| | | Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) |  |
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Carlisle Cullen
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|  Sujet: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne ))  29.11.09 7:07 | |
|   Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange.Je l’avais portée sur des kilomètres et des kilomètres. À présent, je refaisais tout le chemin inverse que j’avais emprunté plus tôt, une enfant en plus. Je l’avais protégée, bien installée sur mon dos. Elle était si légère qu’il m’arrivait parfois de presque en oublier sa présence (si cela n’avait été du battement régulier de son cœur ainsi que de son souffle que je sentais dans mon cou). J’en étais venu à la conclusion qu’elle n’était pas complètement humaine ; elle avait quelque chose de spécial à l’intérieur de son petit corps frêle. Du sang de vampire à coup sûr, cela ne pouvait être chose. Tout en courant à travers les arbres, je réfléchissais à toutes les options possibles, ce qui allait se passer ensuite. Allait-elle accepter ma condition –et la sienne- ou pleurer sous l’effet de la peur? Je n’en savais trop rien et j’essayais d’envisager toutes les possibilités. Je voulais m’excuser et m’expliquer à la fois. Je voulais lui dire la vérité et, avec sa condition d’hybride, cela changeait tout. L’esprit torturé, c’est avec une pointe de soulagement que j’arrivais à la limite de la forêt. Les arbres se dissipèrent soudainement. Quelques foulées encore et je vis la villa se dresser, imposante, devant moi.
J’ouvris la grande porte. Par chance, il n’y avait qu’Esmée dans la demeure. Rosalie et Alice avaient réussi à traîner Emmett, Jasper et Edward au centre commercial pour leur acheter de nouveaux vêtements (la torture). Quant à Renesmée, elle était partie chercher Jake à l’école. Tandis que ma douce moitié me fusillait de questions sur le pourquoi du comment, je ne pouvais pas m’empêcher de la rassurer rapidement. Son esprit maternel était plus fort que tout. Puis, la laissant à sa lecture dans laquelle elle était plongée, je pris délicatement le petit corps de l’enfant et allait la déposer sur un grand lit blanc dans la chambre d’ami. La pièce était si illuminée qu’on aurait dit que le lit scintillait à cause de ses draps pâles.
Puis, je descendis à nouveau au rez-de-chaussée et prit une lingette. Je la mouillais d'un peu d’eau fraîche. En moins de dix secondes, je fus de retour dans la chambre d’ami et déposai la serviette sur son front pâle, imbibant légèrement sa peau d’eau.
Murmurai-je dans un chuchotement à peine audible. Puis, quelques minutes plus tard, je vis ses paupières s’agiter légèrement et ses yeux s’ouvrir. Je plongeai mes prunelles dorées dans les siennes. | |
| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 29.11.09 11:29 | |
|   Mourir ou vivre? La mort est si facile,j' aimerais tellement oublier le passé..Parfois quand je regarde en arrière il m' arrive de me demander pourquoi je ne suis pas amnésique.Ce serait tellement plus facile. De ne plus devoir traîner derrière moi en permanence les fantômes du passé.Tellement plus facile .. de mourir.Au moins la souffrance s' arrêterait.Et ma vie insipide et triste aussi.Oui je voulais mourir à présent.Et l' homme de la forêt s' en chargerait surement.Je restais inconsciente.Incapable d' ouvrir mes yeux ou même de bouger.L' homme m' avait prise légèrement,j' avais sentis le contact de sa peau fraîche.Mais ça n' avait pas suffit à me réveiller.Puis pendant quelques minutes je le sentis se mouvoir,et un courant d' air me refroidir.Il bougeait toujours.Je respirais difficilement.Mon esprit divaguait.Quand il s' arrêta,et oui malgré mon inconscience passagère je le sentis,je n' avais absolument aucune idée d' ou nous pouvions nous trouver.J' avais les paupières lourdes et une de ces migraines.la douleur est horrible.Ce qui m' empêcha definitivement de réfléchir. Peu après il entra dans un espace chaud,et le changement de température me fit légèrement frisonner.Je sentais la chaleur me picotter les joues.Ce-ci s' ajouta à ma migraine.Puis il me déposa,enfin mon corps inerte et endolori sur un espace mou et tout doux.Ensuite il me déposa quelque chose d' humide sur la tête et je l' entendis chuchoter.Il voulait que je me réveille,et sa voix était tendre.Remarquant que je ne risquais rien,je décida d' essayer de me réveiller. Je me concentra très fort pour essayer d' ouvrir mes paupières,mais malgré les ordres donnés par mon cerveau,toujours aussi lourdes elles ne répondaient pas.Je grogna intérieurement et réesseya,avec toujours le même résultat.Me conscentrer avec cette migraine était un suplice.Néanmoins j' arriva à bouger mon bras,non sans mal.Il se leva et retomba aussi tôt.Mes paupières demeurèrent toujours fermées.Après dix bonnes minutes à batailler contre ma migraine,je réussis à en faire abstraction.Me concentrer devenait alors plus simple.Je sentis mes paupières battre,enfin.Mais elles refusèrent de s' ouvrir entièrement à cause de la luminosité ambiante.Après avoir clignoté pendant 2 minutes;d' ailleurs j' avais l' impression d' être des loupiotes de sapin de Noel qui clignotent,j' arriva enfin à les ouvrir,pour distinguer quelque chose.Evidemment ce que je distingua en premier fut l' homme à la peau blanche et au regard noir. Je posa une main sur mon front,j' avais toujours ma migraine.Après un énorme effort,je retrouva parole.Même si ma voix croassait plus qu' elle ne parlait.Je lui dis d' une voix neutre. - Vous m' avez tuée c' est ça ? Je suis au paradis ? Mais pourquoi ai-je si mal .. | |
| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 29.11.09 18:46 | |
| Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange. Depuis dix minutes environ, des questions défilaient dans mon esprit. J’attendais avec impatience qu’elle se réveille et je ne pouvais m’empêcher de passer nerveusement mes doigts dans mes cheveux tant l’attente était insupportable. J’avais l’intention de me rattraper au plus vite, de tout lui expliquer pour qu’elle ne se pose le moins de questions possible. Je guettais son réveil avec la plus fine des attentions. Parfois, elle semblait s’agiter, son visage bouger légèrement, puis elle arrêtait soudainement de remuer pour rester immobile pendant plusieurs minutes encore. Elle semblait lutter contre un démon intérieur. Enfin, ma patience fut récompensée et c’est, confuse, qu’elle ouvrit finalement les yeux. Je la vis qui posa sa main sur son front, une expression de douleur dessinée sur son visage enfantin. Puis, elle leva les yeux vers moi, plongea ses prunelles dans les miennes. À présent, elle n’avait pas peur de moi. Elle avait l’air calme et sereine et c’est d’une voix sans crainte qu’elle m’adressa la parole ;
« Vous m’avez tuée c’est ça ? Je suis au paradis ? Mais pourquoi ai-je si mal ? … »
Je ne souriais pas à présent. J’étais très sérieux. Je me penchai vers elle, cherchant les mots à dire, cherchant quoi faire pour ne pas lui faire peur. Je devais être très prudent et très délicat. Enfin, je m’éclaircissais la gorge et fronçai légèrement les sourcils. Je préparais à présent ce que j’allais dire et c’est après quelques secondes qui me parurent des heures que je pris finalement la parole, répondant à ses questions.
« Non, je t’ai amené dans ma demeure », commençai-je en m’empressant de rajouter : « Je ne te ferai pas de mal, je t’ai mise en sécurité. »
Puis, je la détaillais, cherchant la cause de sa douleur. Elle avait l’air souffrante, pourtant, elle n’avait aucune blessure physique. J’avais fait bien attention de ne pas la blesser dans mes déplacements. Ce fut lorsqu’elle remit sa main sur son front qu’un déclic se fit dans ma tête. Cette fois, je répondis sans réfléchir.
« Tu as mal à la tête, c’est ça ? C’est sûrement le choc émotif. Je… Je m’excuse de t’avoir infligé ça. »
J’étais purement sincère. Je n’étais qu’un vampire, un monstre sanguinaire qui traumatisait les petites filles. | |
| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 30.11.09 10:14 | |
| La douleur,toujours les fantômes
du passé .. Pourquoi moi ? J' étais toujours allongée sur le lit,ui semblait briller à la lumière du soleil.Tout semblait comme luisant dans cette chambre,des draps blancs au baldaquin.Le monsieur assis sur le lit paraissait encore plus pâle dans toute cette lumière,à vrai dire il semblait briller aussi.Mais je remis celà sur ma migraine qui gagnait encore du terrain.Et puis je distinguais à poeine e qui m' entourait.Je voyais les yeux de l' homme d' un or liquide transpercer toute cette blancheur trop lumineuse.aintenant le monsieur n' arborait plus un sourire inquiet,il semblait très sérieux à présent comme si il s' était raidi.Il ressemblait à une statue vu d' ici,mais encore cette trop forte luminosité m' éblouit.Quand il s' éclaircit la voix pour me parler,je le fixa attentivement. « Non, je t’ai amené dans ma demeure ,je ne te ferai pas de mal, je t’ai mise en sécurité. » Je me rendis bien compte de la monstruosité que je venais de lui lâcher.Je l' avais carrément accusé de m' avoir tué.Bon c' est vrai il ne ressemblait à aucun humain ..mais à ce moment là j' avais simplement voulu demander si il était un ange.Et non l' accuser de tuer des pauvres gamines.Je grogna intérieurement et ferma les yeux pour réfléchir à ma réponse,je ne voulais pas encore lâcher une bêtise qui pourrait le blessé.En plus cet homme avait été adorable de me ramener chez lui,vraiment bon et moi tout ce que j' arrivais à faire c' est mal me conduire et venir l' insulter chez lui.Je me sentis rougir.Je baissa la tête honteuse d' être si mal élevée.Je savais ce que je devais lui répondre. - Je .. je suis désolée monsieur .. je ne voulais pas dire ça ..Je me demandais si vous étiez un ange ..Vous m' avez sauvée ..Merci .. je ne sais comment m' excuser ..Je n' ai plus peur .. si vous m' avez ramenée chez vous c' est que vous êtes bon .. Je ne savais vraiment plus ou me mettre.Trop honteuse,je me tortillais dans le grand lit d' une blancheyur impeccable.Comment allait-il réagir.Je ne connais pas son nom,je suis impolie et insultante.Je voulu m' assoire dans le lit pour mieux distinguer les choses m' entourant.Mais après une seconde je retomba coucheé et ma migraine me brûla plus fort.Je poussa un petit gmissement,et esta définitivement couchée.Puis je vis monsieur s' approcher,il semblait me détailler.Je ne is rien pour me cacher ou autre.Il me demanda si j' avais mal à la tête. - Oui , j' ai mal à la tête,fort ..mais monsieur comment vous vous apellez ? Non c' est pas grave .; ça m' arrive souvent à cause de mon passé qui me hante .. Je le fixa de mes pupilles marrons mélancoliques et inquisitrices.J' étais curieuse de savoir son nom,et ou nous nous trouvions.Maintenant je le distinguais clairement briller.Je ne savais pas si je rêvais,ou si il brillait vraiment. - Monsieur .. je ne sais pas si je rêve..Vous allez surement me prendre pour une folle.. mais pourquoi vous brillez ..? | |
| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 01.12.09 3:19 | |
| Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange. Je m’étais longtemps considéré comme un monstre peu de temps après ma transformation. À un tel point que je m’étais haïs moi-même, perdant tout espoir à une vie que j’espérais bonne. J’avais essayé de me tuer à maintes reprises ; les premières fois en me jetant des falaises, puis en me noyant dans l’océan et finalement en me laissant mourir de faim. Je croyais que mon âme était damnée pour l’éternité et que je n’étais qu’un monstre sanguinaire. Je voulais devenir quelqu’un de bon mais j’ignorais le moyen pour y parvenir. Le plus beau jour de ma vie avait été lorsqu’un troupeau de cerfs s’était approché de l’endroit où je me trouvais à ce moment là. Je ne pourrais sûrement jamais décrire correctement ce sentiment d’espoir qui m’avait saisi alors que je m’abreuvais désespérément du sang de la bête. Mais aujourd’hui, il m’arrivait encore d’haïr ma nature, d’haïr ce que j’étais. On aurait dit qu’après 400 ans de vie, je n’arrivais toujours pas à accepter ce que j’étais. On aurait dit que je n’arrivais pas chasser les démons du passé qui revenaient me hanter dans ces moments là.
« Je ... je suis désolée monsieur ... je ne voulais pas dire ça ... Je me demandais si vous étiez un ange … Vous m’avez sauvée … Merci … je ne sais comment m’excuser … Je n'ai plus peur … si vous m'avez ramenée chez vous c'est que vous êtes bon … »
Tantôt, dans la forêt, je m’étais encore traité de monstre avec ma nature effrayante et sanguinaire. Cependant, j’éprouvais à présent un tel soulagement que je laissais échapper un soupir satisfait. Elle disait que je ressemblais à un ange et que j’étais bon. Elle m’avait pardonnée et c’est ce qui comptait en fin de compte. Je souriais lorsqu’elle me répondit, une idée germant dans mon esprit.
«Oui, j'ai mal à la tête, fort … mais monsieur comment vous vous appelez ? Non c'est pas grave ; ça m'arrive souvent à cause de mon passé qui me hante »
« Je m’appelle Carlisle Cullen, je suis docteur. Attends-moi deux minutes. »
Lui répondis-je avant de sortir de la pièce et de dévaler les marches jusqu’au rez-de-chaussée. J’arrivais bientôt dans la cuisine et prit la boîte à céréales de Jake et en versait dans un bol. Puis, je pris le berlingot de lait et en versait dedans. Je remontais par la suite au deuxième étage, le déjeuner sur un plateau d’argent. J’avais préparé le repas à une vitesse humaine (que je trouvais affreusement lente) pour ne pas avoir l’air encore plus anormal aux yeux de l’enfant. Je déposais le bol sur le lit, souriant. Mais mon sourire perdit un peu de son éclat lorsqu’elle reprit à nouveau la parole.
« Monsieur ... je ne sais pas si je rêve ... Vous allez surement me prendre pour une folle… mais pourquoi vous brillez ? »
« Avant de t'expliquer tout, tu dois me promettre de ne rien dire à personne. Comment tu t’appelles ? »
Lui demandai-je sérieusement. Je ne pouvais rien faire pour fuir ma nature alors que le soleil brillait haut dans le ciel. | |
| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 02.12.09 19:08 | |
| Quand une simple rencontre ou pas ..,peu changer la vision du réel..Pourquoi toujours ces fantômes me pourchassaient.Pourquoi ne me laissaient-ils pas tranquille pour une fois.Pourquoi j' avais tué ma mère,quel monstre étais-je pour me le permettre.Hôter la vie de quelqu' un est un acte monstrueux et cruel.Même avec mes cinq ans de vie je le savais.Alors pourquoi ?Tant de mystères entourent ma naissance,ma croissance et l' essence de ma vie.Franchement l' amnésie aurait été un sacré soulagement. Ques-ce qui me permet de grandir si vite,d' avoir une intelligence et une matûrité qui ne me sont pas dues? Et surtout pourquoi ai-je ce don si particulier.Pourquoi je n' ai pas fait le rapprochement plus tôt?Je suis différente,vraiment différente.Seulement es-ce à cause de mes gênes ou de mes origines ?Tout ça est d' un complexité.. J' entendis l' homme en face de moi soupirer.il m' observait toujours,avec intensité.Il semblait protecteur et à l' affut de la moindre menace qui pourrait m' assaillir.Biensur sa peu blafarde brillait toujours.De mille feux,comme un diamant mis au soleil.Resplendissant.Quel spectacle.C' est magnifique songeais-je.Lui par contre faisait une drôle de tête.Puis le sourire lui revint et il se présenta sous le nom de Carlisle Cullen.Un docteur?Quelle aubène.Peut-être trouverait-il d' ou me venait mon mal de tête.Je lui souris et la brûlure s' accentua encore.Puis il me dit qu' il allait revenir et lentement je le regarda s' éloigner. Pendant son absence je commença à détailler le grande chambre.Il y a un grand lit à baldaquin;dans lequel je suis,couvert de blanc de partout.Les rideaux en voile,les draps du lit.Le tout brille sous l' effet du soleil.Un peu plus loin sur le mur ou il y a la porte il y a une grande garde-robe d' un bois clair,de jolis motifs se détachent de celle-ci,un dragon et quelques autres choses que je n' arrive pas à identifier.Juste en dessous du lit il y a un énorme tapis;tout doux je ne pu resister à l' envie de le toucher,avec lui aussi des motifs.Plus loin il y a une porte de bois brun et lisse.J'étais trop mal et fatiguée que pour aller l' ouvrir.Les murs sont blancs tout simple,reflétant eux aussi la lumière.Sur un des murs il y a un grand miroir, et juste en dessous une coiffeuse. Je sursauta quand monsieur Carlisle ouvrit la porte à la vollée.Je le fixa de mes yeux marrons et à moitié fermés.Il tenait un plateau d' argent,avec plein de bonnes choses à manger.Des céréales,du pain grillé avec du chocolat dessus,du caco.Mmmh ça à l' air booooooooooon pensais je.Evidemment,comment faire oublier à un enfant son mal de tête, offrez lui quelque chose et pour la plus part des cas ca marchera.Hihi ..sauf le mien.Je lui fit un grand sourire et ouvrit de grands yeux gourmands.Quand il posa le plateau devant moi je me rua sur les tartines grillées et le caco.Il s' était assi et me regardait manger.Quand j' eus fini je lui posa la question qui me picottait la langue. - Monsieur ... je ne sais pas si je rêve ... Vous allez surement me prendre pour une folle… mais pourquoi vous brillez ? »J' attendis avec impatience qu' il me réponde,ce qu' il fit.J' étais encore barbouillée de chocolat,un sourire enfantin aux lèvres.
« Avant de t'expliquer tout, tu dois me promettre de ne rien dire à personne. Comment tu t’appelles ? »Evidemment que je n' allais rien dire.. de toue façon,à qui je pourrais le dire.Petite orpheline que je suis,les seules personnes voulant m' écouter sont les animaux.Donc je hocha la tête et lui répondit d' une voix mélancolique et la fois qui trahissait ma curiosité maladive. - Non je ne dirai rien promis monsieur Carlisle ..Je m' apelles Lysiane Emily M' sieur .. | |
| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 04.12.09 18:05 | |
| Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange. Depuis les quelques minutes qu’elle s’était réveillée, je la regardais attention. J’en étais vite venu à la conclusion –j’en étais sûr même- qu’elle était une hybride. Tout portait à croire qu’elle en était une. Je m’étais servi de mon ouïe et de ma vue avec efficacité pour le découvrir et maintenant, je me torturais l’esprit à savoir comment allais-je lui annoncer la nouvelle. Elle paraissait comme une petite fille de neuf ans et pourtant, pourtant elle était plus mature, plus calme et plus débrouillarde pour son âge. Elle était belle comme un vampire, elle avait des traits fins et angéliques ainsi qu’une peau pâle comme la neige en hiver. Pourtant, j’entendais depuis des heures son cœur qui battait dans sa poitrine et je sentais le sang qui coulait dans ses veines. Je ne savais pas comment lui annoncer qu’elle appartenait au monde des vampires, ni comment elle allait même prendre l’annonce que j’allais lui dire à l’instant. Je ne pouvais qu’espérer encore et encore.
Le craquement du pain grillé me sortit de mes pensées. Je la voyais qu’elle s’empiffrait comme une vraie goinfre, c’était évident qu’elle avait faim. Elle mangeait les tartines avec faim puis les céréales. Les lèvres pleines de chocolat, elle me fixa de ses grands yeux. Son regard enfantin me fit, pour un instant, oublier ce que j’étais prêt à lui annoncer depuis quelques secondes. Ce fut sa voix, claire, innocente et pure, qui brisa le silence de la pièce. On aurait dit la voix d’un ange ;
« Non je ne dirai rien promis monsieur Carlisle … Je m'appelle Lysiane Emily M'sieur … »
Entendre ses paroles me soulagea un peu. Je me détendis légèrement et m’efforçais à sourire. Mon rictus était chaleureux et pourtant, j’avais peur de sa réaction. Oui, peur. C’était étrange à dire. Je ne voulais pas la traumatiser davantage. On aurait dit que je n’avais jamais été doué avec les enfants. Je n’en avais jamais eu, je n’avais pas eu d’enfants que j’avais vu grandir dans famille. Pourtant, mes fils et filles avaient tous encore des têtes d’adolescents par moments. Mais je n’avais pas changé leurs couches, ni nourri au biberon. Ils étaient déjà presque tous des adultes lorsque je les avais transformés. Mais je ne pouvais m’empêcher de garder quand même un instinct paternel et protecteur envers eux. Lysiane faisait, sans aucun doute, partie du lot. Je me sentais comme un gardien.
Mes mots fouettèrent l’air comme une gifle. Je sentis sur l’expression de mon interlocutrice que mes paroles eurent l’effet d’une douche froide sur elle. Elle ne s’attendait évidemment pas à ça.
« Pas un vampire comme les autres. Nous sommes une famille très différente des autres de notre espèce, car nous nous nourrissons que de sang animal. »
Ajoutai-je, hésitant. Je guettais sa réaction avec appréhension. Son visage semblait figé sous le choc de l’annonce et je m’inquiétais qu’elle ne fasse pas une crise de cœur. Mon professionnalisme habituel semblait avoir disparu pour toujours, mais je me ressaisis. J’essayais de la réconforter dans un sourire, un sourire qui luisait au soleil comme des milliers de diamants. | |
| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 05.12.09 16:01 | |
| Le bien,le mal.. tout ça n' est que
question de relativité..Un drôle
de relativité tout de même ..
Je fixa longuement monsieur Carlisle qui était toujours assis sur le lit juste en face de moi.Il ne brillait plus ou très peu car le soleil était maintenant caché par un vilain nuage.Il me regarda manger.Je devais vraiment avoir l' air minable et affamée pour me goinfrer comme je le faisais.Je décida donc de ralentir un peu,néanmoins je mangea tout ce qu' il y avait sur le plateau d' argent.Le chocolat que j' avais en moustache avait sécher donnant une sensation quelque peu désagréable et collante.Tout concentré,il sembla à nouveau perdu dans ses pensées,me détaillant minutieusement.Je lui souris comme je le pouvais.Enfin je détecta une réaction de sa part.Mais je remarqua aussi que tout était trop silencieux ici.Il semble,comme ne pas respirer,et je n' entends que mon cœur battre.Je crus que je m' imaginais des choses,vu mon imagination débordante d' enfant.Je le regarda,encore plus fixement,ne sachant quoi lui répondre d' autre.Je devais vraiment lui faire pitié maintenant.Je grogna intérieurement et frotta ma bouche pleine de chocolat d' un revers de manche,puis lui souris,plus attentive que jamais.Je pense que durant mes 5 ans jamais je n' avais attendu aussi attentivement une réaction,un souffle,un signe,du soulagement ou autre encore.Je soupira intérieurement et baissa les yeux.Je n' avais plus peur,j' étais plus tôt honteuse de m' être évanouie ainsi, et de l' avoir obligé inconsciemment à me ramener chez lui et surtout à me nourire. Je lui avais imposé tout ça et me dégoutait.
Un peu plus tard je vis Carlisle se détendre,comme relâcher la pression qu' il contenait depuis tout ce temps.Il soupira,vraiment soulagé maintenant et me sourie carrément.Je ne pus que lui sourire aussi.La réaction que j' avais tant attendue venait de se produire.J' en fus donc soulagée.Je voulus une nouvelle fois m' excuser,mais aucun son ne sortit de ma gorge.Je me contenta de le fixer,tout sourire aux lèvres;maintenant propres.Mais même si il souriait,je voyais bien que quelque chose le tracassait.Je tendis donc une main vers lui et me mis à genoux dans le lit.Sa peau brillait à nouveau et je ne pouvais m' empêcher d' avoir envie de toucher sa peau.Ce que je fis donc .J' espérais juste qu' il ne réagirait pas mal.Ensuite Carlisle se racla la gorge et je l' entendis dire quelque chose qui surpassait ce que j' imaginais être sa " révélation".Je me laissa tomber assise sur le lit.Choquée mais pas effrayée.
« Je suis un…vampire. »Cette révélation me choqua véritablement,je ne m' attendais vraiment pas du tout à ça.J' ouvris de grands yeux curieux.Ce que je pensa en premier lieu: C' est ça et moi je suis un griffon ..Non pas possible..Ça n' existe que dans les films et les dessins animés.S' en suivit évidemment un grand blanc.Je n' avais pas vraiment la réaction que j' aurais du avoir,mais bon.Ensuite je me posa des question,toujours aussi choquée neamoins.. Pourquoi il brille? Pourquoi il est aussi pâle est-il malade? Pourquoi ses yeux changent de couleur,et puis il est rapide et vraiment parfait d' apparence.Et ce sang .. cet animal,gisant,privé de son sang .. l' avait-il bu ? Haaa cette constatation me fit frissonné malgré moi ..Même si la peur n' existait plus.Enfin je me dis que ce qu' il venait de me dire prennait du sens, en effet.Je lui dis ,les yeux brillants d' émerveillement.
- Un vampire comme Dracula ou Lestat ?Un vrai vampire ?
Ces questions pouvaient sembler bizarres,ou même dénuées de sens,mais pour moi elles en avaient,et même si j' en connaissait les réponses,je voulais simplement avoir validation de sa part.Il vit alors dans un autre monde que le nôtre.D' après ce que j' ai pu lire,là il devrait être un tas de cendres et je ne comprenais pas pourquoi ce n' était le cas.Bon d' accord cette brillance n' est pas un cadeau,mais au moins il reste " vivant " si on peu dire.Je l' entendis parler à nouveau,ignorant ma question,très sérieux d' un coup et même hésitant.
« Pas un vampire comme les autres. Nous sommes une famille très différente des autres de notre espèce, car nous nous nourrissons que de sang animal. »Je devais ressembler à une statue,tant j' étais figée.Je décida de briser cette immobilité.Mes lèvres se fendirent d' un énorme sourire chaleureux.J' étais trop émerveillée,que pour même penser aux conséquences.Ouch il ne se nourrit que de sang animal.Mon sourire se fana en un clin d' œil,ma seule famille..Les pauvres chéris.Je comprenais maintenant la réticence de Luna,pour que j' aille me balader seule dans la forêt ..Je releva les yeux et attendit une réaction de Carlisle.Je ne savais pas si il avait vu mon sourie se transformer en tristese ou pas ..Mais aparemment il avait encore quelque chose à dire.Donc je scruta sa réponse impatiente et curieuse. | |
| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 08.12.09 3:46 | |
| Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange. Je fixai encore mon interlocutrice de mes yeux dorés. La lumière du soleil semblait illuminer la pièce au complet. Les rayons lumineux semblaient lui donner un air féérique, incroyablement éclairée, presque … angélique. Il n’y avait qu’un détail du décor qui faisait ramener les gens à terre ; moi. J’étais damné pour l’éternité, j’étais un démon, du moins c’est ce que je pensais. Je pouvais être beau en apparence, mais je n’étais que bon pour tuer en fin de compte. Le sang était le prix à payer pour tout ; mon bonheur, ma famille, mon immortalité et ma beauté. Peut-être est-ce que Lysiane en croyait le contraire ? Peut-être me croyait-elle bon ? Mais au fond de moi, je savais que c’en était le contraire. Je ne pouvais combattre ma nature après tout. J’étais une machine à tuer et peut-être même, si ce troupeau de cerf n’était jamais venu à ma rencontre cette journée-la, je me serais résigné à m’abreuver de sang humain. Alors, il y a des centaines d’années, je m’étais fait la promesse de ne jamais céder aux meurtres et aux assassinats comme Innocence. Entre Anges et Démons, j’avais bien évidemment choisi le camp des anges.
Mais je m’empressais de chasser les sombres pensées qui venaient parfois me hanter. Je ne partageais pas ce sombre pessimiste des gens déprimés et, lorsque je m’égarais dans leurs noirs abysses, mon esprit me ramenait à la réalité brutalement. Il m’arrivait parfois d’être légèrement absent, mon cerveau qui pensait à trop de choses à la fois. Conscient qu’un silence gênant s’installait entre nous deux petit à petit, je revenais sur terre -façon de parler- et mes lèves s’étirèrent dans un sourire chaleureux. Maintenant, mes yeux la détaillaient. Depuis quelques secondes, j’avais découvert une flamme de curiosité qui brillait au fond de ses prunelles noisette. Je ne pus m’empêcher de sourire d’avantage lorsqu’elle s’approcha de moi. Je n’avais aucune idée de ses intentions, mais elle n’avait plus peur et c’était l’essentiel après tout. Je n’eus aucun mouvement de recul lorsque je sentis son toucher tiède contre ma peau glacée. Il était évident que mon éclat l’intriguait. Je ne pouvais rien faire pour le cacher. Je ne pouvais qu’attendre que la surprise vienne pour passer à autre chose par la suite.
«- Un vampire comme Dracula ou Lestat ? Un vrai vampire ? »
Sa réaction me soulagea énormément. Elle n’avait pas de craintes à propos de ma nature. Je ne saurais dire si j’avais fait la même chose à sa place. Elle était à la fois courageuse et innocente ; la naïveté de la jeunesse sans aucun doute. Ses paroles me firent même rire … et mon éclat se répercuta dans la pièce en écho. C’était la première fois que je me détendais depuis des heures. Puis, reprenant un peu mon sérieux, je me préparais à répondre, soulagé. C’était comme si on m’avait enlevé un énorme poids sur les épaules.
« Non … nous avons quelques différences. Par exemple, on ne brûle pas à la lumière du soleil, nous scintillons. Et le jour, nous ne dormons pas dans des cercueils. Nous nous occupons chacun de notre côté. Mais il existe des vampires qui boivent le sang humain comme ceux des livres. »
Répondis-je. La dernière phrase, je l’avais prononcée avec regret, presque avec froideur. Je comprenais le mode de vie de carnivore, il faisait partie de notre identité. Toutefois, je continuais à dire que le mode de vie végétarien permettait aux vampires de garder leur « âmes humaines ». Dans les rangs carnivores, nous comptions des alliés, mais certains restaient nos ennemis. Je n’accepterai jamais de voir quelqu’un s’en prendre aux gens qui comptaient pour moi. Même si j’étais un démon, je pouvais encore éprouver des sentiments humains.
( pas super comme post ... je me rattraperai au prochain =S ) | |
| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 08.12.09 14:44 | |
| Moment de paix et de questionnement..
Quand le calme revient après la tempête ..J' observais encore et encore le docteur Carlisle,si pâle il brillait toujours,le soleil ne dégnait s' en aller.Et c' était vraiment magnifique cette scintillance,j' espérais toujours pouvoir le voir briller.Ca surpassait et de loin les beautés de la natures quelles qu' elles soient.Mais je me dit que mon regard devait surement le mettre mal alaise alors je continua de le fixer mais avec moins d' intensité.Car oui mon regard intense pouvait ennuyer ou même agacer les gens,on me l' avait beaucoup repproché dans le passé.Je détourna les yeux quelques secondes,le passé .. Je l' avais oublié,juste quelques instants,et ça m' avait fait un bien énorme.J' y replongea avec brutalité.Avec un soupire,je revis mon lâche de père .. Non ce n' était plus mon père,plus depuis ce jour ou il m' as lâchement abandonnée.Je n' ai plus de père.Mais un détail insignifiant me fit comprendre quelque chose d' étonamment important. Début du flash back ..Je me revoyais dans la petite cuisine de notre maison,dans la forêt de LA. Alors que je jouait avec une de mes rares poupées,mon ventre avait gargouillé.J' étais alors allée trouvé papa,pour qu' il me donne à manger.Quand j' étais arrivée dans sa petite chambre,il était trés occupé et m' envoya très gentillement me faire voir.Dans sa chambre il faisait tout noir,grâce à de superbes rideaux bordeaux.I tappait sur son ordinateur très crispé comme d' habitude.Puis un bout de rideau s' était ouvert laissant pénétrer le soleil. Mon père s' était alors mis à briller,comme un diamant,un soleil une étoile.Il brillait si fort,que je dus me masquer les yeux ,trop éblouie.Ensuite il m' avait poussée hors de sa chambre avec un grognement et avait claqué la porte. Je l' entendais fulminer à travers la porte.Il avait même bouffouillé comme pour lui même: - Pfff c' est malin ..maintenant elle est au courant ..Je me souvien d' avoir frapper à la porte,comme un chien qui veu voir son maître j' avais crié de derrière la porte;pour qu' il m' entende. - Papaaaa pourquoi tu brille ?
A ca il avait répondu accompagné d' un grognement. - Ca te regarde pas .. c' est pour les grandes personnes.Le soir même il m' avait prise dans ses bras,légètrement,et tendrement.Moi paisible je m' étais endormie,comme une gamine.Le lendemain,il n' était plus là. Fin du flash back ..Quand je rouvris les yeux Carlisle était toujours là.Souriant.Il semblait maintenant plus détendu,et donc du coup moi aussi.Je respira pour essayer de redonner un équilibre à ma respiration et aux battements de mon coeur.Les larmes avaient couler pendant ma trance,des larmes silencieuses,tel était le prix à payer,pour ouvrir la boîte de pandore à souvenirs.Je les essuya d' un revers de main.Mon père ..lui aussi était un vampire ..Non ce n' est plus mon père.Je regarda Carlisle.Je l' avais entendu rire,et maintenant il souriait,plus confiant.Je lui rendis son sourire sans attendre d' avantage.« Non … nous avons quelques différences. Par exemple, on ne brûle pas à la lumière du soleil, nous scintillons. Et le jour, nous ne dormons pas dans des cercueils. Nous nous occupons chacun de notre côté. Mais il existe des vampires qui boivent le sang humain comme ceux des livres. »
Je frissonna à la remarque du sang humain,mais bon qui n' aurait pas frissonner mis à part un vampire.Mn sourire s' élargit,surtout que cette phrase était dite sur une touche d' amusement.Je tendis à nouveau un bras vers Carlisle,toujours plus curieuse à son égard.Mais il avait parler de " Nous" et a me chiffonna.Je lui répondis d' une voix qui trahissait ma curosité.- Nous ? Qui sont ces nous ?Je voulais une réponse.Mais une nouvelle fois peut-être que ma question le dérangerait,donc je n' insista pas beaucoup plus.Il me donnerait sa réponse si il en avait envie,après tout.Je ne e connais pas encore beaucoupet il faut du temps à une relation pour se construire,peu importe sa nature.Je me sentis toute engourdie,en effet ça faisait combien de temps que j' étais restée immobile,à dormir ou à parler.Je bougea légèrement mes jambes,pour essayer de les sentir à nouveau.En fait plus tôt pour distraire son attention.En effet j' avais une question bizarre à lui poser et j' hésitais encore.Je releva la tête,pris une grande inspiration et mon courage à deux mains et me lanca.- Dites .. monsieur Carlisle .. c' est possible .. que .. que mon père .. soit un ..vampire ? [post pas génial dezo en manque d' inspi ]
Dernière édition par Lysiane Emily le 23.12.09 20:43, édité 1 fois | |
| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 20.12.09 0:17 | |
| Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange. Depuis plusieurs instants, mon esprit analysait ma vie à une vitesse fulgurante. Je repassais chaque souvenir en détail, les analysant plus clairement qu’avec une vue humaine. La plupart de mes mémoires humaines étaient flous, sombres et pour la plupart incomplètes. Il fallait avouer qu’ils remontaient à plus de 370 ans et que, pendant des siècles, ma mémoire s’était quelque peu altérée. Quand je revivais mes moments de vampire, j’y voyais là des images incroyablement claires et précises. Chaque infime détail y était ; on aurait dit que je revivais la scène comme si c’était hier. Quoiqu’il en soit, je me rappelle très bien le premier jour après ma transformation. Je marchais dans les rues de Londres, un mal de tête atroce me grugeait les tympans. La première fois où mes poumons s’étaient remplis d’air, la sensation de changement avait été déroutante. L’odeur qui était parvenue à mes narines pendant cette bouffée d’oxygène avait réveillé mes premiers instincts d’animal. Je m’étais mis soudainement à trembler comme si je luttais contre un démon intérieur. Ce parfum était celui d’un humain et une brûlure atroce prenait naissance dans ma gorge plus les heures passaient. Puis, j’avais aperçu mon reflet dans une flaque d’eau et c’est à peine si je m’étais reconnu ; un homme aux traits fins, d’une beauté époustouflante à la peau froide comme la neige. C’est là que j’ai compris ce que j’étais devenu. Un vampire. Ma soif me poussait au sang et je ne savais pas quoi faire pour remédier à la situation sans devenir un tueur. Poussant un cri déchirant, je m’étais élancé à travers la nuit vers les forêts d’Europe. Heureusement, ces cerfs m’avaient sauvé d’une damnation évidente quelques années plus tard. Le sang animal m’avait apporté une délivrance certaine à la folie qui rongeait mon esprit depuis ma transformation. Certains nomades que j’avais croisés tout au long de mon existence ne m’avaient pas compris pour la plupart. Ils croyaient que j’étais compliqué, que c’était invraisemblable pour notre nature. Mais qui avait dit que tout le monde était obligé de se plier aux règlements ? Après tout, les règles étaient faites pour être briser. Les Cullen étaient sûrement les petits rebelles de ce monde … si on pouvait le dire ainsi. Tous les autres vampires nous regardaient comme si nous étions les erreurs de notre univers. Question de point de vue. J’avais fait le choix de ne pas devenir un monstre et personne ne pourrait jamais changer mon opinion.
« Nous ? Qui sont ces nous ? »
Au moins, elle n’avait plus peur. Cependant, je me demandais comment elle allait réagir en apprenant qu’une famille de vampires vivait dans la maison où elle se trouvait. Mais j’avais confiance en ce que j’allais dire et je me persuadais de faire taire ces inquiétudes une bonne fois pour toute. Trop de questionnement, trop d’énigmes, trop de mystères pouvaient devenir énervants. Voilà que mon rôle de père paranoïaque reprenait le dessus comme il y a trois ans, lorsqu’Innocence menaçait chacun d’entre nous. Je devais relaxer un peu, pour l’amour du ciel ! Voilà pourquoi je me détendais pour de bon, respirant même si je n’en avais pas réellement besoin. Je souriais à nouveau, d’un rictus sincère et calme. On pouvait sentir qu’un poids avait soudainement disparu.
« On est toute une famille de vampires à vivre dans cette maison. Il y a ma femme Esmé ainsi qu’Edward, Emmett, Rosalie, Jasper, Alice et Renesmée qui est à moitié humaine et à moitié vampire. »
Lui répondis-je brièvement. Je n’avais pas parlé des modificateurs encore, ni de Jake ou encore de Bella qui nous avait quittés. Chaque chose en son temps et je ne voulais pas lui lancer toutes ces informations à la figure comme ça. Surtout qu’elle venait à peine de se réveiller et qu’un trop gros choc émotif pouvait à nouveau lui faire perdre conscience. Je m’abstenais pour le moment, à moins qu’elle ne me pose encore des questions précises. Je ne voulais pas la forcer à avaler tout ça.
« Dites ... monsieur Carlisle … c'est possible .. .que ... que mon père ... soit un ... vampire ? »
La question fatidique était tombée et je me réjouissais que ce ne fus pas moi qui lui apprit sa condition de demi-vampire. Elle l’avait deviné toute seule et elle semblait s’en tirer avec la nouvelle. Mes questions étaient maintenant parties pour de bon et je pouvais me concentrer pleinement sur Lysianne à présent.
« Oui, parce que tu possèdes les caractéristiques des hybrides, comme on les appelle. Tu es très pâle de couleur et tu possèdes surement les instints des vampires. Mais tu te nourris de nourriture humaine, ton cœur bat et tu as du sang dans les veines, ce que je ne possède pas. »
( c'est vraiment nul ... encore désolée. =S ) | |
| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 23.12.09 20:52 | |
| [Après l'invitation de mon tendre époux, je me permets de m'incruster dans votre topic. Si la proposition ne tient plus, merci d'ignorer ce poste et de me le signaler. Je vous laisserai alors tranquilles.  ]    Une alternative à la monstruosité Voilà déjà quelques jours que nous étions rentrés, Carlisle et moi, à Los Angeles. Nous avions retrouvé nos chers enfants, à mon plus grand bonheur, et celui de mon époux, je n'en doutais pas une seconde. Les modificateurs m'avaient eux aussi manqué. Jacob, et son coeur énorme ; Leah et son sale caractère ; Seth et son côté enfantin. La nuit m'avait paru bien trop courte tant nous avions de choses à nous raconter. Mais il n'y avait de toute façon rien à dire. Nous étions à nouveau réuni, et c'était là la plus belle des choses qui soient. Aujourd'hui était une nouvelle journée. Mes enfants étaient tous sortis, me laissant plus seule que jamais. Mais étrangement, cette solitude ne me pesait pas. Rien n'aurait pu me démoraliser depuis notre retour de New-York. Je savais que ce soir même, je les reverrais tous - à une exception près, mais je ne préférais pas y penser -. Carlisle lui-même était sortit aujourd'hui, chasser surement. Je l'aurais volontiers accompagné si moi-même, je n'étais pas allée m'abreuver la veille, durant sa garde à l'hôpital. Qu'importe ! Ses doux bras m'enlaceraient une fois qu'il aurait passé le seuil de la porte. Rien que cette idée fit naître sur mon visage un sourire béat. Ah ! Comme je pouvais l'aimer mon Carlisle. Mais ne sautons pas les étapes voulez-vous. Voilà à peine dix minutes que mon mari quittait le seuil de notre villa. Aucun doute qu'il ne reviendrait pas avant une petite heure. Cela me laissait donc du temps à tuer. Mais que faire ? Le ménage ? Je l'avais fait le jour dernier et, même s'il me plaisait d'avoir une maison soignée, je la trouvais assez propre pour la laisser ainsi aujourd'hui. Regarder la télé ? Nous n'avions jamais réellement été branché très télé, ma famille et moi-même. Lire ? Cela me paraissait être une excellente solution pour braver à l'ennui de la solitude. A vitesse vampirique, je grimpai les escaliers et pénétrai dans le bureau de Carlisle. Je savais que je n'aurais aucun mal à trouver mon bonheur ici. Alors que je cherchai un livre plaisant, l'odeur de mon mari embrumait mes sens. Tout ici portait son odeur : un véritable délice dont je ne pourrais me passer plus d'une journée. J'attrapai finalement un livre dont le titre me semblait inconnu, et redescendit les escaliers aussi vite que je les avais montés. M'installant sur un fauteuil en cuir blanc de notre salon, j'ouvrai l'oeuvre que je tenais entre mes mains et me coupai du monde instantanément, me plongeant dans l'histoire qui s'offrait à moi. Un claquement de porte me fit sursauter. Le retour à la réalité était quelque peu... déstabilisant. Je relevai les yeux de mon livre pour regarder le nouvel arrivant. Son odeur me renseigna sur son identité avant même que je ne l'apperçoive. Cependant, quelque chose me dérangeait. Un bruit résonnait dans ma tête comme une douce mélodie. De plus, une seconde odeur accompagnait ce doux son, presque aussi alléchante que représentait celle de Carlisle à mon égard. Et soudain, je compris. Mon mari passa le seuil de la pièce, une humaine dans les bras. Humaine ? Au premier regard, voilà ce que j'aurais dis, cependant, quelque chose chez elle me rappelait étrangement Nessie. Je n'avais néanmoins pas le temps de réfléchir à cela. Une masse de questions traversa mon esprit en quelques microsecondes seulement. Aussi lançais-je un regard mi-affolé à mon mari, ne sachant par où commencer. Surement mon regard parla-t-il plus que des paroles, car il me sourit, un de ces sourires rassurant dont lui seul avait le secret. Aussi, je ne l'embêtais pas plus et retournais à mon livre. Du moins essayais-je de le faire. Car toute mon attention était rivée sur ce qu'il pouvait se passer à l'étage. Qui était cette enfant ? Plus important encore : comment allait-elle ? Etait-elle en danger ? Non, bien sûr que non, dans quel cas Carlisle l'aurait immédiatement conduit à l'hôpital. De plus, mon mari était un mèdecin de renom : je n'avais donc aucun soucis à me faire. Mais tout de même.... Plusieurs minutes s'écoulèrent, durant lesquelles je me forçais à me concentrer sur les mots qui ornementaient les pages de mon livre, et non les paroles qui pouvaient me parvenir de l'étage. Une voix fluette résonna jusqu'au salon, et je me perdais un instant dans sa résonnance. Quelle douce petite voix ! L'on aurait dit le tintement délicat d'une petite cloche. Très agréable. Aussi, n'y tenant plus, je décidais de monter les rejoindre, ne serait-ce que pour savoir s'ils avaient besoin de quelque chose. Aussi déposais-je mon livre sur la table basse et m'apprétais-je à gravir les escaliers, lorsque une idée fusa dans mon esprit. Et si cette enfant avait faim ? Manger pourrait aussi lui redonner quelques forces, non ? La seconde qui suivait cette idée, je me retrouvais dans la cuisine, fouillant les placards à la recherche de quoi nourrir ce petit Ange. Jacob et Nessie devait bien avoir quelque chose à manger ici, non ? J'attrapais la première chose que je trouvais - qui s'avérait être un paquet de choco - et, aussi silencieuse qu'une plume, grimpait pour la seconde fois les escaliers. Je m'arrêtai cependant un instant derrière la porte. N'allais-je pas les déranger ? Et si Carlisle l'oscultait ? Et si elle ne souhaitait pas me voir ? Après tout, j'ignorais totalement qui elle était et pourquoi mon mari l'aurait amené ici. Elle pourrait paniquer en me voyant, et c'était là la dernière chose que je souhaitais produire chez elle. Aussi, perdu dans ses réflexions, une bribe de paroles me sortit de ma torpeur. Ma surprise fût énorme. Une hybride. Cette enfant était une hybride. Rien d'étonnant à ce que je l'ai étrangement trouvé ressemblante à Renesmée, en certains points. J'aurais aimé le temps à l'enfant de se remettre de ce que carlisle venait de lui expliquer, mais l'envie de la voir de face à face prit le dessus. Je frappais deux légers coups à la porte et, sans attendre de réponse, entrait dans la pièce. Mes yeux se posèrent sur la jeune fille, et j'en tombais immédiatement amoureuse. L'enfant était allongée sur le lit, ses longs cheveux lui retombant magnifiquement autour du visage. Ses pomettes légèrement rougies rajoutaient à son charme causé par sa peau pâle et son sang à moitié vampire. Ses yeux chocolats se tournèrent vers moi dès mon entrée dans la pièce. La crainte et la curiosité se mêlaient dans son regard, et aussi eûs-je du mal à m'en détacher. Je me retournais vers Carlisle pour lui sourire timidement, espérant ne pas arriver à un mauvais moment, ou être de trop. – J'espère ne pas vous déranger dans votre discussion. Je revenais ensuite à l'ange assise sur le lit, et lui souriait, d'un de ces sourires rassurants et maternels qui ne m'avaient jamais quitté. – Bonjour. Je suis Esmé, l'épouse de Carlisle. Peut-être as-tu faim ? Tiens, j'ai amené cela pour toi. J'espère que tu aimes. Je lui tendis la boîte de choco, un éternel sourire sur la face. Je me surpris en entendant ma voix veloûtée. Je n'avais pas parlé de la sorte depuis que Nessie avait atteint les 15 ans physiquement. Les enfants avaient le don de m'attendrir, je n'y pouvait rien. Je m'assis sur le bord du lit, évitant de faire des mouvements brusques pour effrayer l'enfant. Je ne pouvais détacher mon regard de son doux visage angélique et innocent. Cependant, une question résistait dans mon esprit : qui était-elle ? Pourquoi l'avoir mené ici ? Bien que les réponses ne m'importaient peu dans l'immédiat - la présence seule de cette enfant ma ravissait ! - j'exigerai par la suite de les connaître.
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| | | | Lysiane Emily
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 25.12.09 12:19 | |
|  Ma curiosité allait parfois trop loin et je le savais. Mais c' était comme une manie, un instinct qui me poussait parfois à embarrasser les gens. Un pulsion en fait. Je veux toujours savoir tout ce qu' il y a à savoir, quand bien même cela est censé être secret. Je baissai les yeux, ne voulant pas mettre Carlisle mal alaise. J'en attendis néanmoins sa réponse avec une impatience feinte. Oui je voulais savoir et ma soif de savoir reprenait le contrôle. Je dus me forcer à attendre, sans gigoter ou me tortiller. Je ne voulais pas non plus montrer trop d' impatience. Quand je relevai les yeux vers Carlisle il semblait comme soulagé, il souriait, même si je voyais dans ses yeux que quelque chose le tracassait. Il s'obstinait à le cacher, en répondant à mes questions unes à unes. Cette dernière question je l' avais posée pour essayer de détendre l'atmosphère, et apparemment ça avait eu le résultat espéré. Je me détendis donc à mon tour même si ça ne dura pas. Je l' entendis se racler la gorge, il allait me répondre, enfin. Je le fixai à nouveau moins curieuse qu'au par avant. A l'évocation du mot famille, un mauvais frisson me remonta le long de la colone vertébrale. Je me forçai à l' ignorer et écouta le reste de sa phrase. Il a une femme, trois fils, deux ou trois filles. Je l' écouta attentivement. Alors ils étaient tous comme lui dans sa famille. Ca déclancha une nouvelle série de frissons, non pas de peur, comme Carlisle pourrait se l' imaginer. Non je sentais déjà mon passé que je m' obstinais à mettre de côté, remonter de ses abysses sombres. Je fermai les yeux et me focalisai uniquement sur sa voix, mais cette fois je n' arrivai pas à l' isoler, l'horrible meurtre de ma mère était bien plus puissant et générais beaucoup plus de peine. Je n' arrive pas obstruer ce crime. Une larme coula le long de ma joue, bien que j' aie tout fait pour la retenir.
J' entendais toujours Carlisle parler. Je l' écoutai même absente comme je l' étais.Paupières toujours fermées. Son cœur ne battait pas. Ce que j' avais pu lire sur sa race ne me rassurait pas. Mais j' étais à la fois confiante. Si il désirait vraiment mon sang, je ne serais probablement pas là, dans sa maison à bavarder avec lui. Et si les membres de sa famille eux n' avaient pas un tel contrôle? Je n' osai même pas y penser. Il me parlait toujours et je me trouvai d' un coup bien impolie. Je ne le regardais même pas. Je cherchai le courage de les ouvrir, mais je savais aussi que si je les ouvrait je me transformerait en fontaine. Je ne pouvais pas faire comme si je l' ignorais, lui qui avait été si gentil avec moi depuis mon arrivée. Je donnai un ordre clair à mon cerveau et réussis à ouvrir mes yeux. Ma vue était déjà brouillée par les quelques larmes qui ruisselaient sur mes joues. Je les sécha d' un revers de pull et le fixai. Il n' avait pas répondu à ma seconde question. Il me fixait soucieux. Il devait se demander pourquoi je pleurais. Je chuchotai d' une voix à peine audible.
- Je n' ai pas peur .. C' est ma faute .. Je suis un monstre.
Je baissai les yeux honteuse et gênée, ne sachant vraiment pourquoi. Pour cacher mes larmes aussi. Quelle gamine minable je faisais. Je m' en voulais tant. Rien n' était de sa faute, et moi je lui infligeais tout ça. Je poussai un léger grognement et chotai dans la couverture. Il n' était en rien responsable et je le mettait dans l' embarras jusqu' au coup.Je ronchonnai encore un petit temps silencieuse. Je sentais toujours ses pupilles dardées sur moi. l soupira et chercha lui aussi comme le courage de s' exprimer. Ma question n' était pas des plus simple, j' en avais conscience. Peu de temps après il reprit la parole. Il m' expliqua ce que j' étais et confirma que mon père était bien un vampire. Je soupirai à cette constatation. J' avais donc du sang de vampire dans les veine, ainsi que la sang de ma pauvre mère, tuée pour me donner vie. Alors que je m' y attendai absolument pas quelqu' un frappa. Je pensais jusque maintenant que nous étions seuls dans la maison. La léger martellement à la porte brisa le silence dans lequel nous étions plongés et me fit d' ailleurs sursauter. Sans attendre de réponse une femme pénétra dans la chambre. Une si jolie femme, rayonnante, souriante, possédant un peu blanche parfaite, fine, élancée, un visage en coeur encadré de longs cheveux couleur miel. J' en fus bouche-bée. C' était elle aussi une vampire il n' y avait aucun doute.
Elle se présenta, étant la femme de Carlisle. Esmé. Je devais vraiment avoir une drôle de tête. Je la secoua vivement pour sortir de mon état d' absence momentanée. Sa voix était si jolie, harmonieuse, musicale. Jamais encore je n' avais entendu pareille voix. Avec des accents chaleureux et maternels. Je la fixai de mes pupilles inexpressives et l' écouta parler. Elle n' était pas venue les mains vides, dans ses mains trônait un plateau avec des céréales. Je lui fis un léger sourire, je lui répondis d' une voix que je voulais douce et neutre.
- Merci madame ..
Je lui fis un signe de tête respectueux et continuai de la détailler. C' était donc elle l' épouse de Carlisle. Elle harborait à l' instant un énorme sourire chaleureux et d' autre chose que je ne connaissais pas. Je me dépéchai de sècher les larmes sèchées sur mes joues. Je décidai aussi de me lever. Mes jambes complètement endolories me faisait mal maintenant. Je ne sortirai pas de la chambre promis-je. Je voulais juste marcher et me les dégourdir. J' adressai la parole à Esméegentille et curieuse.
- Enchantée Madame .. Je suis désolée ..
J' allai me poster devant la fenêtre, dos à celle-ci, je les fixais d' ou je me trouvais. Je pensai qu'ils font vraiment un beau couple. Un nouveau frisson me parcourut et je regardai au dehors.
( Désolée c' est pas super )
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| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 25.12.09 23:19 | |
| Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange. J’eus l’impression que mon explication sur sa nature ne parvint pas à la rassurer. Au contraire, elle parut tourmentée tout d’un coup et sembla profondément chagrinée. Elle détourna la tête et ferma les yeux. On aurait dit qu’elle portait sa peine en elle comme un oiseau blessée. Elle gardait quelque chose pour elle depuis trop longtemps, quelque chose dont elle se sentait coupable. Je pouvais le sentir ; après 370 ans de vie, j’avais observé ce genre de scène à plusieurs reprises. Je pouvais aisément déceler une blessure dans une âme, ça se voyait selon le regard, les expressions « faciales » et les paroles. Mes yeux couleur de miel continuaient à la fixer, peut-être un peu trop intensément à mon goût. Je devenais indiscret et cela n’était pas du tout mon genre. Je détournais donc le regard quelques minutes, pour les reposer après.
« Je n'ai pas peur … C'est ma faute ... Je suis un monstre. »
C’était trop fort pour moi. J’avais besoin de savoir ce qui la tourmentait ainsi ; pour qu’elle se sente mieux et moi aussi. Mais pour l’instant, je tentais d’assouvir ma curiosité dévorante. Avisant une larme qui roulait sur sa joue d’enfant, je tendais le bras vers une boîte de mouchoirs sur le petit meuble à côté de moi. C’était très étrange comment notre maison contenait des objets qui ne nous étaient pas utiles. Malgré ses habitants anormaux, on y trouvait une panoplie d’objets « humains ». Je lui tendais donc le mouchoir et la regardais d’un regard paternel. Je ne pouvais m’empêcher de veiller sur tout le monde ; c’était plus fort que moi. Je lui souriais d’un rictus encourageant.
Toutefois, pendant quelques instants, j’oubliais ma curiosité avide. Mon attention fut détournée de sur Lysianne. Je pris une bouffée d’air discrète et son odeur me vint aux narines. Un parfum sucré et irrésistible qui me rendait tout simplement fou. Bientôt, j’entendis ses pas feutrés marteler le plancher de bois et j’esquissais un sourire. Je vis Esmé entrer dans la pièce ensoleillée et ses cheveux ondulés bouger sous ses mouvements gracieux. Tenant de quoi à manger, elle s’approcha de Lysiane je la regardais avec des yeux protecteurs. D’une voix maternelle, elle s’adressa à l’enfant. Je reconnaissais bien là ma Esmée.
« J'espère ne pas vous déranger dans votre discussion. »
« Bien sûr que non » Lui avais-je répondu instantanément, d’une voix incroyablement douce.
Pour lui prouver ce que je disais, je m’approchais d’elle et mis un bras autour de sa taille dans un regard chaleureux. Elle se présenta et je ne pouvais m’empêcher de sentir son parfum. Il emplissait toute la pièce et j’essayais de ne pas me laisser distraire (tentative difficile). Je reposais mes yeux sur l’enfant, qui semblait à présent agitée. Elle s’était levée et me faisait maintenant face, adossée contre le mur, proche de la fenêtre. La lumière illuminait son visage angélique et je la vis tressaillir. J’essayais de la réconforter d’un sourire, mais en vain.
« Enchantée Madame ... Je suis désolée … »
Je vis bien qu’elle était absente. Elle semblait rongée par l’inquiétude, ce qui me tracassait également. J’espérais juste que je n’étais pas la raison de sa peine. Cela m’aurait rendu encore plus coupable que je ne l’étais déjà. Je m’approchais un peu d’elle, un bras toujours enlacé autour d’Esmé, et je m,adressais à elle d’une voix qui se voulait calme et douce. Pourtant, mes paroles trahissaient clairement ma curiosité et mon inquiétude.
« Lysianne, qu’est-ce qu’il y a ? »
(moi non plus c'est pas super ... je me reprendrai au prochain promis =S) | |
| | | | Lysiane Emily
A world was dreamed ● the reality is too fatal
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 12.01.10 19:48 | |
| Je regardai un long moment Esmé la femme de Carlisle. Elle est si belle pensais-je immédiatement. Au fond elle me fis penser à ma mère; en plus parfaite. Je tressaillis une nouvelle fois à cause de cette pensée. Je devais vraiment leur paraître minable et stupide. premièrement j' abusais de leur hospitalité, deuxièmement je traitais mon hôte de meurtrier et troisièmement je les rendait inquièts,tous deux. Ca se voit à leurs regards. Celui de Carlisle plus intense et plus paternel. Celui d' Esmé chaleureux et compréhensif. Je pensai aussi qu' il doivent faire d' excellent parents s' ils sont comme ça avec leurs enfants. Je n' arrêtai pas de me tortiller un peu mal alaise maintenant. Pour mettre fin à ces tortillements je m' assis sur le chassis de fenêtre, frais, et d' ailleurs qui me fit frissonner lui aussi. Je secouai mes jambes dans le vide et scrutai le sol. Une nouvelle larme roula sur ma joue et je la regarda aller s' écraser sur la moquette. J' entendis les pas de Carlisle se rapprocher et leurs regards vrillés sur moi.
« Lysianne, qu’est-ce qu’il y a ? »
Sa voix douce et sereine résonna dans ma tête. Il me fallut la réecouter plusieurs fois pour le comprendre, tant mon cerveau et mes pensées étaient occupés, embrouillés, confus. Une fois que j' en eus saisi le sens complet je relevai la tête les larmes aux yeux. Carlisle n' était plus qu' a quelques pas de moi et l' inquiétude se lisait sur son visage. Je l' avais aussi repérée dans sa voix, qui le trahissait. Je me levai pour m' assoir en tailleur sur la moquette, dos contre le radiateur. Pour ne pas risquer de tomber au travers de la fenêtre vu comme je suis extrêmement maladroite. Je le fixai à mon tour ne sachant exactement que lui répondre et par ou je devais commencer. J' inspirai profondément et cherchai le courage de commencer mon récit. Après quelques minutes je me sentis plus calme et détendue. En partie grâce à la chaleur du radiateur et en partie grâce à Carlisle et Esmé. Je commençai.
- Vous savez je .. ce n' est pas votre faute .. C' est que .. je suis triste et ça depuis mon enfance..(de nos jours la vie est dure quand on est une petite patate).J' aimerais être amnésique. Je .. je .. j' ai .. ( décidément ce mot avait du mal à passer) .. tuééé .. ma mère. Je suis orphelineeeeeeeeee ..
Je terminai ma phrase en pleurs. C' était à présent nerveux. Je ne pouvais pas m' arrêter. Ni même bouger. Recroquevillée sur moi même. Je pleurai tout les larmes, retenues pendant tant d' années. Et ça devait m' arriver maintenant hein. Je pleurai comme une gamine, sans cesse. Au bout d' un moment je finis par m' endormir, comme un bébé. Paisible. Cette journée avait été si riche en émotions.
[ Vraiment trop nul désolée en manque de temps et d' inspi ]
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| | | | Carlisle Cullen
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| | Sujet: Re: Une alternative à la monstruosité (( Lysianne )) 16.01.10 17:06 | |
| Le mal se fait sans effort, par fatalité ;
le bien est toujours l'oeuvre d'un ange. J’aimais tout de mon existence de vampire ; ma famille, ma maison, ma femme, mes amis… J’adorais Esmée, d’une manière inimaginable, mais pas seulement elle ; il y avait aussi Edward, Bella, Emmett, Rosalie, Alice, Jasper et Renesmée, qui représentaient beaucoup pour moi ainsi que la meute pour laquelle j’éprouvais beaucoup d’amitié et d’affection. Les vampires vivant avec moi «symbolisaient», en fait, toute une vie d’efforts, tout un enseignement à contrôler sa soif, et aussi un dévouement tellement grand que personne ne pourrait jamais imaginer. Je ne souhaitais que leur bonheur, je respectais leurs choix même s’ils n’étaient pas toujours bons selon moi, mais par-dessus tout, je voulais les protéger, les savoir heureux et en sécurité. Au fond, que ferais-je sans eux? Je me continuerais à vivre en Europe, caché dans le fond d’une tanière, d’un trou humide et infect, maudissant ce que j’étais, ne sachant quoi faire, ne connaissant pas la solution à mon désespoir? Non, il était clair que non. Je me sentais si protecteur et si paternel envers eux que c’en était étouffant. Depuis l’incident sur la plage, survenu il y a quelques années, je m’inquiétais pour les personnes que j’aimais. Je les appréciais tellement tous qu’il m’était difficile d’imaginer la vie sans eux et cela avait été un vrai supplice de vivre sans eux autour de moi à longueur de journée. Puis, maintenant que nous étions à nouveau réunis, j’essayais de m’inquiéter pour eux le moins possible, car ces sombres songes ne faisaient que me pourrir l’esprit. C’était à me rendre complètement fou.
Cela était très bizarre comment la vie pouvait nous réserver des surprises. Cela ne faisait à peine quelques heures que je connaissais Lysiane et déjà je me sentais très protecteur avec elle. À croire que je la connaissais depuis des siècles. Je m’interdisais à lui faire du mal –à croire que j’en aurais été capable-. Je me défendais de la juger et j’essayais de garder une expression impénétrable ancrée dans mes traits lorsqu’elle prit la parole ;
« Vous savez je … ce n' est pas votre faute … C'est que … je suis triste et ça depuis mon enfance … (de nos jours la vie est dure quand on est une petite patate). J'aimerais être amnésique. Je ... je ... j'ai ... (décidément ce mot avait du mal à passer) ... tuééé … ma mère. Je suis orphelineeeeeeeeee. »
Cependant, je fus incapable de garder mon impassibilité. Le masque de glace qui restait figé il y a quelques secondes s’envola et se transforma en un masque de surprise. Il fallait avouer que c’en était toute une. Jamais je n’aurais cru Lysiane capable d’une telle chose. Pourtant, j’étais sûr qu’il s’agissait d’une erreur … ou d’un accident. Renesmée aurait tué Bella à sa naissance si Edward ne l’avait pas transformée. Pourtant, elle était douce et attentionnée. Je devinais qu’il avait du arriver la même chose, mais que sa mère n’avait pas pu être sauvée. Je ne pouvais m’empêcher d’éprouver de la compassion pour Lysiane qui avait dû vivre sans une présence maternelle. Je m’approchais d’elle et essayais de la réconforter tant bien que mal. Enfin, elle s’endormit et je mis une couverture par-dessus elle. Je fis signe à Esmée et nous sortîmes de la pièce, laissant l’enfant dormir.
[ post vraiment nul désolé =S ] | |
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