Heaven Or Hell ? (_Mariska

Sujet: Heaven Or Hell ? (_Mariska 29.01.09 20:46

Heaven Or Hell ?
PV Mariska _)
Heaven Or Hell ? (_Mariska CrazyForLovingYou-foxglove_icons

"L'enfer est pavé de bonnes intentions."
"Dieu a créé le mal pour que l'enfer ne demeure pas vide."
"Fait du bien au diable, il te remerciera par l'enfer."

J'étais ici depuis ce qui me paraissait être une éternité. J'avais beaucoup observé la famille Cullen, mais ce soir je me sentais lasse de cette mission que je m'étais attribuée il y a des années. Il m'arrivait, bien que rarement, de me poser des questions sur le bien fondé de mes convictions. Je savais, et ne douterai jamais, que les Volturis, qu'ils aillent en enfers, méritaient amplement la mort, lente et douloureuse, que chaque jour je m'imaginais leur donner. Je ne voulais pas que se soit simple, et de toute évidence ce ne pourrait pas l'être. Je voulais que tout soient calibré, prêt au millimètre et à la seconde prêt. Pour avoir une chance de le revoir, ne serait ce qu'une fois. Je voulais les enfermé, leur faire voir leur propres erreurs, leur faire sentir la douleur, la souffrance que nous ont infligé leur crimes envers nous. Car il était impossible que je fus la seule dans ce cas de détresse infernale.

Bien que je devais être une des rares à oser me soulever contre leur pouvoir et leur souveraineté. Je n'en avais pas peur. Loin de là. Ils le méritaient, comme j'aimais à le dire encore et encore, durant des heures, des mois, des années. Ils devaient disparaitre, laisser leur place à quelqu'un, un clan, qui sauraient gouverner notre monde comme il se devait d'être gouverner. Il devait y avoir dans ce monde des vampires qui comprenaient que les chefs italiens étaient plus des calamités que des chefs. Des tyrans, des monstres, des ordures. Ils étaient encore moins humains que moi, qui pourtant n'avait jamais connu l'humanité telle qu'elle devait réellement être. Mais alors je me demandais si je ne devais pas partir en Italien m'occuper d'eux avant de ne tuer tout ceux qui auraient pu être en rapport avec ces rois maudits...

Je m'enflammais, comme toujours lorsque je pensais à eux n'ayant rien de mieux à faire. J'avais mangé ce soir, me préparant à traquer une fille que je trouvais étrange. Je l'avais remarquée, parce que tout comme moi, elle semblait observer les Cullen. Pourtant, je ne l'avais jamais vu auparavant, et ne savait strictement rien d'elle. C'était le pourquoi de ma présence dans le parc, de nouveau ce soir. Je voulais savoir, comprendre qui elle était. J'étais douée pour la traque, ayant quelques dizaines d'années d'expériences. Je pouvais suivre une proie au quatre coins du globe, la retrouvait dans n'importe quel troues où elle pourrait se cacher. Alors trouver la trace d'une simple humaine sur un terrain aussi minime que Los Angeles, était un véritable jeu d'enfant.

Par chance, il pleuvait aujourd'hui. Pas des cordes certes, mais le ciel était assez couvert pour me permettre de sortir sans me faire remarquer. J'avais alors enfiler un pantalon jean serrée, des bottine à talon et un t-shirt saillant, avant de partir à la recherche de la maison de ma cible. Je l'avais trouvée dans Echo Parc, qui était le lieux où j'avais paradoxalement, rencontré les Cullen quelques jours après mon arrivé ici. Je savais que cette femme devait vivre ici, son odeur étant plus marquée que n'importe où ailleurs en ville. Je pensais alors à la meilleure manière de l'aborder. Peut être devrais je utiliser mon don et l'attaquer, la bâillonner et la monter chez elle afin de la questionner. Mais je ne trouvais pas de justification à une tel violence. Marchant doucement, autrement dit à vitesse humaine, sur le chemin qui traversait le Parc jusqu'au immeuble habitait, je réfléchissais, mais n'arrivait pas à trouver une solution qui me convienne véritablement. De plus je ne voulais pas me rabaisser à l'idée de la bousculer comme le ferai quelqu'un de "normal" lorsqu'elle passerait à coté de moi pour rentrer chez elle. Lieux où elle n'était pas, j'avais vérifié... Enfin... Il ne me restait plus qu'à attendre qu'elle arrive. J'improviserai certainement à ce moment là...

Invité

Cela fesait bien longtemps que Mariska avait cessé d'être sociable. Elle avait choisi un métier où chaque jour ne devait être que chaleur humaine et sourire. Et elle, tout ce qu'elle espérait c'était que ce calvaire finisse. Tant de courbettes hypocrites...
Pafois, elle regrettait la Russie. Pas pour le climat ou l'ambiance familiale, ça elle l'avait laissé sans difficulté. Mais cette ville l'a mettait mal à l'aise. Etait ce le soleil qui les rendait si gentils? En tout cas, tant de bons sentiments, c'en était étouffant de dégoût. Personne, non personne, ne pouvait être empli de si bonnes intentions.

Et puis il y avait ces vampires. Elle ignorait qu'il s'agissait des Cullen dont lui avait souvent parlé Alec. Des vampires aussi végétariens qu'elle. Sans doute le seul point commun qu'elle eut avec eux à vrai dire. Mais elle avait vu de loin l'un deux. Elle savait les reconnaître. Le privilège d'être dans le secret.
Et la curiosité l'avait emporté sur la prudence. Le besoin de savoir était tentant.
Mariska se retrouvait souvent, par hasard évidemment, dans les mêmes lieux mais à distance raisonnable. Même si les sens de certains avaient du la détecter. Elle avait envie de savoir, espérant souvent qu'il s'agisse de son ami de passage en ville. Car depuis qu'elle vivait ici, elle ne l'avait encore jamais vu.

Ce soir là, elle retournait comme chaque soir chez elle. Sa collègue avait tentée une nouvelle fois, sans doute la dernière si elle avait bien compris, d'inviter Mariska entre filles avec deux autres serveuses. La russe n'avait même pas daignée répondre, se contentant de la toiser et de partir en lui tournant le dos. Elle avait sans doute eu le droit à des médisances après son départ mais si certains ne vivaient que pour leur popularité, Mariska n'en avait rien à faire. Ca l'arrangeait même qu'on la déteste. Au moins on l'évitait et ainsi, elle avait la paix.

Elle suivit le même chemin que d'habitude et passa par Echo Park. Son appartement se trouvait dans l'immeuble juste à la sortir. Il lui suffisait de traverser le parc. Et vu l'heure tardive, elle était sûre de ne pas avoir à supporter les mères regroupées à admirer leurs gosses respectifs, les joggueuses pseudo sportives qui devaient passer plus de temps à se préparer avant de sortir que de courir et enfin les sempiternels promeneurs avec leurs maudits chiens. Non, à cette heure, elle pouvait en toute quuiétude traverser le parc sans survivre à l'environnement social insupportable.

Elle sentit une présence furtive. Ce n'était pas la première fois qu'elle la sentait. Une ombre furtive. Une sensation d'à peine 2 secondes. Et ce ne serait sans doute pas la dernière. Mariska avait un contrôle d'elle même à toute épreuve et la mort ne fesait pas partie de ses terreurs personnelles. De plus, elle savait qu'il ne s'agissait pas d'un vampire. Si tel avait été le cas, elle n'aurait même pas senti la présence et à ce moment elle serait déjà à terre.

Elle continua d'avancer sous la pluie. Elle aimait la fraicheur des gouttes de pluie qui tombait sur ses cheveux. La pluie n'était pas si fréquente à Saint Petersbourg. C'était plutôt la neige. Et la neige était une sensation désagréable. La pluie, elle, fesait l'effet d'une douche vivifiante qui fesait ressortir certaines odeurs.

Elle ne prit même pas la peine de mettre la capuche de son sweet noir. Elle n'était pas du genre à se planquer pour éviter de défaire un brushing. Quand au maquillage, elle n'en portait pas, au moins pas de risque qu'il coule et qu'elle finisse par ressembler à un panda.

Elle remonta tout de fois la fermeture éclair sur son T-Shirt noir car le vent était frais.

Arrivée à la sortie, elle la vit debout sans bouger. Elle ne la connaissait pas mais sa pâleur et sa beauté indiquait clairement ce qu'elle était pour ceux qui savait tout. Mariska la fixa et ne tenta même pas d'aller vers la femme. Etait-elle là pour elle? Sans doute. La notion de coïncidences n'avait pas été inventée pour eux. Les vampires étaient toujours là où ils devaient être. mais elle, que lui voulait-elle? Elle la fixa un moment et se dirigea vers elle. C'était sans doute suicidaire mais miss Aleksandrov n'était pas connue pour avoir peur. Elle s'arrêta devant elle et resta debout attendant que son étrange interlocutrice parle en premier.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 30.01.09 17:54

La solitude s'installa presque naturellement autour de moi. Cela me parut si habituelle que je ne cherchais pas à savoir comment cela se faisait il que ce parc, d'habitude surchargé d'hommes et de femmes, était maintenant désert. Seul le souffle du vent faisait échos à mes pas. Et je trouvais alors que je ne devais montrer aucune grâce dans ma démarche à cet instant. Et comment cela aurait il pu être le cas, j'attendais une humaine près de chez elle depuis longtemps déjà. Ce pourrait expliquer le fait que de plus en plus j'étais devenue la seule ombre entre ces arbres. Pas un bruit, sauf le murmure des feuilles dans les arbres, et les hululements d'une chouette au loin. Très très loin. Pourtant, tout cela me convenait parfaitement. Je n'aimais pas vraiment m'entourer, et cela expliquer le fait que je baladais ma carcasse vide de toute compassion et gentillesse, seule, à travers le globe. Je n'avais pas était toujours ainsi. Je me souviens une époque où les soirées mondaine, et les sorties entre "amis" me rendait ivre de sensation, et d'envie. Mais tout à changer, à cause d'Eux.

Pour ne pas repartir sur ces pensées, je décidais de refaire un tour. Le dernier. Mais alors, je quittais le sentier, et courrait à travers le arbres. Voulant ressentir cette sensation de liberté plus en avant, je fermais les yeux, me laissait aller dans ma course, plus vite encore. Je ne courrais même plus, je volais. Mes pieds ne semblaient plus toucher le sol, alors que je m'élançais avec toute la grâce et la légèreté dont j'étais capable. Un autre bruit de pas remplaça le mien. Je ne m'arrêtais pas pourtant, trop prise dans une transe infernale. Je retournais vers les habitations, certaines que ce pas chancelant et léger était le sien. Elle devait être frêle à en croire la douceur du bruit qui touchait le sol humide. Une image de biche s'imposa à mon esprit. Un animal si pure, frêle, et pourtant plein de grâce et de sang chaud... Le bruit s'arrêta.

Je me retournais, doucement, faisant durée le plaisir de la découverte. Je voulais en profiter un maximum, dans un élan sadique. Je voulais savoir de quel genre elle était. A se laisser aller dans le piège, ou à prendre la fuite. Car en général c'était ainsi que les humains réagissaient tous, à notre vue. Soit ils se laissaient berner, dans toute leur stupide recherche de cette perfection qu'ils trouvaient dans notre beauté, notre odeur ou notre voix. Ils nous jouaient la sérénade et tentaient, sans trop de réussite, de nous amadouer, nous dresser. Ce qui en général ne marchait pas, mais j'aimais tant à les observer dans leur délires de supériorité. Avant de leur trancher la gorge. Ou alors, s'ils ne nous approchaient pas, c'est qu'ils devaient avoir un peu plus d'instinct que d'espoirs, et ils partaient en courant, priant pour que jamais ils n'aient à nous revoir. Et à vrai dire, je ne savais pas laquelle des deux réactions m'amusaient le plus. De tout manière, l'une ou l'autre, le résultat était le même. La mort.

Mais cette fois, tout fut différent, et je ne m'en plaignais pas. La jeune femme était tout comme je l'avais imaginer, mais vu ainsi, elle semblait beaucoup plus froide et solitaire que ce dont je m'étais attendu. Je remarquais, enfin, que la nuit allait bientôt tomber, et que j'étais restée ici plus longtemps que prévu. Mais le résultat valait le coup. Ce qui me perturba le plus, c'est la distance qu'elle mit entre nous. Elle ne semblait pas effrayé, et ne voulais pas s'approcher non plus. Je restais septique, fermé à toute émotions pour le moment. Elle ne parla pas, ne me posa pas l'éternelle question "Qui êtes vous ?" qui en général débutait la conversation humaine de deux étrangers. Elle semblait vouloir me montrer, me faire comprendre autre chose. Et ma vision d'elle changea. Je la perçu plus comme un prédateur, moins violent et dangereux que moi certes, mais qui savait tout de même certaines règles de base. Comme le fait de ne pas attaquer le premier. Souriant comme sourirait une femme heureuse de trouver chaussure à son pied, je décidais de faire le premier pas. De tout évidence, elle n'était pas aussi semblable aux autres. Et une conviction, nouvelle, s'imposa à moi.

Elle savait.

J'en étais plus que persuadé en cette instant. Ou sinon comment expliquer sa réaction à ma vue. Je m'approchait, un pas, deux pas... Jusqu'à ce que la distance entre nous soit plus restreinte, tout en lui laissant une certaine marge de sécurité. Je gardais mon sourire, angélique.

Intéressant...

Que dire de plus. Comment qualifier autrement cette femme, si forte. Mais ce qui me perturbait, à ce moment, c'était non seulement le fait de ne pas savoir qui elle était, mais de ne pas comprendre comment elle pouvait encore être en vie. Car, d'après ce que j'en savais, ceux qui découvraient notre secret, en général, ne restait pas en liberté dans la nature. Je pensais que les Volturis s'occupaient de ces malchanceux qui savaient. Tout simplement. Mon estime pour eux, déjà quasiment nul, baissa encore. Sous quel prétexte laisseraient ils une femme qui savait en vie ? Je ne comprenais pas. Ou plutôt, ne voulait pas avouer la seule solution qui me venait à l'esprit, et qui était complètement inenvisageable de mon point de vue.

Je suis Innocence Mary Blood. Et toi, quel est ton nom ?

Pas de poignée de main, pas de voix véritablement amical, ou de parfaites formules de politesse. Un drapeau blanc tout au plus. Un simple drapeau blanc. Pour lui faire comprendre que, pour le moment, je ne lui voulais aucun mal...

Invité

De près, l'interlocutrice confirmait ce que savait déjà Mariska. Elle en était bel et bien une. Bien qu'elle n'en eut aucun doute, elle l'observa. La vampire était différente de ceux qu'elle avait croisé. Mais elle avait le regard qu'avait parfois Alec. Ce n'était pas une Cullen, ça elle en était sûre.
Celle ci s'avança vers la russe avec le sourire de celle à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Ah y'a pas à dire, les vampires étaient vraiment naturellement fait pour attirer les humains. Mais ça, Mariska le savait déjà depuis longtemps.
Son premier mot fut surprenait. Mariska avait la sensation d'être l'attraction du jour pour cette femme. Elle avait compris que Mariska savait et cela la perturbait même si elle était vraiment douée pour le cacher. Et Mariska avait une petite idée de l'origine. Savoir était souvent synonyme de mort pour les humains et elle, elle vivait. Elle la fixa, observant le visage de la femme qui tentait de trouver une réponse logique. Car aucun vampire ne songerait à ce qui était l'évidence. Que Mariska était sous la protection d'un Volturi même. En vérité, si Alec était pas son ami, elle même ne l'aurait jamais cru. La réputation de cruauté de ces Italiens avaient depuis longtemps fait le tour. La compassion et la pitié n'étaient pas des caractéristiques propres à leur clan.
Parfois, Mariska se posait la question. Si Alec la protégeait, elle une humaine, peut être que d'autres Volturi le fesaient avec d'autres humains mais que les grands manitous de Volterra l'ignoraient... Tout était possible.
Puis la vampire se présenta à elle. Signe de paix car en général, ils ne prenaient pas la peine de le faire.
Aussi la brunette lui rendit la pareille.

"Mariska. Mariska Myracle Aleksandrov"

Si la vampire souriait, Mariska avait toujours son regard vide et son regard froid. La blonde semblait respirer la chaleur humaine aux yeux d'un vulgaire ignorant tandis que la brune était aussi froide qu'un iceberg. Ironique quand on savait quela brune froide était l'humaine du duo.

"Vous ne semblez pas venir du grand empire qu'est Volterra."

Elle avait dit ça avec cynisme, la voix teintée de mépris. Pour une amie d'un Volturi, cela semblait étrange qu'elle ne les aime pas. Pourtant, elle ne considèrait pas son protecteur comme un membre du clan. Il avait le nom mais était beaucoup plus un électron libre aux yeux de l'humaine.
Alors que cette femme avait tout de la nomade.
Elle ne demanda ce qu'elle voulait. De tout façon, d'ici peu, Innocence finirait d'une façon ou d'une autre par dire à Mariska pourquoi elle était ici.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 30.01.09 19:52

Mariska... Qui signifié Implacable. Je trouvais que ce nom collait parfaitement à l'image que me renvoyait cette humaine. Je pense même que s'il n'y avait pas eu ce Boum-Boum incessant, et si sa beauté avait été plus marqué, j'aurais facilement pu la prendre pour l'une des autres. Elle avait une personnalité très solitaire, froide et impersonnelle. Elle ne semblait pas être du genre à aimer les foules, et à se faire des amis facilement. Ou même à aimer être entouré d'un groupe qui pourrait reconnaitre ses qualités, sa personne. J'avais toujours trouvé cette habitude stupide chez les humains, et elle devenait complètement absurde une fois reproduite par nous autres immortelles. Le fait est que ces hommes avaient constamment besoin d'être entourés, pour avoir une certaine reconnaissance certainement. Pour que quelqu'un de préférence un inconnu qu'ils auraient apprivoisé, leur complimente leur façon d'être, et encore plus leur 'exhibitionnisme". C'était tout bonnement extraordinaire de voir qu'ils avaient besoin que quelqu'un les regarde pour oser faire la chose, la plus banale soit elle, afin d'en retirer un mérite qui n'était qu'illusoire. Mais cette humaine, Mariska, n'avait pas besoin de cela.

Elle semblait impassible, comme si elle était blasée de je ne sais quoi. De vivre peut être, quoi que c'était une hypothèse qui me semblait impensable, et absurde. Tout du moins, je ne pourrais, moi, jamais me lasser d'un monde emplis de créatures aussi passionnantes à observer. Les hommes étaient des cobayes, des rats de laboratoirs, bien plus que de simples morceau de viande sur patte, comme pourrait l'être une bête. Ils étaient, si l'on en croyait leur propres dits, des âmes. Celles ci leur permettaient d'avoir une conscience, leur faisant dissocier le bien, du mal. La réalité, et le désir. Le rêve de la réalité. Dans des face à face étrange et burlesque. Car après tout, ils étaient eux même guider par leur désirs, leurs espoirs et leur croyances, dans un monde où rien n'était définitivement possible. Mais elle, était encore une fois différente, de ce point de vue la. Comme si rien ne pouvait la toucher. Comme si elle était déconnectée de ces pensées utopiques.

Je l'appréciais, mais lorsque sa voix sonna de nouveau à mes oreilles, je perdis mon sourire. Qu'elle soit impassible face à sa vie de mortelle, je le comprenais après tout, ce devait être lassant de vivre constamment sous les limites de leur situation. Mais qu'elle ose prononcer le mot "Volterra" avec autant d'indifférence me laissa beaucoup plus septique. Il était humainement, et vampiriquement, impossible de penser aux Volturis comme d'une chose habituelle et sans importance. Un voyage à Volterra changeait tout ceux qui croisaient les Princes Italiens, de cela j'en étais persuadée. Alors que cette humaine, une simple fille qui à priori n'a rien de spécial, prononce cela comme un mot comme un autre, sans importance, sans sous entendus, me faisait voir rouge. Mais je ne montrais pas ma colère, qui pourrait très vite devenir un handicap. Malheureusement, j'étais du genre violente, mais je voulais qu'elle reste en vie. Sans comprendre pourquoi.

Elle m'interessait, bien plus que je ne pourrai l'expliquer. Et je savais que si je devais la mordre, je le ferai pour qu'elle devienne l'une des notres. Une telle pensée m'arracha une grimace. Je me concentrais plutôt sur ses paroles avant de la qualifier de connaissance, ou d'amie -ce qui était impensable de ma part.

Disons que je viens de Volterra, mais je ne suis pas "née" là bas... Par contre toi, tu semble connaitre l'endroit et ses habitants quelque peu spécial.

Ma voix était un doux murmure, aguicheur, comme toujours. Je n'arrivais pas à ne pas jouer de mes attouts. Je devais constamment montrer ma féminité et ma perfection physique, que ce soit avec un humain, un vampire, un homme ou une femme. Tous avait le doit de me voir ainsi. Supèrieurement sexy.

Mes paroles faisaient echos dans ma tête, et je me rapellais la citée Italienne, la première fois que je l'avais vu. Alors que j'étais avec lui, vivant nos derniers instants dans liberté, sans pour autant le savoir encore. Insouciante du danger que nous courions alors, je l'avais embarqué dans un hôtel prés du grand château qui s'imposait dans la ville. Magnifique. Tout à l'image de ses habitants, pensais je amèrement. C'est la nuit que nous avions croisé ces gardes, alors que nous étions en chasse, sur un territoire malheureusement protégé. Nous n'avions pas commis d'erreurs pourtant, et n'avions encore tuer personne. Ou presque. En tout les cas, personne qui n'avaient été découvert, puisque les corps avaient disparu sans aucune trace. Nous ne tenions pas à ce que notre présence soit découverte, et en général nous étions plutôt bons à se jeu la. Mais pas se soir la. Je n'avançais pas plus loin dans les souvenirs. Lorsque le visage d'Aro s'imposa à mon esprit, mes yeux devinrent rouges, étincellants de rage mal dissimulée. Je tachais de reprendre contenance. Mais ma voix restait sourde et colérique.

Comment ce fait-il que toi, une humaine, connaissant notre existence et celle des Volturis,

], ne soit pas morte ?

Invité

Mariska l'écouta en silence, l'air tout aussi impassible. Elle y avait vécut mais n'avait pas été crée là bas. A la phrase sur ses connaissances, elle hocha la tête. Elle n'allait pas mentir, oui elle les connaissait enfin à vrai dire, elle n'en connaissait qu'un. Et après ce qu'elle avait appris, elle n'avait pas envie de voir les autres. Ils semblaient déjà cruels avec ceux de leur nature alors avec des humains, nul doute que la rencontre serait courte et douloureuse si ils la tuait ou longue et douloureuse s' ils la transformait. Mais les deux cas seraient douloureux. Mariska n'avait pas peur de la mort mais elle n'était pas masochiste. Personne n'aimait souffrir.

"Juste un. Les autres de nom."

Un, elle n'avait pas dit une. Ce qui indiquait que les femmes étaient à exclure. En même temps, il y avait bien plus d'hommes. Et vivante, cela indiquait que les trois grands chefs ne l'avaient jamais vu. Ca réduisait le nombre.

Mais visiblement les souvenirs de Volterra ne plaisait pas à la vampire. Sa haine apparut et disparut rapidement. Mariska resta calme. Elle comprenait. Cette haine lui rappelait la sienne face à ses parents. Elle vit ses yeux rougir. Et bien qu'Innocence tentait de se contenir, les vampires -nomades de surcroit- détestaient être percé par les autres, sa voix trahissait ses émotions.

Et elle lui posa la question fatidique. Face à d'autres vampires, elle aurait menti. Mais cette femme n'était pas des pro-Volturi. Et elle se tairait. Ou la tuerait. Elle haussa les épaules négligemment avant de répondre avec franchise et naturel.

" Comme je l'ai dit, j'en connais un mais pas les autres. Si les autres le savaient, je serais morte et lui aussi. Bien que je doute qu'Aro ait tué un des ses plus doués."

Elle avait dit ça sans crainte. Et il y avait un sous entendu au fait que son ami était l'un de ceux avec un don. Ca réduisait la liste, bien que le clan avait son lot de vampires doués. Aro et son envie de posséder. Mariska n'avait jamais été témoin du don d'Alec mais elle le croyait. Il ne lui mentait jamais.

" Mon protecteur, mon mentor, mon ami, peu importe comment il faut le voir, ne m'a rien dit. Enfin pas au début. Mais j'avais 8 ans et j'ai vieilli. Pas lui. Ca pousse à réflexion. J'ai cherché, j'ai trouvé. J'avais les bases, il m'a fourni les compléments d'informations. Rien de plus."

Sa voix était calme. Et sa façon de le dire était si naturelle. Comme si c'était normal pour elle. Et à vrai dire, ça l'était. Il était vrai qu'elle était surdouée mais il ne fallait pas être la réincarnation d'Einstein pour additionner toutes les informations. La seule difficulté était de garder l'esprit ouvert. Mais le scepticisme n'était pas inclus dans le caractère de miss Aleksandrov. Et une fois qu'on avait les réponses sous le nez, quand on avait rencontré Alec, on ne pouvait être qu'un croyant en la matière.

"Je lui ai juré de ne jamais mettre les pieds en Italie, de mon vivant. Je tiendrais parole. Je suis discrète et si tu ne comptes pas le dire, ce que je penses vu l'amour transcendant que tu leur porte visiblement, alors ils ne le sauront pas."

Durant tout la discution, à aucun moment, ele n'avait prononcé le nom de son ami. Elle restait sur ses gardes. Même si cette femme semblait de son avis sur ce point, elle ne risquerait pas la vie d'Alec. Car elle lui était redevable à vie.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 31.01.09 1:07

Ma colère fondit comme neige au soleil en entendant ses explications. Elle avoua connaitre un Volturis, mais je doutais pouvoir deviner lequel c'était, ne voulant pas plonger dans le détails de mes souvenirs. Elle parlait, d'une voix plus naturelle que jusqu'à présente. Je l'observais, alors qu'elle, elle se perdait dans des explications, des mots qui sortaient de sa bouche en de douces vagues de sincérités. Je me demandais ce que ce vampire représentait réellement pour elle, et la réponse ne tarda pas à venir. J'avouais que j'avais du mal à imaginer une Volturi dans cette désignation.

Elle en parlait comme s'il eut été la personne la plus importante dans sa vie, et je ne comprenais pas comment cela pouvait être possible. La seule raison pour laquelle un vampire, d'autant plus un rois Italiens, prendraient soin à ce point d'une humaine, simple et faible, ce serait qu'il en soit tombé amoureux. Ou alors que les ordres venaient de plus haut encore. Mais alors je ne comprenais pas pourquoi elle était encore en vie. Elle m'expliqua aussi comment elle avait deviné, je souris. C'était si évident, emplie d'une simplicité enfantine, je me demandais comment est ce que nous arrivions encore à garder le secret, alors que la majorité d'entre nous n'était pas des exemple de discrétions. J'étais un ange à coté de certain, ne voulant pas vraiment me faire remarquer. Tout du moins, pas par les humains. Mais alors si elle était restée avec un Volturi durant son enfance, puisqu'elle déclara être âgée alors de 8 ans, cela voulait il dire qu'il restait exclusivement avec elle ?

Elle me parla d'elle, calmement, je remarquais que sa voix perdait de sa froideur, pour devenir un murmure normal, instinctif. Comme lorsque l'on parle entre personne ne confiance. Mais alors qu'elle me présentait son histoire sur un plateau d'argent, je n'y trouvais aucune logique. Tout était dénué de sens, et je me perdais dans mes réflexions qui, je le savais, n'aboutiraient à rien de satisfaisant. Mais je compris une chose, elle était intelligente. Douée d'un sens d'analyse certainement hors paire, et d'une morale personnelle à laquelle elle tenait et s'accrochait. Elle me fit confiance, et j'appréciais sa franchise. Je la trouvais bien plus qu'intéressante, mais son lien avec ce seul et unique Volturi me troublait. J'étais complètement déboussolée, n'arrivant pas à admettre que l'un des leur puisse se montrer aussi... Humain, compatissant, presque gentil. Protecteur envers une humaine, décidant de ne pas même la transformer. Je pensais, stupidement bien que logiquement, à Edward Cullen. Lui aussi avait voulu garder sa Bella humaine, mais n'y avait finalement pas réussi. Contrairement à cette fille dont le coeur battait encore.

La dernière phrase de Mariska retint mon attention. Elle avait vu que je n'aimais pas les Volturis, en même temps ma haine envers eux été facilement repérable. EN général je n'aimais pas montrer cette partie la de ma personnalité, mais avec elle c'était différent. COmme si pour la première fois, je me sentais à égalité avec une humaine. De plus, j'en oubliais presque son odeur pourtant envoutante, attrayante, fascinante, qui me chatouillait les narines depuis le début de notre entrevue. Pour la première fois, je trouvais que le caractère, le fond d'une humaine, était plus intéressant que son sang. C'était comme si je m'étais radoucie, en quelque sorte, et je me promettais de me rattraper avec une traque de plusieurs jours sur une pauvre humaine sans défense. Mais pas sur elle.

Une dernière chose me troublait. Ou tout du moins un seul et unique détails, plus gros que les autres, que je n'arrivais pas à expliquer. Je savais que le silence entre nous s'était installé depuis plusieurs minutes, suite à son monologue. Alors, je repris la parole. Pour une seule et unique question.

Pourquoi es-tu encore humaine ? Pourquoi n'a-t-il pas fait de toi l'une des nôtres ?

Parce que je me refusais à croire qu'on veuille la tuer. Personnellement, avec tout le sadisme dont j'étais douée, je ne pouvais envisager cette solution. Ce serait du gâchis, vraiment. Mais je me demandais si la laisser humaine n'en était pas un plus énorme encore ?

Invité

Il semblait que les paroles de Mariska arrivait à calmer la vampire. Mais la jeune femme continua seulement à parler. Evoquer Alec révélait une partie d'elle même. Elle en parlait avec respect, tendresse mais surtout avec une rare dévotion.
Alec était certes un Volturi, le membre d'un clan de tyran, mais la russe ne jugeait pas un être à sa famille. Et lui avait toujours veillé sur elle. Bien sûr, elle se doutait que la nomade s'interrogerait. Pourquoi un Volturi veillerait sur elle. Elle anticipa la question.

" Il m'a défendue petite. Mon père était et est sans doute toujours une pourriture. Ma mère, une défaitiste et une lâche..."

La colère que la vampire avait eu à l'évocation de Volterra, Mariska avait la même a ce moment là, à l'évocation de ses parents. Mais revenir à Alec la calma instantanément.

" Il a fait souffrir mon père. Pour moi. J'avais 8 ans mais j'ai aimé ce moment. Et depuis, il a toujours été à mes côtés. Je ne peux pas te dire pourquoi il a décidé de m'aider. Je ne lui ai jamais posé la question. Son choix ne me regardait pas."

Il fallait qu'elle comprenne. Car une humaine protégée par un vampire, il y avait un précédent. Et Mariska n'était pas une Bella. Elle n'était pas fragile, elle détestait les loups garous et Alec n'était pas un Edward.
Elle eut une moue de dégout à cette pensée. Elle murmurra tout pas.

"Ce couple était d'une mièvrerie..."

Une humaine fesant preuve d'aussi peu de romantisme et aussi désabusée. Certains diraient qu'elle avait passé trop de temps avec un Volturi mais elle s'en moquait. A ses yeux, elle trouvait qu'il était le plus normal. Mais le problème était peut être elle. Après tout, elle parlait à une vampire sans crainte et avec confiance. Une nomade de surcroit. Et la question qu'elle lui posa était logique. Pour un vampire, la question principale était pourquoi un vampire ne transformait pas ou ne tuait pas un humain. Elle la fixa et esquissa un de ses rares sourires. Un vrai sourire. Son visage illumina ce qui était autour d'elle. Puis son sourire disparut rapidement et elle devint rapidement celle qu'elle était. Toutes les bonnes choses devaient être éphémères.

" Quand il m'a connu j'avais 8 ans. Je n'ai pas compris tout de suite mais j'ai su après que l'alliance transformation-enfant était un sujet tabou pour les votres. Quand j'ai eu 15 ans, il me l'a proposé. Alec dit souvent que je serais une bonne vampire. Mais à 15 ans, l'immortalité est une notion relative pour une adolescente. On croit avoir la vie devant soi. Il m'a dit que le jour où je le voudrais, il me transformerait. Pour l'instant, je ne suis pas tentée. Mais si un jour, l'idée me vient à l'esprit, je sais qu'Alec le fera."

Elle avait enfin prononcé son nom. C'était venu naturellement, pour elle l'évoquer était venu seul. Alec Volturi, pour elle c'était son ami. Elle connaissait sa réputation, il ne s'en cachait pas. Mais il n'avait jamais été ce Volturi là avec elle. Aussi, elle ne pensait pas que pour des vampires tels que cette nomade ou les Cullen, l'idée qu'Alec veille sur une humaine puisse être dur à imaginer. Pourtant, elle en était la preuve.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 31.01.09 14:13

Je n'imaginais pas qu'un tel histoire puisse être possible. En tout les cas, pas que l'un des nôtres puisse s'en occuper avec tant de dévouement. Je le sentais dans le voix de cette fille, reflétant les émotions qu'il avait du lui insuffler. Elle parlait, comme si je n'étais pas la, presque à elle même. Partant dans des souvenirs personnelles, qui ne me regardaient certainement pas, mais pour une raison encore obscure elle me parlait, me racontait sa vie. Et moi, rongée par ma curiosité nouvelle, je l'écoutais, comme si elle avait été Dieu. Totalement sous le charme du personnage, j'observais chacune de ces réactions. Elle fut prise dans une colère froide à l'annonce de ses parents, ce qui ne me touchait pas. J'ignorais ce que c'était, que d'être humaine. L'idée même de parents m'était totalement étranger. J'en avais eu, bien sur, comme tout le monde sur cette terre, mais je ne m'en rappelais pas. Et je savais bien que cela n'avait rien à voir avec le fait que je pus être folle durant ma vie humaine, ou le fait que j'aurais pu être orpheline. Non, la raison de mon ignorance était beaucoup plus sombre. J'étais née dans l'ombre, dans le sens le plus littérale du terme. Certes, je devenais folle dans cette cage de souffrance. Seule, durant toute une vie, heureusement courte, je n'avais rien sentis, rien appris. Je n'avais pas vécu, j'avais survécu dans cette prison froide. Et lorsqu'Il m'avait sorti de la, ce fut pour m'offrir l'immortalité près de quelques minutes à peine après que j'eus redécouvert le monde extérieur.

Alors non, je ne comprenais pas comment on pouvait haïr ses parents, ou commet les aimer. C'était totalement abstrait pour moi, et je vivais avec. De tout manière, je ne les regrettais pas. Je ne haïssais pas même mes parents, ils ne méritaient pas un tel effort de ma part. Ils étaient morts lorsque j'étais née, c'était tout ce que je savais. Tout ce que j'avais besoin de connaitre sur eux. Mais une chose me parlait. Le père de Mariska avait du lui faire plus de mal que ce dont je pourrai imaginer. Comme le mien m'avait privée d'une vie, le sien avait détruit la sienne. Et tout comme moi, c'est un vampire qui l'avait sauvé. La différence résidait dans la manière qu'il avait eu de la sauver. Elle était humaine, pas moi. Mais c'était très bien ainsi. Je n'aurais pas survécu très longtemps en tant que femme humaine. J'étais née pour être vampire. Tout comme elle, mais on lui avait laissé le choix. Et je savais qu'avec le temps, elle désirera devenir comme nous. Je le sentais, c'était inévitable.

Elle murmura quelques mots qui ne retinrent pas mon attention. Après tout ses pensées ne regardait qu'elle, je ne voulais pas me montrer trop curieuse. Ce n'était pas vraiment mon genre. Enfin, dans une dernière tirade elle confirma ma pensé. Elle avait le choix, elle prenait son temps. Elle disait ne pas être tentée, mais je doutais de la sincérité de sa déclaration. L'immortalité était un rêve humain. Elle y goutera de tout manière, je veillerai la dessus.

Alec ! Le mot claqua à mes oreilles, bien qu'il fut dit avec la même voix naturelle que tout le reste. Je ne savais pourquoi, mais cela me surpris. Durant tout ce temps, elle n'avait pas dit son nom, et je pensais que tout comme moi, elle tenait tant à son souvenir qu'elle refusait de totalement le partager avec une étrangère, d'autant plus une nomade tel que moi. Ainsi, j'avais dans l'idée qu'elle garderait quelques détails, comme un nom, pour elle. Mais cela lui échappa. Pourtant, ce prénom ne me dit rien. Normal si on prend en compte qu'à l'époque le noms de mes ennemis m'était complètement égale. Mais une chose était sur, il était différent ce ses maitres, je le compris. Alec... Je retenais ce nom dans une partie de mon esprit, me promettant que je ne le tuerai pas le moment venue. Ou alors oui, s'il se mettait au travers de mon chemin. Mais lui aussi maintenant m'intriguait. Les raisons pour lesquels il protégeait cette fille, le fait qu'il l'ait sauvé de son père, le fait qu'il lui ait laissé le choix, cela faisait beaucoup trop. Il était différent de tout les autres. J'en étais sure. Et je comprenais aussi par cette conclusion, le fait qu'il ait caché son existence aux autres Volturis. S'il l'avait montré, elle serait déjà l'une des nôtres.

- Alors ce vampire t'as sauvé de ta condition d'humaine déchue. Il s'est occupé de toi durant des années, t'as laissé le choix de rester humaine. Et a caché vos liens aux Volturis ? Intéressant...

Je n'arrêtais plus de voir le visage de mon propre créateur. Son histoire avait fait ressurgir mes souvenirs maintenant trop présents dans mon esprit. Je fermais les yeux, très peu de temps, mais assez pour qu'elle le remarque. Je voulais le revoir, et lorsque mes paupières se fermaient son images devenait plus nette. J'arrivais presque à le sentir. A le toucher. Et la colère, la tristesse, la solitude me submergèrent en vagues énorme. Je reculais d'un pas, prise de douleurs atroces. Me courbant quelque peu, je combattais pas la seule force de ma volonté le vide qui risquait de s'éprendre de moi. Je ne voulais pas disparaitre -au sens littérale du terme- montrer mon pouvoir à cette humaine. Pas tout de suite... Je faillis pourtant, mes corps durant une minutes resta entre la vision de spectre et celui d'hallucination. Mais je repris pied, et fit un sourire d'excuse à Mariska. Je l'appréciais, illogiquement.

- Excuse moi, j'ai tendance à perdre le controle lorsque je...

N'arrivant pas à prononcer le mot mon souvenir et Son dans la même phrase, je décidais d'en parler autrement. Pour que ce soit moins douloureux.

Ton histoire, et celle de vampire, me fait penser à la mienne. Elle n'est pas vraiment semblable, mais certains point sont similaires... C'est troublant.

Invité

Mariska avait raconté une partie de son passé comme si la vampire était invisible. En réalité Mariska avait plus parlé pour elle même que pour son interlocutrice. Et celle ci l'écoutait en silence, ne la coupant pas. Mariska appréciait cela. Les humains avaient tendance à ne pas savoir écouter, à couper la parole en posant des questions inutiles. Bien sûr, Mariska se doutait que celle ci ne la croirait pas réellement en niant vouloir en devenir une. Mais pourtant cela était réel. Non pas que l'idée n'est pas tentante, elle n'allait pas mentir, mais l'idée ne lui était pas vitale. Sa condition d'humaine lui convenait. Elle en avait vu le pire et se demandait si le meilleur pouvait exister. Mais elle était tellement désabusée qu'elle même en doutait. Et elle savait que ni Alec ni Innocence ne pourrait la contredire. Les vampires étaient cyniques parfois. L'immortalité leur avait fait voir le monde et ce ne devait pas être beau.
Puis Innocence posa une question, plus pour elle même visiblement. Mariska hocha la tête en silence. Oui, Alec avait changé sa vie. C'était étrange. Mariska était humaine et face aux vampires, elle aurait du fuir en courant, surtout sachant ce qu'ils avaient fait et ce qu'ils étaient. Mais la russe préférait la compagnie de ces êtres plutôt que de devoir cohabiter avec d'autres humains. Dans le fond, elle devait être la version humaine d'un nomade. Elle ne fesait jamais confiance. Pourtant, elle avait confiance en cette femme. Un peu comme lorsqu'elle avait connue Alec.
Mais le passé douloureux de la vampire se fit ressentir en elle car Mariska la vit se plier en deux. La compassion n'était pas associée avec les vampires et Mariska en fesait rarement preuve. Aussi la russe resta sans bouger, sans tenter d'aider que la vampire se remette seule. Celle ci commença une phrase mais fit une pause. La suite surprit Mariska. Des points communs entre leurs passés respectifs? Sans doute pour cela qu'elles s'entendaient.

"Lui aussi vous a sauvé?"

Il n'y avait aucune curiosité malsaine dans la question. La remarque avait juste rendue Mariska interrogative. L'avait-il laissé humaine ou l'avait-il transformée en la sauvant? En quoi leurs histoires étaient semblables et en quoi différenciaient-elles? La russe voulait comprendre. Elle haïssait ne pas comprendre. Savoir ne lui était pas vital, les potins l'indifféraient . Mais comprendre, ça elle en avait besoin.

Elle ne posa pas d'autres questions, celle ci semblait la seule véritablement importante à ses yeux. Et elle espérait que la vampire lui donnerait des indications. Elle n'attendait pas d'elle qu'elle lui raconte sa vie, son passé lui appartenait et si Innocence voulait lui dire, elle le ferait d'elle-même. Mariska voulait juste le strict minimum pour comprendre. Rien de plus.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 01.02.09 0:13

Elle répondit à mon excuse par une question. Une simple et unique question, et je savais qu'elle n'attendait pas de moi que je lui raconte ma vie. Il y avait une sorte de complicité qui s'était installé tout naturellement. Le courant entre nous passé, installé un climat de confiance auquel je n'étais pas habituée. Je n'avais jamais été attachée à quelqu'un à par Lui. Je ne me l'étais jamais réellement permis, comme pour me préserver pour son seul contact, son seul amour. Sa seule présence, qui au fil des années me manquait de plus en plus. J'étais plus seule que jamais, même entouré d'une bande d'humain stupide. Même dans les bras d'un autre homme, vampire ou non. Même lorsque je chassais en compagnie de d'autre, ce qui était très rare. Pourtant, pour la première fois depuis bientôt 50 ans, ma solitude se dissipait. Alors que je me trouvais sous la nuit, en cette nuit d'hiver. Alors que la pluie, le vent, et les ombres m'entourait, je me sentais revivre... Pour la première fois depuis longtemps. Je n'avais jamais été du genre à m'attacher facilement. Mais la c'était différent. Avec cette fille, tout était différent, changeant, intéressant. Meilleur que tout le reste -sauf Lui- par bien des points.

Et cette question, bien qu'à l'aspect innocente, ouvrit une nouvelle porte dans mon esprit. La confiance. J'avais confiance en quelqu'un, de plus une humaine. J'avais d'ailleurs du mal à la voir ainsi, surtout parce qu'il y avait toujours cette odeur que je ne percevais pas, trop concentré sur son esprit d'analyse et son histoire. Et la, elle me demandait, voulant comprendre, quel était réellement nos liens. Je lui souris, doucement. Retrouvant pour la première fois, un semblant d'humanité dans mon comportement.

- Sauvé... Disons plutôt qu'il m'a créé.

Je parlais doucement, parlant comme si je voulais moi aussi comprendre les mots qui traversaient mes lèvres. J'étais toute aussi concentrée sur se que je racontais que lorsque je l'avais écoutée. La raison était que, contrairement à elle, j'avais quelques détails personnelles que je voulais, que je tenais, à garder pour moi. Pour moi seule. Encore cette égoïsme qui me caractérisé si bien. Pourtant à première vue, il était difficile de croire que j'étais si réservée, surtout lorsque l'on me voyait en compagnie d'autre homme, mais je ne me dévoilait jamais. De plus, je n'avais jamais eu à parler de moi, réellement, jusque la. Je le ferai, sans approfondir les détails. Juste pour qu'elle comprenne.

- Je n'ai jamais été vraiment humaine... Pour ce que j'en sais, mes parents m'ont enfermé dans une sorte de cave, où je suis restée durant presque 20 ans. Je ne me souviens pas vraiment des détails. C'est comme si je n'avais pas existé ainsi... Comme si ce n'était qu'illusion. Pourtant je sais que ça c'est passé. Mais je ne connais pas les raisons de cette emprisonnement, et les souvenirs sont trop flou pour que je puisse l'expliquer clairement...

Cette cave. Je ne me souvenais que de cette seule ouverture, cette fenêtre trop haute pour que je puisse regarder au travers. Trop petite pour laisser passer la moindre lumière jusqu'à moi. De plus, elle n'était jamais ouverte. Ce qui rendait ma vie dans cette prison insupportable parfois. La chaleur accablante en été me donnée envie de mourir. Alors je ne mangeais pas énormément, assez pour ne pas mourir. Et en hiver, l'humidité et le froid me mettait dans des états pas possible... Malade comme un chien. Toujours. Mais alors, je ne comprenais pas. Et cette fille. Cette moi... La seule chose qui avait réellement un nom, une existence dans ma vie. Cette moi, qui jamais ne parlait, ce contentant de me regarder, piteusement. La seule chose que je revoyais avec clarté, et que je gardais pour moi. Le signe de ma folie, qui me faisait douté sur la véritable existence de cette prison de douleurs, de solitude, alors que j'étais encore humaine. Après tout, ce n'était pas faute d'avoir vu des atrocités, mais jamais je n'avais vu un humain faire cela à sa progéniture. C'était contre nature... Comment imaginer que cela avait pu être ma vie ? Mais je ne regrettais rien, n'y pensais d'ailleurs jamais.

- C'est là qu'il m'a trouvé. J'étais totalement perdu, ne comprenant rien de ce qui m'entourait. J'étais effrayée... Alors, il m'a prit contre lui. C'était le premier contact que nous avions : Un nouvelle journée se termine. Et toi, Innocence, tu finira la tienne par la même occasion. Tu deviendras éternellement mienne, et je te montrerai ce monde... Sous son plus beau jour. Dans les ténèbres de cette soirée...

Je revivais la scène lorsque je la racontais. Ce soir là restera gravée dans mon esprit pour l'éternité... Je garderai dans mon esprit cette promesse d'un avenir meilleur, unique, qu'il avait promis de m'offrir. Il avait d'ailleurs commencé. Mais malheureusement, pour lui et surtout pour ses agresseurs, je n'avais de cesse que de le retrouver, de le récupérer, pour continuer à vivre mon rêve avec lui. Pour toujours.

- Il m'a transformé. Je n'ai pas eu le choix contrairement à toi. Mais il n'avait aucune raison de me garder humaine. Je n'aurais d'ailleurs certainement pas survécu. Trop maigre, trop ignorante. Innocente en tout point... Et puis, d'après lui, j'étais née pour être vampire. L'immortalité, la beauté, la perfection... Tout cela est si fantastique. Attrayant, excitant en tout point.

J'adorais cela. Cette sensation d'être unique. D'être supèrieur à tout ce qui nous entourait. La sensation si divine d'avoir une liberté sans frontières. De pouvoir faire ce que l'on désire, sans se soucier du pourquoi, du comment. Tout était divins. Parfait en tout point, simplement.

- Alors non, il ne m'a pas véritablement sauvé. Il a fait de moi, une immortelle. Il a fait de moi une femme de passion et de désirs. J'ai découvert les sensations humaines en tant que vampire. J'ai tout appris en étant ce que je suis aujourd'hui... Tout ce que je souhaite c'est de la retrouver maintenant...

J'avais murmuré la dernière phrase, plus pour moi que pour elle. Je ne voulais, ne désirais, que le revoir. Une dernière fois. Après cela, je savais que je pourrai me laisser mourir, s'il le fallait... Ma vie c'était lui. S'il disparaissait, je devrais le venger. Si je le revoyais, je disparaissais pour qu'il fasse de moi ce dont il avait envie. Et s'il ne voulait plus de moi, ce qui était impossible, alors je n'aurai plus qu'à disparaitre, définitivement...

Invité

Mariska l'observa. Evoquer son sauveur lui donnait un visage qui mêlait tendresse et souffrance. Mariska comprit qu'il n'était plus de ce monde. Elle frissona, tentant d'imaginer comment elle réagirait si Alec était tué par l'un des siens. Elle était lié à lui. D'une certaine manière, elle l'aimait. Puis Innocence lui expliqua qu'il ne s'agissait pas de son sauveur mais plutôt de son créateur. Elle hocha en silence la tête, l'incitant implicitement à continuer. Ce qu'elle entendit lui fit baisser la tête. Innocence avait raison. L'histoire était à la fois différente et semblable. Mariska n'avait jamais été séquestrée. Mais elle se rappelait des coups. Elle avait oublié le reste car on oubliait toujours le pire. Ce vampire avait sauvé Innocence, l'avait rendue si spéciale. Et Innocence semblait apprécier ce statut même si parfois elel devait sans doute en souffrir. Surtout si l'on est seul. C'était également la crainte de Mariska, une des raisons qui la poussait à ne pas songer à l'immortalité. Que serait l'éternité si on la passe seule... Bien sûr, elle avait Alec et ça c'était une chance.

" Je comprends une partie car je l'ai vécue de manière différente certes mais je l'ai vécue. Mais si un jour, je venais à devenir une immortelle, je sais qu'Alec le ferait pour moi. Et je ne voudrais pas que cet acte vienne d'un autre que lui. Ce serait lui ou personne. "

Elle regarda Innocence avant de reprendre comme pour expliquer sa pensée.

"Il m'a toujours dit que j'étais née pour l'être, que j'étais spéciale. J'ai confiance en lui. Je sais que si il me mordait, il le ferait dans le but de faire de moi une vampire. J'ai rencontré des vampires mais je n'ai confiance qu'en lui. Je connais ses intentions. Et puis je suis têtue. Si je devais le devenir, cela viendrait de lui, c'est mon dernier mot."

On aurait dit une gosse fesant un caprice mais il fallait la comprendre. Ce qu'elle savait des vampires venait de lui. Il l'avait sauvée, guidée et protégée. Il était son mentor, son ami. Qui mieux que lui était destiné à le faire.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 04.02.09 13:30

Penser à mon passé m'était plus douloureux que je ne l'aurais pensé. Mais je ne voulais pas me laisser prendre dans ma rage. J'avais tant souffert. Pourtant, chaque fois j'avais l'impression de le trahir et ce sentiment était encore pire que tout les autres. C'était comme si je regrettais le fait qu'il m'est transformé. Ce qui était totalement faux, j'avais vécu tellement de choses magnifiques grâce à lui que jamais je ne pourrai pleurer sur mon humanité perdu. Je n'avais rien à pleurer. Tant mieux, me rabaisser à ce sentiment de peine n'était pas vraiment dans mes projets. Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore. Je ne pouvais rien faire contre ce qui palpitait dans ma poitrine. L'ignorer tout au plus, et encore... Alors, au lieux de me morfondre dans ma détresse, je la changeais en force. Elle devenait un carburant puissant et incontrôlable. Elle avait engendré ma haine, mon envie mortelle de vengeance. Tout ce que j'étais aujourd'hui était le fruit d'un effort considérable pour ne pas perdre la raison. Pour ne pas que cette folie ne prenne le pas sur ma réflexion. Pour que je sois un jour capable de retourner la bas, à Volterra, de revoir ce Château maudit, et que je puisse Le sortir de la, vivant. Ou plutôt mort, mais imortellement mort. Paradoxalement, c'était ce que nous étions... Mort. Simplement.

Mariska semblait quelque peu perturbée par ce que je venais de lui raconter, et pourtant, ce n'était que le passage le plus gentilé de ma longue vie de nomade. Je ne lui raconterai pas le reste, tout du moins, pas avant que cela ne soit parfaitement nécessaire. J'oublierai surement le passage où je décide de tuer tout ceux qui ont été en rapport direct avec les Volturis et qui s'en sont sortis vivant. Auquel cas, elle pourrait croire que j'en veux à son cher et tendre Alec. Je ne savais pas à ce moment si je devrais tuer son mentor, mais la certitude que si je pouvais l'éviter je le laisserai vivre s'insinuait en moi. Une vague calme, qui me rassurait quelque peu... Ou pas. L'hésitation ne faisait pas partie de mes défauts, et je refusais d'en entendre parler. Mais tout autour de moi basculait dans un brouillard épais d'incertitudes.

Et dans ce flottement résonnait la voix sure et déterminée de Mariska, qui me fit sourire. Je n'avais jamais vu cela, elle était tout bonnement fascinante. Mon regard sur elle se fit plus ferme, empli d'une confiance nouvelle en ses convictions, en sa force. Toute sa personne diffusé une vague de détermination incroyablement solennelle.

- Et il a sans doute raison...

Mon esprit, totalement déboussolé par les évènements, avait presque oublier ce pourquoi j'étais venue ici, la rejoindre.

- Mariska... J'aimerai te demander ce que tu fais ici. Je t'ai aperçue à plusieurs reprises près de l'endroit où se trouvait les Cullen, j'imagine que tu sais de qui je parle...

Invité

Son passé troublait Mariska. Non pas dans la cruauté vécue mais dans la similitude avec la sienne. Sauvée par un vampire et une famille qu'il était préférable d'oublier. C'était sans doute les deux seuls points communs mais les principaux. Mariska l'écouta en silence, couper ne servait qu'à retarder la fin, ce qui au final était totalement inutile.
Et Innocence lui ajouta qu'Alec avait sans doute raison. Elle eut un petit sourire. Il était agréable de l'entendre même si l'humaine n'avait jamais douté du Volturi. Il était son mentor et la confiance qu'elle lui portait était sans faille. Il était sans aucun doute le seul à recevoir une telle dévotion venant de l'humaine.
Elle avait croisé un vampire un jour qui lui avait demandé pourquoi le vampire la protégeait. Qu'espérait-il d'elle, en faire une partenaire de chasse, une soeur, une compagne? Elle n'avait su quoi répondre mais avait prévenu Alec qu'un vampire savait qui elle était. Elle ne l'avait jamais revu, se doutant du sort que lui avait réservé Alec. Il n'était pas seulement protecteur, il était également discret. La survie de Mariska n'était pas la seule en question mais également celle du protecteur. Les Volturi ne laissaient aucune trace. Des siècles d'expérience sans doute.
Elle sortit de ses questions liées au passé et se concentra sur Innocence qui lui avait posée une autre interrogation.
La russe se contente de hausser les épaules.

"Il m'a parlé d'eux. Et de ce couple aussi écoeurant qu'un trop plein de barbe à papa. Moi je les ai surnommés les bisounours. Ca lui plait. Entre nous, quand on parle d'eux, on ne dit pas les Cullen mais les bisounours. Enfin bref, je voulais voir à quoi ressemblait le mythe de la mièvrerie. Quand on va au musée Tussaut, on passe forcément pas le musée des horreurs. Là c'est pareil. De la curiosité malsaine. Ils sont un peu mes femmes à barbe personnels. C'est hideux mais on veut quand même voir."

Elle fixa Innocence en faisant la moue. La réponse était étrange. Les Cullen associés à ce qu'on appelait autrefois des monstres de foire. Ce n'était pas leur nature vampirique qui l'intriguait. Non c'était leur gentillesse naturelle étouffante de compassion. Mariska n'ayant pas grandie dans une famille aimante, elle qui n'avait connu que la violence, était persuaduée que leur gentillesse était quelque chose comparable aux extraterrestres.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 09.02.09 20:11

Je souris à sa réponse que je trouvais tout de même étrange, surtout venant d'une humaine. J'avais certainement trop l'habitude que les vampire soient plus vu comme des créatures parfaites, même si de mon point de vue de ce coté la nous nous rapprochions des hommes. Certes nous avions quelques attribues en plus. Mais rien qui ne puissent dépasser le simple physique ravageur que nous avions. Après tout nous avions tous nos défauts, inutiles de ce voiler la face. Mais de la à ressembler aux Culen, j'avouais qu'il ne fallait pousser le bouchon trop loin. Enfin... Ce sont des vampire refouler. Des humains. Si nous leur enlevions cette beauté blafarde et froide qu'ils montraient, ils n'auraient plus grand chose d'intéressant à offrir. Je me demandais comment cette fille, Bella ou Isabella, avait bien pu supporter d'être dans la ligne de mire de l'un d'entre eux. Un couple... Empli d'un niaiserie alarmante. Mariska avait tout à fait raison.

De plus, elle me montrait par sa comparaison qu'elle avait une certaine culture de l'horreur. Je poussais même ma complaisance jusqu'à rire de sa remarque. Tout était vue avec un naturelle qui pourrait être affligeant pour les vampires. Mais tout était trop réel. Cette humaine ne nous voyait plus comme des humains, elle ne se laissait pas berner par le jeu de certain d'entre nous, comme eux. Elle avait les pieds à terre, et nous voyait comme nous étions. Comme des monstres. Sans que pour autant cela ne la choque non plus. Comme si ce fut normal, évident. Je savais que sa présence me servirait certainement. Je sentais que je m'entendais bien avec elle. Une associable, une futur vampire. Sur que si elle se faisait transformer un jour, et j'étais quelque peu chagriner qu'elle veuille absolument qu'Alec s'en charge, je serai sur les lieux. Je voulais la voir. Elle me fascinait.

Et bien... Hum...

Je perdis très vite mon sourire, me demandant si je pouvais lui avouer la raison de ma venue, sans pour autant qu'elle ne se montre curieuse en demandant des explications supplémentaires. Mais je me trouvais très vite stupide. APrès tout, elle n'aurait certainement rien à faire de connaitre le comment du pourquoi. Je devais être prudente, ne voulant pas qu'elle pense que j'en voulais à Alec. Après tout, je ne voulais pas le tuer lui spécialement, et surtout depuis que je connaissais son histoire. Mais je tuerais tous ceux qui se mettrons sur mon chemin lorsque je voudrais éliminer les maitre italiens. A partir de la, la présence de MAriska à mes cotés pourrait être un atout. Mon plan se mettait en place, doucement. Je devais me montrer prudente, très prudente. Surtout si je ne voulais pas éveiller les soupçons.

Le problème c'était que je sentais une confiance étrange envers elle, qui risquait de tout faire foirer. Je ne devais en aucun cas en dire trop, pourtant je sentais l'envie de raconter ma vie devenir pressante. Je devrais partir vite. Très vite, si je ne voulais pas en dire trop. Je parlerais un minimum. Tout juste ce qu'il fallait.

Je suis ici pour une sorte de... Vengeance. La famille Cullen est ma cible, tout du moins un de leur membre. Mais je ne sais pas vraiment comment m'y prendre pour l'avoir. Je pense qu'une aide ne serait pas de refus...

Invité

La réponse, ou sans doute la façon de penser de Mariska semblait laisser Innocence perplexe. Peut être pensait elle qu'elle mentait... Mais Mariska ne tenta même pas de se défendre ou de confirmer ses propos. Elle l'aurait fait si elle avait cherché une amitié solide mais même si elle semblait commencer à faire confiance à Innocence, il était certain que la seule personne digne de confiance aux yeux de la russe était Alec.
Elle fixa en silence la vampire qui semblait réfléchir. Comme si elle souhaitait lui confier un secret ou si elle pesait mentalement ses mots avant de les prononcer. Et la réponse vint. La vengeance. Mariska ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire.

"C'est une notion que je connais bien. Et que j'approuve totalement."

D'autres auraient fui. Mais Mariska avait toujours rêvé de se venger. De son père, il était évident qu'il était le sujet unique de sa haine. Pas unique, principal. Mais la suite l'amusa plus que la rendre perplexe.

"Les Cullen, hein? Je pourrais t'aider. Je suis sure que Carlisle serait curieux de voir une humaine protégée par un Volturi. Et ce couple crétin serait bien capable de s'imaginer que je suis le grand amour d'Alec. Pourquoi pas de nouveaux Bonnie & Clyde...."

Elle s'amusait toute seule de cette idée. Bien sûr, Mariska aimait Alec profondément, mais c'était loin d'être des âmes soeurs. Elle avait grandi avec lui, elle ne s'imaginait pas être mariée avec lui. Si elle avait été vampire, peut être, à pmrès tout l'immortalité relativisait les choses concernant la notion de couple. Mais elle était humaine.

"Ca risque d'être drôle. Mais je veux savoir une chose. Tu ne t'es pas cachée de hair les Volturi au début. Et je comprends, ce sont des criminels. Mais pas lui. Dis moi juste, serais tu capable d'éviter de t'en prendre à lui? A Alec. Je ne fais pas dans le sentimentalisme, crois moi c'est pas mon style. Mais je lui suis redevable et il est différent. Il n'est pas plus gentil, il est...Alec."

Sa voix avait été neutre. Elle ne demandait pas de serments signés avec le sang mais elle savait, enfin prescentait qu'Innocence avait une parole sur ce genre de sujet.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 11.02.09 21:06

J'opinais de la tête, la laissant parler, me dire ce qu'elle pensait. Étrangement, l'idée qu'elle puisse me mentir ne m'effleura pas un seul instant. Peut être qu'elle avait inventé toute cette histoire concernant Alec et elle. Il est vrai que l'idée qu'un Volturi protège une humaine me semblait toujours très bizarre. Peut être parce que je n'avais pas cette image d'eux. Je les voyais comme des ordures de la pire espèces. J'étais intimement persuadée qu'ils cachaient quelque chose, que ce fut impossible qu'ils veuillent uniquement préserver la paix avec le monde des humains. Après tout, ils se nourrissaient eux même d'hommes et de femmes. Certes, des touristes qui ne vivent pas sur leur territoires. Mais c'était tout de même étrange. Alors les imaginer en train de les protéger encore plus étroitement, cela me semblait être tout bonnement impensable. Mais qui irait inventer une chose pareil ? De toute évidence elle savait pour les Volturis, alors à quoi bon. Non, elle disait la vérité, j'en étais persuadée.

Je la fixais. Le vent soufflais plus fort maintenant, la pluie tombait dru et il lui serait certainement difficile de m'entendre chuchoter. Pourtant je pensais que je n'arrivera pas à parler normalement, ou plutôt assez fort pour qu'elle m'entende. Je n'aimais pas cela. De plus j'étais dans mes pensées, ce qui faisait que si je me mettais à parler ce serait uniquement dans le but de lui parler, simplement tout en continuant à penser.

L'entendre prononcer directement le nom de Carlisle me fit grincer des dents. Je n'aimais pas penser son nom, dire son nom, alors que quelqu'un le dise avec autant de facilité m'étais difficile. J'aurai pu la tuer à cet instant, juste pour plaisanter sur ce prénom maudit. C'était, je le savais, une haine surdimensionnée. Après tout, la seule faute de cette homme fut de vivre avec les Volturis. Mais je ne pouvais pas faire autrement. C'était comme ca avec toutes mes victimes. Je ne pouvais faire autrement que les haïr, pour des raisons même très médiocre. Tous étaient des vampires, et jusqu'à présent, tous avaient péri dans d'affreuses souffrance.

Alors la requête de Maricka me semblait fondée certes, mais difficile à tenir. J'avais essayé de ne pas en parler, mais maintenant que j'y étais obligée, je décidais de lui dire la vérité.

- Je ne peux rien te promettre. Ecoute, je tuerai tout ceux qui se mettront sur mon chemin, sans hésiter. Je pense qu'il n'y a que toi qui pourrait le sauver à ce moment la... Mariska, je n'ai rien personnellement contre Alec. C'est ses maitres que je veux avoir...

Mes yeux étaient assombris, tout comme le ciel à cet instant. La colère risquait de me submerger, et je luttais contre elle tant bien que mal...

Invité

Mariska voyait que la haine que portait Innocence envers les Volturi était puissante car elle était incapable de promettre de l'épargner si il y avait combat. Elle se contenta d'hocher la tête en silence. Elle n'était pas sûre d'être si importante pour être, comme le disait la vampire, la seule à le sauver. Mais la russe espérait que la situation ne se présenterait jamais. Elle respectait Innocence, même si elle la connaissait depuis vraiment peu de temps, mais Mariska ne mentait pas. Et elle n'avait pas caché à Innocence que si il lui fallait choisir, elle choisirait le camp d'Alec. C'était légitime. La loyauté qu'elle avait envers le Volturi datait depuis bien longtemps. Elle détourna la conversation d'Alec, espérant calmer la vampire qui montrait des débuts de colère. Ce que la brune voulait éviter.

"Concernant les bisounours, si tu as un plan ou un début de plan, et que je peux te servir en quoi que ce soit, appat ou autre, je suis à disposition. Même si ils ne m'ont rien fait, tu as parlé de vengence. Un mot que j'apprécie, à ma façon. Et puis, de toute façon, même si je ne suis pas sociable, il n'en est pas moins que j'apprécie un peu de distractions."

Elle haussa les épaules, négligemment. Même si Innocence pouvait se méfier, Mariska espérait qu'elle l'utiliserait. Histoire que son humanité serve à quelque chose. Et puis, sans Alec, elle s'ennuyait et ne le cachait pas. Un petit peu de manipulation et de mesquinerie illuminerait peut être sa semaine, voir son mois. Et enfin, la miss était curieuse. Curieuse de voir comment ces vampires végétariens en la découvrant.

"Alors? je vais servir?"

Elle avait dit ça d'une voix neutre, mais avec une pointe de curiosité malsaine.

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 12.02.09 21:11

Je la fixais, me méfiant, ayant un peu peur de sa réaction. Je ne voulais pas qu'elle se rétracte, je voulais qu'elle m'aide, qu'elle comprenne ce qui me motivait. Ou tout du moins qu'elle comprenne pourquoi je ne pouvais pas lui promettre de ne pas tuer l'homme, le vampire plutôt, auquel elle semblait tenir plus que tout. Il était étonnant de voir la fidélité dont Mariska faisait preuve envers Alec. Je connaissais ce sentiment, le vivant moi même, mais certainement avec plus d'intensité qu'elle, puisque de mon coté j'étais follement et désespérément amoureuse de celui dont j'étais fidèle. Je le serait d'ailleurs certainement jusqu'à ma mort. Même si lui mourrait, et j'espérais qu'il soit encore vivant -au moins aussi vivant qu'un vampire peut l'être- je continuerais à n'aimer que lui. C'était quelque chose qui faisait parti de moi. Certes je couchais avec d'autre, mais ce n'était que par envie bestiale, une sorte de preuve que j'étais toujours en vie. J'en avais besoin, bien qu'à chaque fois une sentiment de trahison proche de la folie me fasse suffoquer.

Mais en attendant, je devais cesser de penser à lui et à tout ce qui découlait de sa disparition. Je souris plutôt à la jeune femme, heureuse de constater qu'elle désirait véritablement m'aider.

- Pour le moment tu devrai peut être aller dormir et manger. Je te retrouverai pour te dire ce que j'ai décidé. Je n'ai besoin de rien, et si cela change je te le ferai savoir.

Je lui pris l'épaule, rapprochant nos deux corps.

- MAis tu me serviras sois en sure... Pour le moment, si tu croise un Cullen j'aimerai que tu te montre... Sociale avec lui. J'ai besoin d'en savoir plus avant de décider quoi que ce soit sur la manière de le tuer. Trouver un point faible...

Invité

Innocence lui demanda d'abord de se reposer. Mariska acquiessa en silence. Il était vrai que la brune n'était qu'une humaine et que dormir lui était aussi vital que manger ou boire. Et il est vrai qu'elle ne serait guère efficace epuisée.

"Je suppose que tu sais déjà où j'habites. Alors dès que tu as un plan , n'hésites pas à passer. Bien que je me doute que tu te serais passer de mon invitation, pas vrai?"

Elle eut un petit mais bref sourire amusé. Les nomades ne venaient jamais prendre le thé entre amis. Si ils voulaient quelque chose, il se servait. Et dans un sens, c'était tellement plus pratique de ne pas s'embarrasser des futilités sociales. Innocence la prit par l'épaule comme pour sceller un accord. Elle l'écouta parler et ne la coupa pas une seule fois. Mariska montrait des signes de respect envers la vampire, on aurait dit un employé écoutant les conseils avisés d'un supérieur plus expérimenté. Une fois qu'Innocence eut fini de parler, elle se risqua à une question.

"Pourquoi n'organiserais tu pas une rencontre. Je suppose que tu as du déjà les affronter non? M'utiliser comme un Joker pour provoquer un effet de surprise sans pour autant révéler le lien que j'ai. Ne pas parler d'Alec et soit me faire passer pour une potentielle victime à sauver ou alors une ignorante. Bien sûr il y aura le télépathe...."

Elle attendit une réponse de la vampire. Provoquer la rencontre elle seule, elle le pouvait mais elle avait le sentiment qu'être un appat serait plus utile. Cependant, elle ignorait si Innocence avait déjà un plan précis dans la façon de l'utiliser et elle préférait l'interroger.

" Mais peut être as tu déjà prévu de m'exploiter d'une autre manière. Alec m'a toujours appris à ne pas partir sans connaitre le plan d'avance. Les yeux fermés, et on tombe direct dans le fossé."

Sujet: Re: Heaven Or Hell ? (_Mariska 22.02.09 20:59

- Certes Mariska, je viendrai dés que je saurais ...

Sans invitation, je n'en avais nul besoin. Je me servais, comme si tout était à moi. Sans me soucier de l'ancien propriétaire, des insultes, ou même d'une quelconque gêne. La Prise de possession vaut titre, dommage que tous les vampires ne suivent pas cette règle à la lettre, ce serait tellement plus facile ou sinon.

J'écoutais les idée de Mariska avec attention. Elle pensait que je la prenais pour appat, or elle se méprenait, ce n'était pas le cas du tout. Je la fixais, sans émotions, alors qu'elle parlait d'une voix qui en disait long sur ce qu'elle pensait. Elle ne voulait pas se rabaisser à un niveau d'objet peu utile, comme un hameçon. Je souris à sa fougue. N'importe qu'elle autre humains aurait simplement acquiesçait sans demander son reste. Elle, elle avait certes un certains respect pour, mais ce n'était que du respect. Il n'y avait pas de crainte derrière, ni de peur. Heureusement, parce que je ne lui voulais aucun mal.

- J'ai dis "SI". Je ne te demande pas d'aller vers eux. Tel que je l'ai ai vue, ils s'approcheront bien assez de la ville et de ses habitants pour que tu sois confrontais à eux bien assez tôt, crois moi.

En effet, ils m'étaient apparu comme envieux de ce fondre dans la masse, dans une envie stupide puisque leur condition faisait que chaque humains se tournaient sur leur passage et leur perfection.

- Alec te donne de bons conseils... Je te l'ai dit. Je cherche leur point faible, encore. Ils sont friants de toutes les habitudes humaines, et il y a cette "St. Valentin" qui approche... nous nous retrouveront avec eux à cet occasion.

Je me détournais, partis dans l'ombre, dans la nuti maintenant noire.

- A bientôt Mariska...

J'ai pas le temps de faire plus.
Topic terminé ?

Invité

Mariska n'était pas comme la plupart des humains. Elle savait que la grande majorité aurait déjà fui depuis longtemps. Mais la russe était à l'aise. Pour elle, elle se sentait plus à l'aise pour cotoyer une nomade que de devoir supporter les autres humains... Mais la brune était étrange. Lorsqu'elle parlait, Innocence, en silence, la fixait sans la moindre émotion. Mariska n'était nullement dérangée de ne pouvoir lire ses émotions, elle agissait de la même manière.
Mais Innocence lui précisa le "Si" que la russe n'avait pas entendu la première fois. La vampire avait raison, rien ne servait de provoquer une rencontre qui se ferait rapidement et de manière naturelle. La remarque sur eux amusa l'humaine qui se mordit la lèvre inférieure afin de s'empêcher de rire. C'était tellement vrai. Elle ne les avaient jamais cotoyés mais écoutaient religieusement les histoires d'Alec et visiblement Innocence avait la même vision concernant ce clan que celle du Volturi.
Et elle fit une remarque sur Alec et ses bons conseils. Mariska ne put qu'approuver. La jeune humaine était bien trop dévouée et en admiration devant le Volturi pour emettre une objection qui, de plus, n'aurait pas été fondée.
Innocence la quitta non sans avoir évoqué la fête de la Saint Valentin et le fameux bal. Ainsi donc, tout débuterait là-bas. Belle entrée en manière. Symbolique à souhait.

"A bientôt Innocence."

Mais la vampire avait déjà disparue. L'humaine termina son trajet et arriva enfin chez elle. Seulement désormais la donne avait changée et les semaines à venir semblaient prometteuses.

Topic Terminé

» Mariska M. Aleksandrov [Fini]
» Peekaboo Gallery || Mariska