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 Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl'

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Holly K. O'Connell

Holly K. O'Connell


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MessageSujet: Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl'   Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl' Icon_minitime07.10.09 23:26

Sous l'effet de l'impulsion . . .


    Je grimpais le plus lentement et doucement possible les marches qui me séparaient des grandes portes de l’hôpital la plus réputée de L.A. À chaque marche un gémissement sortait de ma bouche. J’avais beau me mordre férocement la lèvre pour empêcher que ces gémissements énervants ne sorte mais ils sortaient quand même et tout ce que j’arrivais à faire en faisant ça, c’était de me remplir la bouche de sang. Moi qui détestais le sang, je détestais encore plus le gout du sang ; un gout de rouille pas très appétissant tsé . . . Soudain à cause de la douleur qui se faisait trop douloureuse et l’épuisement que me causait le fait de ma douleur et de monter ces marches qui me semblaient immense, je me laissais tomber sur le marche sur laquelle j’étais rendue et ferma les yeux, me tenant le ventre en respirant bruyamment. Lorsque je rouvris les yeux pour voir ou j’en étais rendue avec ces foutu marches, je me rendis compte que j’en étais seulement à la troisième alors qu’il en avait à peu près dix ! Je me tournais pour regarder les portes blanches en haut de ces marches démoniaques. Je pouvais distinguer les lettres géantes d’un rouge vif clignotant désignant ; URGENCE. Soudain, les sirènes d’une ambulance ce fit entendre et l’ambulance apparut devant moi. Deux hommes en sortir se dépêchant comme des malades. Ils sortir d’en arrière un espèce de lit comme dans les films lorsque quelqu’un était entrain de mourir et que l’ambulance l’amenait à l’hôpital pour essayer de le sauver le plus vite possible. Puis j’entendis les roulettes du lit passer à mes côtés, ils passaient par des genres de marches plates qui étaient à mes côtés puis, ils rentrèrent dans l’hôpital me laissant seule à mon sort. Ah ! Mais oui ! Pourquoi n’y avais-je pas pensée !? Au lieu de me tuer à monter ces marches sataniques, j’ai juste à utiliser ce passage. En plus il y a une barre pour nous aider à monter. =) GNAHAHA. Sans aucune attente, je fonçais sur ce passage qui me sembla être celui que Jésus avait empruntée lors de sa résurrection ; divin.


( . . . )

    Voilà ! Enfin délivrée de cet enfer ! Me voilà enfin au sommet du château ! 8D Les portes royales se tenaient fièrement debout devant moi. Avec une délicatesse qui m’était inconnue, je les poussais pour qu’elles s’ouvrent. Ma jambe me faisait encore mal mais je me consolais en me disant que j’étais enfin à l’intérieur de l’hôpital et qu’on allait très vite me soigner. J’allais tellement souvent à l’hôpital que plus rien ne m’était inconnue dans cet endroit morbide envahie de blanc à en donner un mal de crâne. -__-‘ Les gens s’activaient comme des fous autour de moi. Les médecins passaient comme des fléchettes en feu à côtés de moi. Normalement, j’aurais eue un mal de cœur intense par toutes cette agitation mais j’étais tellement habituée par cette ambiance que ça ne m’affectait plus du tout. J’étais aux urgences mais j’avançais comme une tortue avec une jambe fracturée. Donc, vous devez surement vous doutez que ça m’as pris genre un siècle avant de me rendre au bureau des urgences même s’il était collé sur la porte d’entrée. Après dix siècles plus tard j’étais enfin arrivée au bureau. Une jeune femme d’une quarantaine d’années me regarda avec un air que je trouvais louche pour une infirmière qui est supposée devoir aider les gens et tout et tout. Voyant qu’elle me regardait toujours, je lui expliquais mon cas et lui demanda de voir un docteur le plus rapidement possible. Elle me regarda sérieusement avant de se pencher sur le côté, examiner ma jambe et se mettre à rire de ma gueule à gorge déployée. -_____-‘ Elle ne comprenait donc pas cette vieille folle !? J’pouvais peut-être mourir au boute de mon sang là pis elle à riait d’ma yeule ! Après un bon cinq minutes sur lequel elle ne cessa de rire de moi, elle finit par me regarder et me dit exactement ça ; « Bon, p’tite, arrête de niaiser pis va t’inscrire dans file d’attente pour voir un docteur de l’autre côté. Ici on est aux urgences on à pas l’temps de s’occuper d’une p’tite égratignure au genou ! » QUOI !? Une petite égratignure !? À m’niaise là ! À peut-être besoin de lunette la vieille ! Pis en plus, c’est quoi son problème de m’parler d’même !? À peut-être oubliée qu’elle est une infirmière et qu’elle devrait me consoler et m’aider ! Un air boudeur se dessina sur mon visage c’est dans cet état d’esprit que je me mis lentement en route vers l’autre côté pour m’inscrire dans la liste d’attente.


( . . . )

    Voilà peut-être 3 heures que j’attends toujours que mon nom soit nommé au microphone de la salle d’attente. Moi, étant une personne pas très patiente tsé, je commençais sérieusement à m’agiter. Le sang continuait toujours de couler le long de mon petit genou chéri. Aucuns docteurs ne passaient mais des noms continuaient toujours de circuler au microphone. Hmmm, d’après moi c’était louche mais bon. Puis, quelque en uniforme blanc passa devant moi. Avec l’uniforme qu’il portait, je pouvais douter que c’était rien d’autre qu’un docteur ; grand et blond m’enfin de ce que je pouvais voir d’ici. Sans perdre un instant, je me levais péniblement et commença à sauter sur un pied jusqu’à lui le plus vite que je pouvais. J’aurais très bien pu l’interpeller, mais je n’osais pas déranger tout le monde qui attendait dans la salle d’attente. C’était tellement . . . silencieux là-dedans. O.O J’crois au karma alors si j’aurais fais ça, c’aurait été mauvais pour mon karma. À force de sauter ainsi en essayant d’aller le plus vite possible pour ne pas perdre le seul docteur qui était dans la pièce, je fini par tomber tête première par terre et un son sourd ce fit entendre dans toute la pièce. J’avais eue le temps de rien voir, j’avais même pas eue le temps de comprendre ce qui ce passait lorsque mon menton fracassa le sol de plein fouet. Ma tête résonna sous le coup du choc et j’crois même que mon corps au complet à résonner intérieurement. O.o Mes dents avaient claquées tellement fort ensemble que j’étais sûre que si j’ouvrais la bouche elles allaient toutes tombées, une par une. Je restais étendue sur le ventre, incapable de me relever. Ma bouche était envahie de sang, mes coudes, mes genoux et mon menton étaient rouge et enflés. ET, j’suis sûre que j’venais de me fracturer un pied bordel ! Un gémissement étouffé sortit soudain de ma bouche remplit de sang. C’tait quoi au juste mon problème aussi de me mettre à sautiller sur un pied comme une folle juste pour empêcher un docteur de partir parce que j’étais tannée d’attendre icite !? Ça devait surement être un message envoyé par Dieu qui voulait me dire que j’devais prendre mon mal en patience. Baah si c’était ça, y’aurait pu me l’envoyé mais d’une autre façon, genre moins brusque tsé !

    BREEF, je fini par lever seulement les yeux vers le docteur. Ses pieds étaient à deux centimètres de ma face. Je comprends, d’la façon que j’avais tombée, j’avais surement tombée loin. -__- Bon bheen, j’devrais être contente, j’allais enfin passer plus vite parce qu’on allait m’amener aux urgences. -_-‘ Lorsque mes yeux se rendirent faiblement jusqu’au visage de mon futur sauveur, ils s’écarquillèrent instantanément ; sa peau était incroyablement blanche et ses yeux . . . des yeux . . . étrange . . . Breef, j’avais pas l’temps de baver devant sa beauté alors que j’étais entrain de souffrir sur le sol comme une cruche. Je voulue lui demander de l’aide mais aucun mot ne voulait sortir de ma misérable bouche endolorie. Et en même temps, j’dois dire que ma peur de perdre toutes mes dents une par une si j’ouvrais ma bouche était toujours là alors ça aidait pas vraiment genre. Je réessayais une deuxième fois mais sans grande victoire appart un autre gémissement de douleur. Puis à la troisième fois, un mot sortit, mais pas très très utile d’après moi. « Aiieeeeuuhh »


Je sais pas si c'est moi, mais j'ai pas pu trouver l'hôpital alors j'ai décidée de poster le Topic ici pensant que c'est la place la plus appropriée. =)


Dernière édition par Holly K. O'Connell le 21.10.09 0:17, édité 1 fois
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Carlisle Cullen
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MessageSujet: Re: Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl'   Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl' Icon_minitime10.10.09 23:07

    Ce matin était un avant-midi très chargé. J’étais arrivé à l’hôpital à 6h pour une urgence, où un corps sanglant m’attendait sur un lit roulant. Ce n’avait pas été un accueil très chaleureux aujourd’hui. Quelques regards déterminés, une chemise mise et des gants enfilés avaient été le salut des docteurs et des infirmières à ce moment-là. Puis, un scalpel entre les mains et aussitôt, je tentais de sauver cette femme au corps calciné dans un accident de voiture. J’étais si déterminé à sauver cet être humain que j’en oubliais presque ma soif. C’était une opération très délicate, il y avait beaucoup de sang, je l’ignorais complètement et me concentrait sur le travail que j’avais à faire. Mais il était trop tard…un battement faible, puis un long « biiip » sonore et très familier retentit à l’instant où je prenais la machine à donner des chocs électriques. J’essayais en vain de réanimer le corps, mais son pouls refusait de se réveiller à nouveau et de se faire entendre. Ce n’était pas comme dans les films, loin de là. C’était un instant souffrant d’échec inexplicable, alors qu’un sentiment d’impuissance envahissait chacun de nous. Elle était morte, la vie l’avait arraché à ses deux fils qui, dans à peine quelques heures, allaient apprendre le décès de leur maman. Cet événement était la preuve qu’une existence pouvait être cruelle et si injuste. À chaque fois qu’un être humain mourrait ici, dans la salle d’urgence, j’éprouvais un pincement au cœur, une sorte de regret. Et combien de gens s’étaient éteint dans cet hôpital? Des centaines, des milliers sans doute…Des jeunes, des vieux, des hommes et des femmes. Si j’avais pu les sauver, je l’aurais fait sans aucune hésitation. J’aurais repris toutes ces âmes déchues à Dieu et les aurait ramenées à la vie sur-le-champ. Cependant, j’avais beau être un vampire, j’avais beau être immortel et fort, voir des gens mourir faisait partie de mon travail. Comme la souffrance faisait partie de la vie. Je ne pouvais pas les mordre comme je l’avais fait pour ma famille, c’était différent dans ces cas-là. C’était ma job, je devais accepter ce fait, car après tout, rien n’était parfait et aucun humain ne pouvait vivre éternellement. L’hôpital était un endroit de paix pour moi, un lieu où j’exerçais un travail difficile par moment, une pénitence, mais pour qui j’avais vécu et pour qui j’allais vivre. La médecine avait été ma lumière dans les moments sombres, lorsque je me questionnais sur ce que j’allais devenir, il y a des centaines d’années. Elle m’avait guidé alors que je cherchais un moyen pour échapper à ma nature de buveur de sang. Grâce à elle, j’avais trouvé un nouveau chemin à emprunter et un nouveau mode de vie à adopter : celui d’un vampire végétarien. Je n’étais pas devenu un assassin, un meurtrier. C’est grâce à la médecine que je suis ce que je suis : un mari et un père. Elle m’avait appris à éprouver de la compassion pour les êtres humains et à être compréhensif, instaurant ainsi les bases de ce qu’on pouvait appeler ma «philosophie».

    Après l’opération échouée, la matinée se déroula normalement. C’était la routine quoi. Des jambes et des bras cassés, quelques accidents mineures (comme un enfant tombé à bicyclette et s’ayant ouvert le genou) ainsi que des maux de toutes les sortes. Les différentes salles des urgences étaient toutes remplies de gens, comme à l’habitude. Des chaises et des lits roulants se promenaient dans tous les sens, on s’occupait des gens le mieux qu’on le pouvait, les conseillait et écoutait parfois quelques cas qui chialaient sur les services de l’hôpital. Ils étaient des dizaines à attendre patiemment sur les chaises alignées dans la salle d’attente depuis des heures. Médecins, infirmiers et infirmières s’affairaient tous à la tâche. On voyait des blouses blanches se promener à toute vitesse, des paires de gants qui trainaient, des instruments échangés et des notes prises à une vitesse hallucinante. Bien sûr, j’étais plus rapide que les autres à cause de mon côté vampirique, ce qui étonnait beaucoup mes collègues. Parfois, j’arrivais à me promener un peu partout dans l’hôpital lorsque quelques docteurs ne pouvaient s’occuper de patients, mais cette fois-ci, les urgences étaient pleines à craquer. Pas le temps d’aller aider les autres, je débordais de travail moi-même avec toutes ces allées et venues à travers l’aile. Bientôt, mes traits devinrent légèrement tirés et épuisés, c’était une caractéristique bien marquante chez moi lorsque j’étais un peu fatigué (moralement bien sûr) à force d’exercer mon travail à la vitesse de la lumière.

    En ce moment même, j’avais pris une petite pause : j’en avais besoin. La fatigue se faisait ressentir, même si j’étais un vampire. J’étais peut-être rapide et fort, je n’étais pas parfait, personne ne l’était. De plus, à chaque fois que je poussais les grandes portes de l’hôpital, une odeur de sang envahissait mes narines, ce qui compliquait ma tâche. Il y a à peine quelques jours, j’avais presque cédé au sang, je l’avais senti. Mais depuis, j’avais récupéré et tout était redevenu à la normal. Le parfum de ce liquide si alléchant ne faisait à nouveau plus rien. J’étais immunisé contre son odeur depuis des siècles, ce qui était rare pour un vampire et cette faculté me permettait d’accomplir le travail que j’aimais.
    Breff 8D, je jetais un coup d’œil à ma montre. Il était temps de retourner bosser. Je quittais la salle des employés, réajustais ma chemise blanche et traversais rapidement la salle d’attente pour me diriger vers l’endroit où l’on soignait les patients. Je jetais un bref coup d’œil aux gens attendant ici : une fille aux cheveux blonds sembla se lever maladroitement (surement pour aller poser une question à la réceptionniste, pensais-je). Je poursuivais alors ma route, mais quelques secondes plus tard, j’entendis quelques sautillements, puis un craquement sonore qui brisa le silence de la pièce. Je me retournais, la jeune femme affalée de tout son long par terre, le menton saignant cogné contre le marbre du plancher. Je m’approchais alors d’elle, quelques instants après la surprise passée. J’appelais des infirmières aussitôt, qui arrivèrent un instant après.

    « Allez chercher une chaise roulante et une compresse. Relevez-la doucement. »

    Ordonnai-je machinalement. Les infirmières s’exécutèrent, la posant délicatement dans la chaise roulante et maintenant une pression sur l’hémorragie en lui levant un peu le menton. Je lançais un regard interrogateur à la jeune fille, mais ne m’attardais pas sur les questions qui trottaient dans ma tête : je poussais la chaise en direction des grandes portes qui menaient dans les salles d’opération.


    L'hôpital est bien ici. =) J'adore ton post ma chéwie, même si le mien est pas super, dsl. J'suis un peu « rouillée ». x)
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MessageSujet: Re: Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl'   Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl' Icon_minitime13.10.09 22:28

    Raahh ! Mais pourquoi avais-je eue la brillante idée de me mettre à sautiller comme une cruche pour attraper un docteur ? Non mais c’est vrai, r’gardez-moi maintenant ! Mon corps est tout massacré et je souffre par terre pendant qu’à mes pieds le docteur pour lequel je m’étais plantée me lance des regards interrogateurs. Baah, j’dois avouer qu’il à de sérieuses raison d’me lancer ces regards parce que c’est vrai que c’est étrange mon affaire. =S Breeeeeeef 8D, je lançais un sourire maladroit au docteur me sentait d’un coup très embarrassée. Je l’entendis dire quelque chose mais mon ouï était encore un peu flou à cause du choc sonore que mon corps avait vécu. Même si je n’avais pas vraiment entendue ce qu’il avait dit appart des sons qui me semblèrent être ceux que les extraterrestre utilise, ca ne me pris pas beaucoup de temps avant de comprendre puisque deux infirmière venait à moi ;; une avec une chaise roulante et l’autre avec une compresse. Je vue soudain le sol en dessous de moi s’éloigner et je compris que l’on me levait pour m’assoir dans la chaise roulante qu’une des infirmières avait apportée. Puis je n’eue même pas le temps de me rendre compte que j’étais assise dans la chaise qu’une douleur accompagnée d’une froideur ce fit sentir dans mon menton tandis que celui-ci se releva tout seul vers les airs. Un gémissement faible sortit de ma bouche endolori et un frisson me parcourra le corps en entier. Je voulue tourner ma tête pour que l’infirmière enlève la compresse de mon menton mais la douleur fut tellement intense que je me résignais et laissa l’infirmière mettre une pression sur mon pauvre petit menton. Je fermais les yeux en faisant mon possible pour oublier la douleur dans mon menton et le reste de mes membres qui avait été atteint par ma chute.

    Je fermais toujours les yeux et serra les dents lorsque je m’aperçue que je n’avais plus de compresse et pression sur le menton. J’ouvris avec prudence les yeux, m’attendant à voir une espèce de bibitte dégueulasse en avant de moi, mais rien. Seulement les murs sur chacun de mes côtés qui reculaient. Je me rendis soudain compte que j’avançais. Heeuu enfin, la chaise dans laquelle j’étais avançait. Je laissa tomber ma tête vers l’arrière et reconnu le visage du docteur qui m’avait lancé des regards interrogateurs ;; son visage était calme et vide d’émotions. Tout ça sembla être tout-à-fait normal pour lui. Je regardais devant moi. Il sembla m’amener dans une genre de salle d’opération où je ne sais quoi. Je me laissais mener vers cette pièce sans dire un mot. Je n’osais pas trop parler pour cause d’embarra et de peur. Et ouais, j’étais vraiment embarrassée par ma chute et j’avais encore peur que si j’ouvrais la bouche toutes mes dents allaient tomber. Je les sentais un peu lousse depuis ma chute fatale. OMDDD, l’image de me voir pu de dents suffit à me traumatiser. O.O

    Je serrais la bouche depuis que cette image horrible de moi sans de dents m’était venue à l’esprit. O.O Nous étions rendues dans la pièce. Je l’examina le plus subtilement possible ;; elle était assez normale, comme toutes les autres pièces d’hôpitaux que j’avais vue ;; toute blanche avec soit un peu de vert pâle ou bleu pâle. Des couleurs d’hôpitaux quoi. Pourquoi fallait qu’ils prennent toujours les mêmes couleurs morbides pour les hôpitaux !? Non mais c’est vrai, ils pourraient avoir un peu plus d’imagination ! En plus j’suis sûre que s’ils mettraient des couleurs moins morbides et plus joyeuses les gens aimeraient mieux aller à l’hôpital. M’enfin bon j’vais pas commencer à critiquer les hôpitaux juste à cause de leurs couleurs morbides. Je levais soudainement la tête vers le charmant docteur qui m’avait sauvé la vie. 8D Fallait bien que j’explique mon cas, non ? M’enfin j’crois qu’il faut faire ça normalement . . . Ou peut-être qu’il faut attendre que le docteur nous pose des questions sur notre cas ? Oulaa, quand j’y pense, c’est vrai que ça faisais longtemps que j’étais pas venue à l’hôpital ;; depuis mon kidnapping. À ce souvenir mon corps se raidit d’un coup et un autre frisson me parcourra le corps me faisant ainsi trembler dans ma chaise roulante. J’agrippais soudainement chaque côté de la chaise assez férocement tandis que dans ma tête des images que je croyais oublier pour de bon me revenait à l’esprit. Non, je voulais pas revivre ça ! Non, non, non, non, NON ! J’devrais peut-être faire comme que Leena m’as conseillée ;; aller en parler à psychologue. Peut-être que toutes ces images partiraient enfin. C’est vrai que j’en avait encore jamais parlée à personne parce que depuis j’avais changée ;; j’pouvais envoyer des décharges électriques à du monde ! =O Pis que j’dois avouer que j’avais peur qu’on me prenne pour un monstre pis qu’on me fasse brûler sur un bûcher comme dans les vieux films. O.O Mais bon, peut-être que si j’en parlais à un psy’ y pourrait peut-être comprendre et essayer d’inventer un espèce de remède qui pourrait enlever mon ‘pouvoir’. Ou peut-être que si y’est michant pis qui est assoiffé de pouvoir y décidera de faire des tests sur moi comme lorsque j’ai été kidnappée . . . Bon c’est fait, mon choix est pris ;; je n’en parlerais pas à un psychologue. Même, je n’en parlerais à personne, PERSONNE. Comme ça, aucun risques qu’il m’arrive quelque chose de terrible. =) Je m’aperçue soudain que du sang continuait toujours de couleur le long de mes blessures. Mes yeux s’écarquillèrent tandis que je levais vivement la tête vers le docteur devant moi.

    « Mais merde Doc’, faite quelque chose ! J’t’entrain d’me vider d’mon propre sang ! O.O »


Désolée pas terrible. J'me reprendrais au prochain poste, promis. =)
&&
Mercii, contente qu'il t'aille plu. 8D
Breef, au passage, si mes postes te décourage à cause de la longueur tu peux m'le dire j'en f'rais des moins longs. Déjà que lui c'est pas mon plus long . . . ;D
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MessageSujet: Re: Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl'   Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl' Icon_minitime17.10.09 2:47

    Je ne comprenais toujours pas pourquoi cette fille s’était ramassé le menton en sang d’un instant à l’autre. Il y a à peine quelques minutes, je reprenais du service. Je terminais alors ma pause de 11h00, me dirigeant vers la salle d’attente pour aller chercher un nouveau patient. Habituellement, tous les gens étaient confortablement assis sur les dizaines et dizaines de chaises alignées dans la grande pièce. Certains parfois se levaient pour aller demander quelque chose à la réceptionniste qui essayait de leur répondre du mieux qu’elle le pouvait. Elle devait parfois endurer certains impatients qui se plaignaient constamment. Mais, pour la plupart, ils restaient là, endurant leurs blessures plus ou moins graves. Le calme plat. Comme le calme avant la tempête. Car, dès que l’on franchissait les portes blanches qui menaient aux salles d’opération, on changeait totalement d’atmosphère. En plusieurs secondes seulement, les patients passaient d’une place calme, voir endormante à un endroit fébrile et grouillant de vie et de bruit. Des cliquetis de métal des instruments, les instructions des docteurs, le son des gants de chirurgie s’étirer, les pas pressés des infirmières et les lamentations des patients était le bruit quotidien qui envahissait l’hôpital tôt le matin jusqu’à tard le soir. Ces deux pièces situées pour autant juste à côtés l’une de l’autre étaient le total en étaient totalement opposées. La fébrilité qui régnait dans mon lieu de travail habituel était presque étourdissante.
    Encore une nouvelle urgence à s’occuper. En plus d’avoir une plaie béante au menton, je voyais bien qu’à ses blessures au genou, qu’elle se l’était ouvert. Pour son égratignure au visage, je devais bien désinfecter la blessure, y poser un antiseptique et par la suite un pansement pour arrêter l’hémorragie. Si la plaie était plus profonde, il fallait des points de suture, comme à son genou d’ailleurs. J’allais chercher les instruments dans le tiroir à côté de moi, quand sa voix, légèrement pâteuse à cause de son choc au menton, résonna juste à côté de moi :

    « Mais merde Doc’, faite quelque chose! J’t’entrain d’me vider d’mon propre sang! »

    Je la regardais sévèrement mais, après tout, j’étais bien habitué à entendre des gens se plaindre ici. Sauf que la plupart se plaignaient sur le délai avant de soigner leurs blessures. Sans prendre compte de son commentaire (pour l’instant 8D), je prenais un antiseptique, un linge désinfectant et un pansement pour son visage ainsi qu’une seringue fine remplie d’un anesthésiant pour engourdir son genou. Je pris aussi le matériel nécessaire pour effectuer les points de suture : aiguille, file stérilisé, une autre compresse désinfectante, des compresses de gazes stériles et des agrafes montées sur un petit appareil automatique. Je saisissais une partie de mon matériel le plus rapidement possible et, tel un super héro, je m’approchais de ma patiente. Sauf ce que je lançai à ce moment là n’avait rien à voir avec le caractère sauveur de ces surhommes.

    « Tiens-toi tranquille. »

    Lui ordonnai-je sans émotion, mais sur un ton assez sévère. J’étais calme et posé et j’ignorais ma soif avec un naturel surprenant. Mon attention était entièrement captivée sur le travail que j’avais à faire. Sans attendre une seconde de plus, je saisissais le désinfectant et purifiait ainsi sa plaie au menton. Puis, me rendant compte que la blessure ne saignait presque plus, j’appliquais l’antiseptique pour améliorer la cicatrisation et posais le pansement dans un geste rapide pour arrêter l’hémorragie une fois pour toute. Puis, je jetais un coup d’œil réprobateur à son genou en sang.

    « Comment tu t’es fait ça au juste? »

    Lui demandai-je d’un ton un peu plus chaleureux cette fois. Puis, je saisissais la seringue à côté de moi pour bientôt débuter les points de suture.

    Moi j'adore tes postes, et ça me dérange pas qu'ils soient longs. Je suis la cadence, je suis capable d'en faire des longs lorsqu'on me botte un peu le derrière. 8D
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MessageSujet: Re: Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl'   Sous l'effet de l'impulsion . . . || Carl' Icon_minitime21.10.09 0:09

    Je venais presque de crier ma phrase les yeux écarquillés et fixés sur mon genou ensanglanté. Je n’aimais pas le sang, même, s’en était une phobie. Alors voir tout ce sang couler de mon petit genou adoré me donnait vraiment le mal de cœur et intense même. La pièce se mit soudain à tourner autour de moi tandis que je sentais mes yeux rouler vers l’arrière ;; j’allais perdre conscience. Mais au moment ou je sentis que je partais pour un monde complètement diffèrent, j’ouvris férocement les yeux et leva le menton vers le plafond pour pouvoir regarder celui-ci au lieu de regarder mon genou ensanglanté et perde conscience pour de bon. Seulement ce petit mouvement de la par de mon menton me donna encore une fois un frisson dans le corps et une autre douleur atroce se fit sentir dans mon menton levé vers le plafond. Je fermais faiblement les yeux en laissant échapper un faible gémissement de ma bouche. C’était vraiment pas ma journée aujourd’hui. -__- Tout d’abord je me fendais le genou puis le menton. Mais pour souligner le tout, fallait que j’fasse des mouvements qui me torturaient de douleur ! =.= Non mais c’est vrai, j’avais le don de me faire TOUT LE TEMPS mal. Et oui, j’insiste réellement sur ce mot. -.-‘ Les hôpitaux étaient devenues mes secondes maisons. Et je ne plaisante pas . . . Breef, j’essayer de respirer le moins possible, toujours le menton levé vers le plafond de la pièce, parce que aussi étrange soit-il, je trouvais que le sang sentait quelque chose. Oui-oui, j’trouvais qu’il sentait mauvais, très mauvais . . . Et j’aimais vraiment pas ça . . . Donc, j’essaya de retenir mon souffle le plus longtemps possible et lorsque je n’en pouvais plus et que je devais absolument respirer, je prenais de petite gorgées d’air. Je sais-je sais, ça parait débile dit comme ça mais c’était essentiel pour moi voyez . . .

    Je vis soudain Doc’ allé chercher plein d’ustensiles que je ne connaissais pas vraiment et revenir vers moi. Je commença donc à me trémousser nerveusement sur ma chaise roulante parce que je savais pas vraiment ce qui allait m’arriver et cela me rendais nerveuse tséé . . . =S « Tiens-toi tranquille. » Heeuu, juste cette phrase suffit à me faire panique totalement. ( Intérieurement j’parle ) L’on pouvait voir la crainte dans mes yeux. Ça semblait peut-être débile ça aussi mais c’est que quelques minutes après que j’avais péter les plombs après Doc’ parce qu’il ne faisait rien et que mon genou arrêtait pas de saigner, il m’avais regarder sévèrement et pour moi ça c’était pas vraiment bon signe tsé. Surtout quand c’est le Docteur qui est supposé vous soigner genre . . . Je fermai donc les yeux toujours craintive et attendant que mon sort soit arrivé. Je résista même une prière mentalement. Alors que je croyais ma fin arrivée, je sentis simplement une sensation de brûlure et de picotements dans mon menton. Puis je sentis autre chose sur mon menton qui était moins descriptible et le bruit d’un pansement qu’on ouvrait. Ce même pansement qu’on venait d’ouvrir se colla sur mon menton. J’ouvris, toujours craintivement, les yeux et remarqua que c’étais Doc’ qui venait de soigner mon menton. Je n’étais donc pas morte ! 8D Il ne m’avait donc pas tuée parce que j’avais été, du moins, arrogante avec lui ! 8D Une joie immense se propagea en moi me faisant oublier mon genou et mon menton soigné.

    Après quelques temps de réjouissance intérieur, je fini par poser mon regard, qui depuis tout à l’heure regardait le plafond de la pièce, sur Doc’. Il regarda avec un regard réprobateur mon genou fendu et profond même, venais-je de remarquer . . . Mes sourcils se froncèrent, ce n’était pas la faute à mon genou si il était dans cet état. Il avait pas d’affaire à le regarder comme ça ! Okay ouais, j’avoue, j’exagère peut-être un peu là . . . M’enfin breef. =) « Comment tu t’es fait ça au juste? » Ouais, question un peu délicate là . . . C’étais un peu complexe et absurde comme histoire . . . Mais bon, si y fallait que j’lui raconte ça pour qu’il me soigne, j’allais le faire. J’avais ou remarquer que cette fois-ci, il m’avait parlée avec une fois chaleureuse comme que celle que tout les Docteurs utilisait pour parler à leur patient. Un sourire se dessina sur mes lèvres sans que je m’en rendre compte. Alors que j’allais lui expliquer mon histoire, du moins, fantastique, j’aperçue l’instrument que Doc’ tenait dans ses mains ;; une seringue. Et à côté, j’aperçue les fils stérilisés pour les points de suture. Heeuu, QU-QUOI !? Non-non-Non-NON ! Je mis à trembler sur ma petite chaise roulante en fixant avec des yeux horrifiés la seringue qui s’approchait de mon genou fendu. J’avais une peur bleu des seringues. En fait, j’avais peur de tout ce qui pouvais pénétrer dans la peau ;; tout ce qui était pointue.

    « NON ! » Voilà le seul mot que j’avais été capable de laisser sortir de ma bouche. Ce petit mot, je l’avais complètement gueulée. o.O Et en plus d’avoir gueulée, je sautais instinctivement vers l’arrière tombant ainsi en bas de ma chaise roulante. J’atterris dans un bruit sourd sur le plancher. Mes fesses qui avaient percutées le sol en premier, fut toute suite engourdie, tellement engourdie, que je ne les sentais presque plus. Alors en plus d’avoir mal au menton et au genou, j’avais maintenant mal aux fesses ! -__-‘’’’ Après quelques instant à rester assise sur le sol je me levais lentement pour ensuite me propulser dos contre mur. J’étais collée sur le mur le plus loin possible sur Docteur qui me sembla soudain démoniaque. O.O Je le regardais avec de grands yeux horrifiées, faisant des vas-et-viens entre lui et la seringue qu’il tenait dans ses mains. Ma bouche était légèrement ouverte comme pour laisser sortir un cri mais silencieux. Je me laissa soudain glisser sur le sol pour finir en étant assise par terre malgré la douleur de moins en moins présente dans mes fesses.

    « Si vous voulez que j’vous explique comment j’me suis faite mal au genou, merci de vouloir déposer votre s-s-s-seringue, Doc’. Sinon, je garderais le silence ! »

    Bon okay, j’étais peut-être pas en prison, mais j’avais l’don d’me foutre l’embarras sans m’en rendre compte. Mes bras étaient maintenant croisés sur ma poitrine et je regardais le Docteur déterminée. C’étais fait, je n’allais pas parler tant qu’il n’aura pas déposé cette foutue seringue ! De la façon dont j’étais assise, j’avais vraiment d’l’air d’une gamine de cinq ans plutôt que de vingt ;; jambes croisées et bras croisé sur la poitrine avec une moue boudeuse dessiné sur le visage. C’étais fait, maintenant il avait vraiment toutes les preuves pour m’envoyer dans une aile où ils tiennent les patients débiles. -__-‘
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Carlisle Cullen
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    Quand des blessés arrivaient à l’hôpital, c’était toujours une scène différente à chaque fois. Certains étaient très relaxes et détendus, comme si se faire soigner sans cesse faisait partie de leur quotidien. Il n’y avait aucune panique dans leurs yeux, juste un calme fou qui désarçonnait quelques docteurs. Nous nous attendions toujours au pire, à la blessure la plus grave et au patient le plus paranoïaque. Alors, quand on voyait arrivés ces humains sages, cela facilitait énormément notre travail, puisque nous n’avions pas à tout leur montrer et à tout leur expliquer. Ils nous faisaient tout simplement confiance. L’autre « classe de patients », si on pouvait l’appeler ainsi, était la majorité de la population. Ils n’étaient pas nécessairement à l’aise à l’hôpital (ça se comprend), mais n’étaient pas tous calmes ou très patients. La plupart étaient énervés par le long délai dans la salle d’attente. Il fallait presque tout leur expliquer. Toujours les mêmes questions qui revenaient sans arrêt : est-ce que c’est grave? Qu’est-ce que vous faites? Qu’est-ce que vous allez faire? De quoi je souffre? C’était assez normal d’être curieux et de s’inquiéter, je ne les blâmais pas. Docteurs et infirmières, nous étions tous devenus habitués à ce type de personne. Cependant, le dernier genre de patient était le plus difficile et le plus inhabituel. Heureusement, ils étaient assez rares, mais on en trouvait à chaque jour. Sans aucun doute, ils haïssaient tous et chacun les hôpitaux et les accessoires qui venaient avec, jusqu’à même en avoir souvent peur : ils détestaient les seringues, ils détestaient le sang. Certains s’étaient déjà évanouis, à la grande stupéfaction de tous. Chaque réaction changeait de patient en patient, créant de véritables surprises et du brouhaha dans les urgences. Quelques patients refusaient même parfois de se faire soigner tout court. C’était à ne rien y comprendre, mais cet aspect du travail de docteur faisait partie de mon train-train quotidien. 8D

    A voir l’expression qui se dessinait sur le visage de ma patiente, j’en déduisais qu’elle allait bientôt paniquer. Elle me regardait avec un air d’angoisse, la panique se lisait dans ses yeux. Cela avait commencé alors que j’allais chercher mes instruments qu’elle ne connaissait pas. Puis, elle avait aperçu la seringue et s’était complètement mise à trembler. Puis, sa réaction après ça me surpris légèrement. Elle avait complètement crié un « non » catégorique et fort et, aussitôt, toutes les têtes des infirmières et des médecins s’étaient tournées vers elle et moi. Je ne m’attardais pas sur eux, leur répondant d’un regard déterminé. Puis, me retournant vers ma patiente, je n’eus pas le temps de lui dire quoi que ce soit qu’un fracas métallique se fit entendre dans toute la pièce et je la retrouvais étendue par terre, hébétée. Par la suite, elle gesticula des paroles presque incompréhensibles pour que je dépose ma seringue, la fixant comme si c’était le diable incarné :

    « Si vous voulez que j’vous explique comment j’me suis faite mal au genou, merci de vouloir déposer votre s-s-s-seringue, Doc’. Sinon, je garderais le silence ! »

    Je levai des sourcils, mon air sévère jugeant automatiquement la jeune fille. Il était rare qu’une personne réagisse de la sorte. Cependant, mon premier réflexe fut d’hausser les épaules et de l’aider à se relever pour qu’elle puisse s’asseoir sur sa chaise tranquillement. Puis, je déposais ma seringue sur l’étagère à côté de moi et m’asseyais sur une chaise non loin d’elle. Je regardais ma patiente durement, ne rigolant pas du tout à présent.

    « Écoute, c’est ça ou je ne peux pas refermer ton genou. À cause de ça, la blessure s’infectera et la bactérie se propagera et tu n’auras pas le choix que de te faire amputer la jambe. C’est ça que tu veux ? »

    Lui répondais-je sévère mais très calme. Ça, c’était habituellement la phrase qui marchait. Elle fonctionnait presque à tous les coups, environ 5 fois sur 6. En même temps, elle aidait les patients à surmonter leur peur (même s’ils y étaient obligés). À vrai dire, il était très rare que quelqu’un veuille se faire amputer une jambe pour ne pas se faire anesthésier. Si elle répondait non quand même, cette patiente aurait vraiment fait ma journée. 0__o


    Désolé, c'est moche. Je me reprendrai au prochain post. =S
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