Une danse?

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Encore une nuit de plus où je quittais ma Belle... Comme poussé par une force mystérieuse...
Je ne pouvais m'empêcher de faire cela.
Je quittais encore Alice pour partir à une pseudo partie de chasse. Mais comme pas mal de soirs ces derniers temps la chasse n'étais pas mon principal objectif. Je devais les retrouver.
"Les Nouveaux Nés"... Ils faisaient trop de dégâts et je les sentais. Les Volturi... Trop prochent, bien trop prochent.

Leurs regards étaient déjà probablement déjà tournés vers notre douce ville et je n'avais pas envie de les revoir débarquer à nouveau. De plus ces "Nouveaux Nés' faisaient renaître en moi des souvenirs et des sentiments que j'avais quelques peu oublié. Des instants de ma vie qui me sautaient à la gorge me montrant à quel point j'avais pu être un monstre... Une époque où la morale n'étais pas mon maître mot.

Je m'étais donc rendu ici directement sans même chasser, choisissant avec soin ma destination à la dernière minute. Le lieu serait si troublé qu'Alice aurait sûrement du mal à m'y voir. Du moins pas de suite.

Je n'avais pas besoin d'attendre, j'étais connu ici, un inconnu qui donnait assez d'argent pour qu'on le laisse entrer sans poser de questions et sans demander quoi que se soit.

Je passais donc devant les badots qui venaient vivre ici une nuit de pur folie dans une des boîtes les plus branchées de la ville. Juste pour vivre un moment d'intensité. Ces humains étaient si étranges... Venir ici pour vider son esprit, se mélanger à d'autres corps... Goûter au plaisir, goûter à l'alcool, aux drogues juste pour se sentir vivant...

Moi qui étais mort depuis tellement d'années ressentais se besoin si différemment d'eux. Et pourtant je flirtais également ce soir avec le danger... Des centaines d'humains et sûrement des "Nouveaux Nés" en quête de sang frais et facile à embarquer...

Il pénetra la salle, sans jeter un regard à quiconque la musique envahit soudainement son âme et Jasper scruta la zone, sans prêter la moindre attention aux regards froids et intrigués qu'on lui lançait. Son teint blafard resortant encore plus sous la lumière des Néons.

Sujet: Re: Une danse? 21.01.09 1:22

Sous les feux de cette fête enfiévrée,
C'est l'odeur de ton sang qui excite mes sens...
Que le spectacle commence ... !

Je ne sais plus comment je me suis retrouvée dans les bras de cette homme ce soir. Peut être qu'en me baladant dans les rues de cette ville immense, j'avais eu la chance de tomber sur lui. J'étais pourtant sorti dans l'unique but de me changer les idées, et de perdre l'horrible odeur de renfermé qui semblait ne pas vouloir quitter mes narines. J'avais chassé durant près d'une semaine et le sang d'environ une dizaine d'innocents coulaient dans mes veines dans un flot inlassable et sauvage. Je le sentais. Cela se traduisait pas une grande force, autant physique que mental, et je savais que ce soir je ne risquais rien. Je pouvais sortir, allait où bon me semblait, sans m'inquiétait de rencontrer certain des miens, ou plutôt Eux. Le souvenirs de mon entrevu avec les Cullen, restait gravé dans une partie de mon cerveau. Pas qu'ils soient vraiment terrifiants, juste que je voulais pour le moment éviter de trop me retrouver en leur présence à tous. Je les voulais un par un. Cela dit, mon plan pour me rapprocher d'eux n'était pas encore d'actualité. Je voulais tout d'abord m'amuser un peu avec les pauvres jouets que cette ville pouvait m'offrir. Et donc Lui faisait apparemment parti.

Il était plus grand que moi, bien que cela ne soit pas très difficile. Beau, peut être, avec une sorte de charme qui ne pouvait appartenir qu'aux humains. Il rougissait facilement. Timide, peut être, mais ce genre de détail m'importait peu, face à cette démonstration de son activité sanguine. Il était blond, et ses yeux d'un verts sublime de cessait de caressait ma personne. Je ne me troublait pas sous son regard, n'en voyais pas l'utilité. J'avais depuis longtemps oublier toute manifestation de honte ou d'hésitation. Si je voulais quelque chose je le prenais, c'était mes règles, et il devait les apprendre tôt ou tard. Mais en attendant, je me retrouvais dans la rue, au bras de cet humain à l'allure agréable, qui me disait qu'il m'amenait dans un lieux "branché. Je ne sais pas pourquoi, mais il devait avoir cru que j'étais le genre à aimer ces lieux. Je me demandais si cela avait à voir avec ma tenu un peu osée. Elle l'était toujours certes, mais ce soir il y avait peu de place pour l'imagination. J'avais bu le sang d'une jeune prostituée la veuille, et lui avait emprunté quelques affaires. J'aimais faire cela, lorsque je tombé sous le charme d'un style en particulier. Quoi qu'il en soit, cela semblait plaire à mon compagnon. Alors, nous arrivâmes devant ce que l'on appelle communément "une boite de nuit".

Le bruit à l'intérieur était assourdissant, mais je ne m'en préoccupais pas vraiment. Mon humain me prit par la main et m'amena vers le fond de la salle, où je le suivis sans rien dire. Je regardais, observais ce qui se passait autour de moi. Une quantité astronomique d'hommes se retrouvaient ici. Leur corps bougeaient, ondulaient, se trémoussaient au rythme (ou contre rythme) d'une musique qui ne méritait pas cette désignation. Je les regardais, tout ces êtres ignorants de la menaces qui planait sur eux. Moi. Mon gentleman me fit monter un escalier en métal, et nous arrivâmes alors sur une sorte de mezzanine qui surplombait la scène de danse. Je m'accoudai à la rempart en fer, alors que l'humain se mettait dans mon dos.

- Ici nous avons un minimum ... d'intimité ...

Je souris à sa remarque. Il ne savait pas à quel point il avait tord. Car dans cette salle, je l'avais remarqué. Sa peau blafarde se différencier des autres, et j'aurais certainement reconnu sa silhouette n'importe où. Il ne semblait pas m'avoir encore aperçu mais je savais que cela ne saurait tarder. Alors, je pris les devants, parce que l'autre garçon commençait à devenir trop entreprenant. Pas que cela ne me dérange d'habitude, j'adorais jouer avec la nourriture, mais j'avais trouvé un meilleur divertissement. Je me retournais donc, dans les bras de cette proie si délectable. Je l'embrassais à pleine bouche, ne lui laissant pas le temps pour une quelconque protestation. Lorsque je sentis qu'il manquait d'air, et que son rythme cardiaque s'accélérait grandement, je descendis sur son cou... Ou j'enfonçais mes canines. Ma main trouva sa bouche où s'étouffa son cris. Je bus goulument le sang frais de cet inconscient. Il était excité, apeuré, souffrant mille morts. Et il était à moi. J'étais en lui dans une étreinte des plus intimes à mon sens. Jamais il n'aura été aussi proche d'une femme, et il en mourra. Au bout de quelques minutes seulement, je n'entendis plus rien. Le corps avait cessé de battre, l'air n'avait plus de raison de faire vivre ce corps. Je ne m'en souciais guère pourtant, car je savais que maintenant Il m'avait vu... Je savais qu'il l'avait senti.

Je relevais la tête, laissa le corps de l'homme tomber à mes pieds, et son sang couler sur mon menton. Je souris sadiquement. Et m'avança vers lui...

- C'est un plaisir de te revoir... Jasper.

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{{Folie Meurtrière
Folie d'un instant
Envie, désir

Les corps s'échauffaient... Tellement de sentiments différents se répercutaient dans cette salle où les corps en sueurs laisser entendre que l'ambiance était électrique. Le désir, l'envie, la jalousie... La liberté... Le rêve... L'apaisement... Le désir encore et encore. Le désir était sûrement le maître mot ici. Chacun chercher à trouver une part de bonheur... En trouvant celle ou celui qui pourrait le faire vibrer le temps d'une danse.

Je scrutai la scène sans trop attacher d'importance au visage. Si il y avait des "Nouveaux Nés" je ressentirai leur envie si spécial. Mais ce n'est pas à cet instant précis ce que je ressentis.

C'est comme si la pièce était devenue fixe. Comme si le temps avait ralenti pour ensuite se figer. Mon corps entier se figea et je devenai alors cette fameuse statue de marbre qui faisait notre caractéristique d'identification premier.

Je sentais la faim et l'envie. Mais pas l'envie sexuelle ou cette envie que l'on ressent lorsque l'on est attiré par une personne ou un objet. Non c'était une envie bien plus forte, une envie que je connaissais bien. Cette envie de planter ces dents dans le coup d'un être humain au sang si chaud et si abondant. Si parfumé, si enivrant...

Mon regard se posa de suite sur la Mezzanine qui se situait en face de moi, entre elle et moi un océan de corps en mouvement. Je fixai cet endroit et sentait le moment approchait.

Sans réfléchir et sans pour autant donner l'alerte, je m'approcha de la balustrade et sauta par au dessus. Durant le seul laps de temps où la lumière s'était éteinte. En une demi seconde je me retrouvais au milieu de la foule au folie, les néon donnant à la scène une scène cadavérique à mon goût. Ces humains si inconscients. Je sentais leur sang circuler à toute vitesse dans leur corps.

Personne ne risquait de m'avoir vu, au pire si quelqu'un m'avait repéré, il se demanderait simplement où je pouvais être. Mais désormais j'étais déjà à mi chemin de l'endroit que je désirais rejoindre. Je passais entre la foule, sans me soucier de qui je percutais. Je savais où je devais me rendre et cela m"importais peu de bousculer où de renverser quelqu'un.

C'était une femme. Un vampire femme. Car l'homme qui était en face ressentait une excitation incontrôlable. Pauvre fou, il devait sûrement s'imaginer une autre fin que celle qui l'attendait.

J'étais quasiment arrivé aux escaliers menant à la mezzanine que je percuta un pauvre idiot qui pensait être bien plus impressionnant que cela. Il m'attrapa le bras, me retenant ainsi juste quelques secondes. Je tourna alors mon regard vers lui le poussant un peu trop brutalement.

Il tomba au sol et me jeta un regard noir. Mais il baissa ce dernier lorsqu'il remarqua le mien, devenue sombre et inquiétant. Je n'étais plus discret et je commettais des erreurs. Alice devait m'avoir repérer, j'en étais quasiment sure maintenant.

L'homme pesta quelques mots, mais je m'étais déjà envoler. Je montais les escaliers assez rapidement mais trop lentement à mon goût. Trop lentement. Je venais à peine de poser un pied sur la dernière que je pus sentir l'excitation et le délectation de ma vampire. Elle venait de plonger ses dents dans ce jeune corps et aussitôt le sang, son odeur m'envahit. Je bloquais ma respiration par mesure de sécurité, j'étais encore un élément trop faible et pourtant je défiais sans cesse les lois.

Je me stoppa à quelques pas, sifflant dangereusement pour signaler ma présence et lorsqu'elle se retourna je la reconnu.
C'était elle, la Nomade du parc. Celle qui menaçait pour le moment assez bien leur équilibre et leur petite vie.

Elle connaissait mon nom et cela ne m'impressionnait pas. Elle avait du se renseigner. Je connaissais ce genre de vampire, j'avais été l'un d'eux. Puissant, intelligent et cruel.

Je plongeais mon regard dans le sien et déclara d'une voix froide.

Tu joues à quel petit jeu?

Je ne prêtais aucune attention à ses paroles. Mon plaisir n'était pas équivalent... Même si ces paroles étaient largement ironique, je ne voulais pas rentrer dans ce jeu.

... Tu as envie de rencontrer les Volturi d'une manière plus fracassante que la normale?

Je la fixai. Les Volturi, y avait-elle songé? Car même si elle se montrait irresponsable à ce point, elle ne pouvait ignorer leur puissance et leur danger.

Sujet: Re: Une danse? 24.01.09 13:26

Il n'avait pas l'air aussi ravi que moi de le voir, ce qui était - je l'avoue- légitime et tout à fait compréhensible. Surtout si on considère le corps gisant à mes pieds de ce pauvre innocent dont la seule faute eut été de croiser ma route. Mais c'était la vie, ou du moins l'affreuse loi de la nature qui gouvernait notre monde. Il n'y pouvait rien, moi non plus, et les humains étaient condamné à ce statue de proie que nous leur avions affecté. Par contre, ce que je ne comprenais pas, c'était l'obstination dont faisaient preuve ces vampires, pour combattre leur vrai nature, et en fin de compte presque échanger les rôles. Ne voyaient ils donc pas qu'ils devenaient la victime de leur résolutions ? Ils devenaient plus des boulets qu'autres chose à force de ne pas vouloir tuer ceux que nous étions censé éradiquer. Pas que je veuille que les humains disparaissent, ils étaient d'excellents jouets au contraires, mais je ne m'arrêterais certainement pas de les chasser sous prétexte de devenir un monstre. D'ailleurs, je devinais que le problème venait de la, la peur d'être un monstre, de perdre le semblant d'humanité qu'il pouvait leur rester en perdant le contrôle sur eux même et leur compassion pour les autres. Mais je n'avais pas ce problème, n'ayant jamais été humaine.

Je fus sortie de mes pensés, par la voix voluptueuse de Jasper. Bien que les intonations soient colériques et outrées, je ne pouvais restée insensible à la douce mélodie que cela créait à mes oreilles. L'instant aurait pu être entouré de beauté dangereuse, si ses paroles ne m'avaient pas fait perdre contenance. Le jeu que je jouais été pourtant simple, et je ne pensais pas vraiment attirer l'attention sur moi à cause de quelques misérables meurtres. Les journaux humains en parlaient à peine, alors comment est ce que les Volturi auraient à faire ici ? Dés que leur nom traversa mon esprit, je serrai les dents et serrait les poing, prise d'une colère que j'aurais du mal à contenir. Je n'avais pas pour habitude à me laissais aller à mes émotions, et encore moins à ma colère en ce qui concernait la famille italienne. Le truc, c'est que j'étais en présence d'un vampire qui pouvait sentir mes sentiments et qu'en ce moment même les miens étaient si puissant que j'aurais pu casser des murs. J'étais prise dans le tourbillon insensée d'une rage folle et meurtrière. Rien qu'à l'entende de leur noms. Je respirais de manière saccadée, bien que cela ne me serve pas réellement. Après tout j'étais déjà morte. Mes yeux se voilèrent, prirent une teinte rouge sang flamboyante, comme chaque fois que je me prenais pas ma haine. Je relevais les yeux, et croisa le regard de Jasper. Je grognais, ne pouvant lutter contre la rage qui m'habitait.

Les Volturi...

Je tentais de ne pas me souvenir la dernière fois que je les avais croisé. Mais je ne pouvais rien contre ces pensées qui s'abattaient en moi. Je me rappelais la belle ville de Volterra, où Nous avions décidé de passer quelques jours tout au plus, avant de retrouver notre mère patrie. Je me rappel ces gardes vampires qui nous avez amené auprès de ces trois vampires au allures de tyrans. Je les avais haïs dés le premier regard. Mais je ne voulais pas revivre ces scènes avec plus de détails, tout était flou dans mon esprit, parce que je refusais de me replonger dans ce néant de désir, de perte et de douleur. Le début de ma longue descente aux enfers. Depuis je n'avais plus que pour seul désir de les détruire. Et pour ce fait je devais déjà tuer tout ceux qui auraient pu leur venir en aide. Non... en réalité, je n'avais plus que pour seul désir de retourner là bas pour avoir une chance de Le revoir une dernière fois. Mais les Cullen devaient ignorer le comment du pourquoi de ma venue ici. Tout du moins, pour le moment ils devaient l'ignorer. Et si les choses tournaient mal, je pouvais toujours utiliser mon don pour disparaitre, comme je l'avais fait chez les rois Italiens.

Mais cela faisait trop longtemps que je gardais le silence, et je savais que mon comportement pouvait devenir suspect. Alors, en dernier espoir de cause, je me mis à rire. Un rire diabolique et peut être nerveux, un peu. Je retournais mon regard incandescent vers la piste de danse où se trémoussaient sans fin ces hommes stupides, et ces femmes en chaleur. L'essence de leur excitation me montaient aux narines, et j'avais du mal à contenir mes pensées perverses. Je devais tout de même répondre au vampire. Alors, je lui refis face, et souris.

Tu sais, je fais en sorte de tuer des hommes très différents, et de cacher les corps après. Je ne laisse ma trace que sur peu d'entre eux. Et ceci depuis des années. C'est comme cela que je fais comprendre aux... Volturi... Où je me trouve.

Peu de vampire prenaient le temps de laisser une sorte de signature sur leur meurtres. Mais je trouvais que ce pouvait être marrant, alors depuis des années, je laissais une rose noire sur certains des cadavres que je semais çà et là, aux quatre coins du monde.

Et contrairement à toi, et ta famille, Jasper... Je n'ai pas peur des Volturi. J'ai pu leur échapper une fois sur leur propre territoire, je peux le refaire...

Sujet: Re: Une danse? 02.02.09 23:18

Désolé du double poste... Mais mais Jasper !!!
Tu m'as oubliée?
Je t'ais fait peur ?
Je voulais pas !!
Reviens !!! Réponds moiii !!!