce qu'il pense de moi en me voyant pour la première fois ne me faisait rien. En général, leur corps leur disaient ce qu'ils devaient savoir. J'étais dangereuse, et incroyablement séduisante aussi, certes. C'était un problème en soit, beaucoup d'entre eux écoutaient leur sexe avant leur instinct de survie. Au risque d'y perdre la vie, ce qui arrivait en général.

Aussi aucune pitié n'a jamais trahit mes pensés envers eux. Je n'ai jamais ressenti l'envie de changer. Sauf maintenant. Je ne sais pourquoi j'avais proposé de ne m'attaquer qu'aux Hommes qui méritaient, selon moi, la mort. Après tout, Ella Johnson n'aurai su être un réel problème pour moi. Elle avait une vie à elle et n'aurait en aucun cas pu m'empêcher de tuer qui bon me semblerait. Ce qui est bête, c'est que j'ai cru un instant qu'elle le ferait. Faible comme je me trouvais en ce moment, mes pensés et ma raison distraites, j'avais proposé de changer, un peu, pour la rassurer, probablement, en un sens. Je ne savais pas, je ne comprenais pas vraiment ce qui m'avait pris.

Mais elle sembla prendre la proposition comme acquise, et me dit que les Cullen et les Black faisaient partis de ses amis. Je me souvins alors le chien de garde des Cullen dont j'avais gouté le sang. Ce fut atrocement douloureux, La chaleur qui m'avait alors envahit n'avait quitté mon corps que trois jours plus tard. Cependant je n'avais gardé aucune séquelles qui ne fut pas morale. Je m'en étais bien sortie sur ce coup la, mais je devais être prudente. Je me contentais d'acquiescer, le temps de quelques jours je pouvais ne pas chercher à tuer les Cullen, bien que ce soit pour ce fait que j'étais en ville. Le temps que Ella me fasse confiance. Ce raisonnement m'amena à me demander si elle serait intéressante en tant que vampire. L'idée de la transformer se trouva être assez alléchant. Mais je me devais de me contenir, pour le moment.

Ella, toujours soucieuse, me prévins que je ne devais en aucun cas faillir à ma parole, ce à quoi je répondis avec une sorte de mépris outragé.

- Je ne fais jamais ce genre de pacte, Ella Johnson. Que tu puisse penser que je suis une lâche me donne à penser que tu ne vaut pas mieux que tes semblables ... Je te donne ma parole.

Elle me proposa ensuite de fêter notre alliance, et je souris un peu, amusée pour la première fois d'une humaine ainsi. Ce n'était pas de la moquerie, ou plutôt si, mais ce n'était pas cruelle ni mesquin. Juste amusé, et c'était nouveau.

- Et comment proposes-tu de fêter cela ? Demandais-je intéressée.

J’avais peur d’elle, ce qui semblait compréhensible, elle était le vampire le plus redoutée des Etats-Unis, je doutais qu’il puisse y avoir plus cruelle, mais je cachais ma peur derrière une force que je puisais au fond de moi. Elle avait sans doute devine que ce n’était qu’une façade mais elle ne montrait rien, laissant une femme plus douce que d’habitude arriver à moi. Mais la douceur n’est qu’affaire de perceptive. Innocence était brillante, elle possédait ce charme ravageur qui faisait d’elle une déesse que je respectais. J’aurais aimé être aussi forte, belle et puissante qu’elle mais j’avais toujours était du genre peureuse, elle m’intimidée, me fascinait et tourmenté. Pour je ne sais qu’elle raison, j’avais confiance en elle et je savais qu’elle ne trahirait pas ce pacte. Elle continuer à tuer mais seul ceux qui aurait fait le mal autour d’elle ; le fait qu’elle me le propose m’étonna encore plus. La lâcheté, j’en doutais. Je la voyais plus, le genre de femme qui tiens ses promesses et qui n’a qu’une parole. Je suis sur que si elle m’avait promis la lune, elle l’aurait fait pour tout les moyens même si c’était impossible.

C’était nouveau pour elle comme pour moi. Mais plus le temps passait plus la nouveauté me donné de l’adrénaline. Le captain commençait doucement à se vider ; beaucoup de jeunes avaient trop bu et ne tenais plus debout. Il y avait au centre de la pièce, un homme plutôt mignon. Je le connaissais de vu uniquement. Il était chargé de faire les photos des soirées, qui seraient ensuite affichais sur le mur et publié dans le livre des soirées. Je vis à son regard qu’il repaira la beauté d’Innocence. Il approcha d’elle et avec une belle politesse il lui demanda si il pouvait la prendre en photo d’abord seule puis en ma compagnie et étrangement elle accepta. De sa douce silhouette, elle se leva et posa devant lui, il en fut impressionné et lui proposa même de devenir mannequin. Elle aurait été fabuleuse.

Je lui souris avant de me mettre à ses cotés, je me trouvais ridicule à coté d’elle mais bon je fis mine de me trouver assez jolie devant l’objectif. Quelques photos, il nous remercia et s’en alla. J’avais un peu peur de sa réaction mais elle n’en dit rien. Pour ma part je me demandais si elle apparaître sur les photos ; cela m’intrigué. Bref ; fêtes cela j’avais hâte. La naissance d’une nouvelle amitié ?

Je suis pourtant bien différente et tu l’apprendras au fils du temps.

Je prenais de plus en plus d’assurance avec elle. Je me sentais plus forte et plus courageuse avec elle, c’était assez étonnant.

Je me disais que l’on pourrait faire un truc que tu aimevraiment ; enfin appart tuer et boire du sang. Il ya un bien quelques chose que la grande Innocence Mary Blood aime non ?

Un sourire, et je me dirigeais vers la piste de danse encore assez pleine.

Ella Johnson, je ne sais encore presque rien de toi, et pourtant il y a une chose en toi qui me rend différente. Qui me rend fébrile, et un peu trop douce et calme à mon gout. Je ne sentais plus mon indifférence, je sentais la curiosité. L'envie de savoir, de comprendre, de connaitre. L'envie soudaine et unique de parler avec quelqu'un, et d'autant plus une humaine. Je me sentais soudainement si diminuée que ca en devenait frustrant, énervant, troublant. Je ne souhaitais plus qu'une chose, c'était de mettre un terme à cette conversation qui ne me rendait que trop calme, et trop gentille. Gentille, un mot qui n'avait jusqu'alors jamais été utilisé pour me décrire, et pourtant à cette instant j'étais celle qui le prenait. J'étais moi même consciente de ce qui était en train de ce passer. Je devenais faible. Aussi idiote, et pliable qu'une humaine entre les doigts de sentiments, de désirs incontrôlés. Je ne les avais jamais aimé pour cela. Je ne les respectais même plus pour cela. Certes il y eut une époque où les instincts humains m'avaient fascinés. DUrant des années j'étais resté dans leur ombres afin de les regarder, parler entre eux, s'aimer, ou encore se débrouiller dans un monde où chaque élément était un danger pour eux. Je ne savais si c'était l'instinct, ou la stupidité, mais ils n'avaient pas conscience de ces dangers. Ils vivaient avec chaque jour, sans les voir.

Comme les vampires, d'ailleurs. Depuis la nuit des temps nous vivions avec eux, parmi eux, et aucun d'eux ou très peu n'avaient encore pris conscience de notre présence. Pour le peu qui avait réussi, ils se faisaient tuer, disparaissaient, ou devenaient comme nous. Ce n'était pas un destin tragique en soi, je trouvais cela pitoyable de changer un humain parce qu'il connaissait notre secret. De même, j'aimais l'idée que ce soit toujours un secret. Après tout, un monde où les vampires seraient connus de tous, où nous pourrions sortir en plein jour sans avoir peur de se faire poursuivre par les Volturis. Mais alors, ce ne serait pas marrant. La traque, la chasse, la soumission de l'espèce humaine dans l'ombre. Et la peur. Certes, il y aura certainement de la peur, mais pas de la même manière. La c'était une peur pure, comme celle des enfants qui craignaient le monstres du placard. Comme celle des gens méchants qui attendaient le père fouettard le soir de noël. Alors que la peur qui les habiterait si ils apprenaient notre existence, serait plus de l'ordre du peuple apeuré par son tyran. Sans aucun réel intérêt. Le sang ne coulerait pas plus vite dans leur veine, il se refroidirait.

Pour le moment, alors que je parlais avec Ella, sans criait garde, un homme vint vers nous. Je ne l'ais pas remarqué jusqu'à ce qu'il s'adresse à moi. Trop préoccupé par Ella, et sa beauté humaine bien trop troublante. L'homme, beau et surtout vivant et inconscient, me demanda s'il pouvait me photographier. Une habitude sordide m'obligea à accepter. C'était toujours ainsi, le premier acte. LA rencontre en quelque sorte, entre la proie et son prédateur. Premier contact, alors qu'il s'approchait de moi et que son odeur me chatouillait les narines, je coupais ma respiration. Souris, pour l'éblouir. Il eut du mal à lever son appareil, alors que je posais pour lui. Mon regard le traversait, et le flash ne me fit rien. Il me demanda une photo avec Ella, et je me mis en position, docilement. L'homme se débattait avec un désir grandissant pour moi. Son coeur eut un raté lorsqu'il appuya sur le bouton de son appareil à plusieurs reprises. Une proie facile ... Mais pas pour moi. Cette soudaine constatation me fit perdre le sourire. Le jeune homme en prit cas et parti en nous remerciant.

Il ne sera pas ma proie.

Je me débattais avec cette sensation soudaine qui me prit les tripes, alors que Ella m'assura qu'elle était différente des autres humains. Je lui souris, étant sur que cette fille aurait ma mort, ou alors ma perte. Je ne le voulais cependant pas. Les rôles seraient changés, tôt ou tard. Je ne serais pas victime de ses moindres désirs. Je ne pouvais pas être domptée aussi facilement par une simple bonne femme. Jamais. J'étais une vampire libre, sure, arrogante. Je n'avais besoin de personne. Je ne craignais personne. JE n'aimais rien, je ne tenais qu'à une chose. Et ce n'était pas elle, alors à quoi bon ... Au final Ella me demanda ce que j'aimai, avant de partir sur la piste de danse. Elle était vivante. Pas moi.

Certes il y avait une chose que j'aimais. Mais on me l'avait arraché. Et je sentais de plus en plus une sorte de désarrois qui me prenait alors que je pris conscience que je n'avais pas traqué les Cullen depuis des mois .Pourtant ils étaient mon lien avec mon Homme. Mon Créateur. Mon Amour. Si je voulais le revoir, il fallait que je tue les Cullen. Il fallait que je mette les Rois italiens en colère. Et pourtant, je n'avais encore rien fais. Je me sentis vide de tout. Vide simplement. Je me haïssais à cette instant, de ne pouvoir le retrouver. Je me haïssais. Je repris mon souffle, fébrile, et alors je regardais du coté de la morte, la jeune fille que j'avais vidé de son sang au début de la soirée. Morte. Seule. Personne ne l'avait encore vue. Morte. Sa peau déjà froide, comme la mienne. Morte, comme moi. Seule ...

Je soupirais, et regardais Ella, sur la piste à des kilomètres de moi et de mon existence. Si différente, si attrayante. Si merveilleuse. Je soupirais. Me tournant sur le bar je remarquais son verre encore plein, tout comme le mien. Je souris, un peu. J'enfonçais la main dans ma poche, et paya l'addition, automatiquement. Le barman me lança un regard surpris, mais ne dit rien. Je lui dis de surveiller le verre qui était à la fille là-bas qui dansait sur la piste. Je me détournais, retournais dans la nuit. Dans mon monde. Seule. Personne ne dit rien, tout se passa en quelques secondes. Je sortis du bar et rechercha le violeur du début de soirée. Son odeur était proche. La traque commença.

Ce soir une âme était en paix. Une autre était morte, et une troisième perdue dans un monde qui n'était pas le sien. Sur le bar, la rose rouge qu'Innocence avait déposé perdit une pétale.